Retour au procès pour mon troisième jour de stage
Je suis reparti au procès de la rue d'Aubagne. C'est le dernier jour du procès.
Retour au procès pour mon troisième jour de stage
Pour mon troisième jour de stage chez Marsactu, encore une fois, Catherine, Benoit et moi nous nous sommes rejoints à la gare Saint-Charles. Toujours dans les alentours de 8h50 pour retourner au procès de l’effondrement des immeubles au 63 et 65 rue d’Aubagne le 5 novembre 2018. Cette fois-ci, nous avons rejoint Clara qui était déjà là-bas. Quand nous sommes arrivés, le procès n’avait pas encore commencé, donc nous avons un peu attendu dans la cour avant de rentrer. Hier, j’avais oublié de le préciser, mais c’est un procès hors normes, du coup, c’était dans une salle qui s’appelle la salle des PHN (Procès hors normes).
Après avoir attendu dans la cour, nous sommes rentrés. Nous avons cherché des places, mais c’était assez rapide. Benoit ne s’est pas assis à côté de nous, car nous avons pris des places un peu derrière et Benoit doit se mettre près pour dessiner et publier les dessins sur le site. Je n’étais pas au courant, mais Clara m’a dit qu’il y avait aussi l’immeuble 67 qui s’est effondré. Quand les immeubles 63 et 65 se sont effondrés, les pompiers sont venus et ont vu que le 67 bougeait un peu. Suite à ça ils ont mis un coup de pelle et l’immeuble est tombé. Ça paraît improbable, mais c’est ce que Clara m’a dit.
Ensuite, nous avons attendu un court instant puis le procès a commencé. Benoit nous a dit qu’il y aurait deux avocats qui allaient parler. Donc le premier avocat a commencé à parler. Benjamin Matthieu est l’avocat de Julien Ruas. Et Julien Ruas est un prévenu tout comme Richard Carta. Julien Ruas est prévenu aussi, car si j’ai bien compris, il devait aussi voir s’il y avait des soucis sur les immeubles. Le procès était assez technique, je n’arrivais pas à bien comprendre parce qu’il affichait plein d’images sur les écrans de la salle. Ça allait très très très vite alors, je n’ai pas trop suivi et pas très bien compris.
Après que l’avocat Benjamin Matthieu a fini de parler, nous avons eu une pause, car l’avocat a parlé à peu près deux heures. Donc pendant la pause, nous sommes allés dans la cour. Il y avait plein de journalistes qui étaient en train de poser des questions à Benjamin Matthieu. Vers à moitié de la pause, Clara et Benoit nous ont dit de rentrer comme c’était l’heure de notre pause et en plus de ça le procès allait se finir à 15h00 donc nous sommes partis. Catherine est partie dans les locaux de Marsactu, mais moi, je suis parti chez mon oncle pour manger.
Après la pause, je suis retourné dans le local de Marsactu vers 13h30. Quand je suis arrivé, tout le monde était autour de la table pour faire la réunion du mercredi. C’est une réunion pour rassembler toutes les actualités et faire un planning des actus qu’il y aura sur le site pendant les semaines à venir et la fin de semaine.
À la fin de cette réunion, j’ai écouté le podcast qui s’appelle le Bocal, il y a déjà trois saisons et j’ai écouté l’épisode 6. Le podcast a été enregistré par Isis Marvyle et Violette Artaud, des personnes de l’équipe de Marsactu. Le podcast est par rapport à la pollution persistante du ruisseau des Aygalades. Il y a de la pollution, car en 2019 il y a eu une cuve de l’entreprise PMA (Protec Métaux d’Arenc), qui est située aux Aygalades, qui a fuité. Et cette fuite a contaminé les eaux souterraines des Aygalades. Ils ont appris que le ruisseau est contaminé de chrome VI, c’est un métal lourd et cancérigène et mutagène. Le ruisseau contient aussi de l’arsenic et du plomb. En gros, il y a plein de cocktails chimiques dans ce ruisseau.
Après avoir écouté le podcast, j’ai commencé à rédiger mon débriefing du jour.
À demain pour un nouveau jour chez Marsactu !
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