Marseillologie : la trilogie new-yorkaise

Allez ah, encore un mec qui revient de nouillorque et qui vient faire le cake avec ses photos instagram et “tout ce que ça lui a inspiré” la capitale du monde. C’est presque ça en plus intéressant (j’espère) : j’ai eu la chance de passer quelques jours à New-York le mois dernier, je m’attendais bien à être intéressé par ce petit bout de terre qui s’est détaché de Marseille (vous savez bien que selon la génèse marseillologique, Manhattan est le bout manquant du Vieux-Port, et oui, “tout part et vient d’ici”), et j’ai été complètement époustouflé. Je pourrais en raconter des tonnes mais j’ai choisi trois histoires, une trilogie en référence à Paulo, mais pas n’importe comment : une trilogie marseillologique.

Peut-on parler de Marseille à travers New-York et, du coup, parler de Marseille autrement ? Plutôt que de faire un énième compte-rendu touristique d’activités que l’on peut faire à NY, il s’agit de décrire ce que voit le marseillologue obsessionnel qui passe quelques jours entre Manhattan et Brooklyn.

Ce billet en trois parties se présente sous la forme de trois réflexions. La première concerne Ellis Island et ce que ce lieu de mémoire m’a évoqué sur l’absence d’un lieu qui célèbre les migrations à Marseille. J’ai pensé au second en voyant la comédie musicale “Cabaret” à Broadway. Tous ces artistes et ces bobos d’époque qui font les cigales pendant la montée du nazisme, ça ne m’a rien inspiré de très joyeux. Enfin, le troisième s’intéresse à Giuliani, à la tolérance zéro, la vitre brisée et les limites d’une telle politique à Marseille.

Ces trois billets sont assez peu construits, pas forcément aboutis, plus des pistes de réflexion pour de futurs débats marseillologiques, des éléments que “je pose là” comme on dit, en espérant que ça intéresse quelqu’un.

Réflexion n°1 : Visiter Ellis Island comme un marseillais

Réflexion n°2 : Cabaret, “alors on danse” mais la chanson pourrait mal finir

Réflexion n°3 : Tolérance zéro et vitre brisée : pourquoi Marseille n’ose pas