POURQUOI IL FAUT VOTER DEMAIN

Pourquoi Marseille doit voter

Marseille doit voter pour retrouver son histoire et sa mémoire, et choisir son futur et le sens de son présent. Longtemps ville de gauche, Marseille avait choisi pour vingt ans une municipalité de droite. Pourquoi ? Pour jouer à la ville riche ? Parce que la gauche n’avait rien eu à lui proposer ? Mais depuis les dernières élections municipales, qui ont vu une municipalité de gauche arriver à l’Hôtel de ville, Marseille est redevenue une ville de gauche. Ces élections législatives sont aussi l’occasion, pour la ville, de confirmer un tournant déjà engagé lors des élections législatives de 2022. Marseille doit dire de nouveau qu’elle est une ville de gauche. Marseille doit voter pour dire son engagement décidé pour des politiques de solidarité qui entendent lutter contre les inégalités. Mais Marseille doit voter aussi pour dire son engagement pour un urbanisme et une politique de ville soucieux de l’environnement et de la qualité de la vie de celles et de ceux qui l’habitent. En choisissant les députées et les députés qui la représenteront à l’Assemblée nationale, Marseille doit également manifester ses choix en matière économique : il faut que, par ses députées et ses députés, Marseille exprime ses engagements et sa politique dans le domaine de l’économie urbaine, celle qui orientera la politique de notre pays dans des directions qui feront retrouver à la ville la place qui fut la sienne. Enfin, Marseille doit voter pour se libérer des violences et des menaces des partis qui tentent d’y faire prospérer des discriminations, du racisme et du banditisme : Marseille doit voter pour en finir avec ces choix qui lui font perdre sa liberté et qui enferment ses habitants et ses habitants dans les carcans sans avenir du gangstérisme et de la violence.

Que dire demain ?

Que dire demain, avec notre bulletin de vote ? Nous dirons, ensemble, que nous avons décidé de permettre à Marseille de redevenir une véritable ville. En confiant à celles et à ceux qui nous représentent à l’Assemblée le mandat de poursuivre la politique engagée par la municipalité que nous avons élue en 2020 et par les députées et les députés que nous avons élus en 2022, nous dirons que Marseille est une ville libre. Qu’est-ce qu’une ville libre ? C’est une ville dont les habitantes et les habitants vivent dans la sécurité du travail et de l’emploi, dans la sécurité de la santé, dans l’égalité dans le domaine de l’éducation et de la formation, car ce sont ces domaines politiques qui nous permettent d’être libres. Nous dirons demain que nous voulons que Marseille redevienne une ville politique, c’est-à-dire une ville de débat, d’information et de culture. Nous dirons demain les mots de cette langue riche, mais parfois complexe, que nous maîtrisons en étant pleinement libres : les mots de la politique, que, parfois, on a voulu nous faire oublier. En décidant de mettre fin au mandat de l’Assemblée que nous avions élue en 2022, E. Macron croyait nous réduire au silence en faisant disparaître nos représentantes et nos représentants. Heureusement, cette fausse stratégie a échoué et, au contraire, notre pays est en train de retrouver pleinement la parole qui fut la sienne. À Marseille, nous n’avons jamais oublié les mots de cette langue et nous allons, une fois de plus, les dire en votant, car ce sont les mots d’aujourd’hui, mais aussi les mots de demain – les mots des lendemains que nous voulons pour la ville. Ces mots sont ceux des échanges avec les autres pays, des dialogues entre les cultures, de l’ouverture de Marseille sur le monde. Mots de la Méditerranée, ils sont les mots de la langue des échanges entre les pays du Nord de cette mer et ceux du Sud, car Marseille est la ville où ces mondes se rencontrent. En élisant nos députées et nos députés demain, nous les chargerons de dire en notre nom l’importance de ces échanges et le refus du repli sur soi dans lequel certains voudraient confiner notre pays.

Pour qui allons-nous voter ?

Reste à savoir pour qui nous allons voter, qui nous allons choisir pour nous représenter. Le choix est simple. Les seules candidates et les seuls candidats en mesure de permettre à Marseille de retrouver l’élan qui l’a toujours fondée et orientée sont celles et ceux du Nouveau Front populaire. D’abord, parce que seule la gauche a toujours tenu un discours fondé sur la solidarité et l’égalité au lieu de l’être sur le profit de quelques-uns et sur les inégalités. La véritable Marseille s’est toujours reconnue dans des représentantes et des représentants de gauche, parce qu’ils ont été les seuls à toujours lui permettre de trouver sa place en France, celle d’une grande ville. Ensuite, parce que seule la gauche est en mesure, aujourd’hui, de nous permettre d’en finir réellement avec la présidence Macron et ses impasses sur la ville, à commencer par ce prétendu plan « Marseille en grand », seulement capable de réduire Marseille au récit d’un conte de fées imaginaire. Ce n’est pas de cet imaginaire-là que Marseille a besoin, mais d’un véritable imaginaire politique, celui de l’ambition et du projet. Nous allons aussi choisir les candidates et les candidats du Nouveau Front populaire car, dans l’histoire, les fronts et les unions populaires qui ont pu gouverner la France ont permis à Marseille d’avoir le front de résister aux inégalités et au déclin. Nous nous reconnaissons dans le Nouveau Front populaire car il donnera à Marseille le front d’une ville populaire capable de résister au monde qui l’envahit de ses bateaux de tourisme après lui avoir fait perdre ses industries, ses emplois et sa véritable richesse. Nous allons choisir les candidates et les candidats du Nouveau Front populaire, car ils sont les seuls à s’engager à remettre l’écologie et l’égalité au cœur des choix politiques de notre pays. Elles et ils porteront au Parlement, le lieu où ça parle, la parole de la ville. En se retrouvant dans le Nouveau Front populaire, Marseille retrouvera, demain, le sens de son engagement et la force de son identité.