Ma dernière expérience journalistique à Marsactu

Le conseil municipal du 16 février. (Photo : Ava Guidarini)

Dès 8h, ce matin, quelques dizaines de manifestants attendent les élus au niveau de l’hôtel de Ville. Plusieurs pancartes sont portées par les contestataires et il y a en fait plusieurs manifestations en même temps et je n’ai pas tout compris sur le moment. Il y avait en fait : des manifestants en soutien à Gaza, des pros HSA (la halte soins addictions), des étudiants de l’UNI qui dénonçaient la politique du maire et des étudiants de la porte d’Aix qui dénoncent l’insécurité.

Ils expriment leur mécontentement à travers chants, cris et discours où les opinions divergent entre pros et contres. Le Printemps Marseillais est contesté par certains. Par exemple, des pancartes “Trafics, insécurité, saleté AVEC PAYAN TOUT FOUT LE CAMP“ apparaissent dans les mains de quelques-uns. Sur le lieu, était présente Michèle Rubirola adjointe au maire pour répondre aux questions des journalistes et manifestants sur la halte soins addictions. J’ai eu l’occasion de la saluer lorsque Coralie discutait avec elle.

Michèle Rubirola avec les manifestants.

Puis, nous entrons dans l’hémicycle après un rapide contrôle de sécurité. Ce lieu est assez impressionnant. Nous nous sommes installés à l’endroit dédié aux journalistes au-dessus des tribunes. Benoît Payan, le maire de Marseille, débute alors la séance. Un peu retardés par la connexion faible, Coralie et Benoît s’empressent de se connecter au live pour permettre aux abonnés de suivre le conseil municipal en direct.

À présent, les élus s’attardent un bon moment sur le génocide en cours à Gaza, un débat qui avait déjà eu lieu dans cette salle Bargemon. La ville de Marseille apporte aux populations civiles de Gaza un versement de 80 000 euros. Suite à la demande de Joël Canicave, adjoint aux finances, un scrutin public est ouvert : tout le monde vote pour. Après plus d’une heure à ce sujet, le rapport n°1 est enfin abordé.

Rapidement, les sujets font débat. Par exemple, la présence de familles roms dans des espaces verts du 13e arrondissement, évoquée par le sénateur pro-Zemmour Stéphane Ravier. Cela provoque des désaccords dans les tribunes. En tant que spectatrice, j’ai trouvé drôle que les élus d’opinion politiques opposées se clashent d’un bout à l’autre de l’hémicycle. Au bout de 2h-3h avec Benoît, nous sommes allés voir les manifestants pro HSA faire la “die in” : tous étaient allongés au sol, accompagnés par une petite prestation de musiciens.

Vers 12 h 30, je quitte l’hémicycle rejoindre la rédaction. Je commençais à m’ennuyer et la moitié des rapports n’avaient pas encore étaient évoqués. Ainsi, j’ai pu manger mon repas tranquillement dans les locaux de Marsactu.

Cet après-midi j’ai discuté avec Lisa Castelly, la secrétaire de rédaction, qui m’a expliqué en quoi consiste son métier et ce qu’elle y fait. Par ailleurs, je finalise ce billet de blog en ayant en tête que c’est déjà la fin de mon stage…Cette semaine est passée tellement vite que je me revois encore, comme si c’était hier, appuyer pour la première fois sur la sonnette au niveau de l’inscription “Marsactu“. Je suis contente d’y avoir fait ma place et d’avoir pu créer chaque jour un petit article dans l’Agora. Je ne suis pas peu fière non plus d’avoir participé au papier de Benoît sur la cité Kalliste (les photos). Et j’ai même eu le droit d’être affichée dans la story de Sabrina Agresti-Roubache hier. Quel honneur !

Je trouve que ce genre de stage est super enrichissant puisqu’il permet de casser la routine quotidienne scolaire et de découvrir une activité professionnelle complétement différente de celle dans laquelle on vit. J’ai appris plein de choses sur le métier de journaliste et cela m’a permis de confirmer l’intérêt que j’y portais auparavant.

J’espère que mon chemin pourra recroiser Marsactu ! À bientôt !