Benoît Payan : Un mandat d’irresponsabilité et de renoncements

Billet de blog
le 18 Fév 2025
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Benoît Payan : Un mandat d’irresponsabilité et de renoncements
Benoît Payan : Un mandat d’irresponsabilité et de renoncements

Benoît Payan : Un mandat d’irresponsabilité et de renoncements

Élu en 2020 dans le sillage du Printemps Marseillais, Benoît Payan incarnait la promesse d’une rupture avec l’ère Gaudin, l’engagement d’une ville plus juste, plus propre, plus sûre et plus démocratique. Quatre ans plus tard, la réalité est implacable : Marseille s’enfonce dans l’amateurisme et l’inaction, plombée par un maire plus préoccupé par son image que par l’avenir de la cité phocéenne. Éducation, propreté, sécurité, urbanisme, logement, culture, environnement… partout, les échecs s’accumulent.

Un fiasco éducatif qui hypothèque l’avenir

L’un des engagements phares du Printemps Marseillais était le grand plan de rénovation des écoles, financé en partie par l’État avec le programme Marseille en Grand. Ce projet ambitieux devait permettre de rénover ou reconstruire 188 écoles vétustes. Résultat ? Une succession de cafouillages administratifs, d’appels d’offres annulés et de montages juridiques bancals qui ont paralysé les travaux.

Le dernier épisode en date – l’annulation par le tribunal administratif de l’accord-cadre de la Société publique des écoles marseillaises (Spem) – illustre cette gestion chaotique. La Ville, qui critiquait hier les Partenariats Public-Privé (PPP), s’est elle-même enfermée dans un schéma illégal, retardant encore les chantiers. Aujourd’hui, Marseille reste la ville où les enfants étudient dans des écoles insalubres, parfois sans chauffage en hiver et sans ventilation en été.

(référence : Billet de blog | Plan Écoles : un fiasco administratif qui exige une nouvelle vision pour Marseille – L’Agora de Marsactu)

Une insécurité galopante et un maire complaisant

L’insécurité était un autre front sur lequel Payan promettait d’agir. Pourtant, Marseille est aujourd’hui gangrenée par les violences urbaines et le narcotrafic, au point que l’État a dû intensifier son intervention. Meurtres liés aux règlements de comptes, rodéos urbains, agressions dans les transports… Le sentiment d’abandon est total.

Au lieu de prendre des mesures fermes, la municipalité préfère des postures idéologiques. Le maire a même soutenu l’ouverture de salles de shoot, créant un appel d’air pour la consommation de drogue, au lieu de renforcer la lutte contre les trafiquants. La municipalité ne semble avoir aucune stratégie cohérente pour protéger les Marseillais des violences et des réseaux criminels.

(référence: Billet de blog | Notre-Dame-de-la-Garde : Une « salle de shoot » à la basilique ? – L’Agora de Marsactu).

Marseille, toujours la ville la plus sale de France

Le Printemps Marseillais avait fait de la propreté une priorité. Quatre ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée : rues jonchées de déchets, échecs répétés des plans de collecte, grèves à répétition des éboueurs… Marseille est encore élue “ville la plus sale de France” par plusieurs classements.

Loin d’avoir mis en place un plan structuré, Benoît Payan et son équipe naviguent à vue, incapables de trouver des solutions pérennes. Alors que d’autres métropoles ont su moderniser leur gestion des déchets, Marseille s’embourbe dans l’improvisation et l’inefficacité.

(référence: Billet de blog | Le nouveau Parc Bougainville illustre l’Échec de la Sécurité et de la Propreté à Marseille – L’Agora de Marsactu).

Un désert sportif : des piscines fermées et des infrastructures à l’abandon

Dans une ville qui accueillera des épreuves des Jeux Olympiques, il est scandaleux que de nombreuses piscines municipales soient encore fermées faute d’entretien. Certaines piscines, comme celle de la Pointe Rouge ou de Saint-Charles, sont laissées à l’abandon, privant des milliers d’habitants d’un accès à la natation.

Les équipements sportifs en général sont dégradés, sans plan d’investissement sérieux pour améliorer la situation. Une ville méditerranéenne où des enfants ne peuvent pas apprendre à nager faute de piscines ouvertes, c’est une aberration.

(référence: Billet de blog | L’Impasse Aquatique à Marseille : Retard, Coûts et Enjeux – L’Agora de Marsactu).

Une politique culturelle en ruine

Marseille est une capitale culturelle, mais sous Payan, la ville a perdu son dynamisme et son rayonnement. La fermeture de Montevideo, haut lieu de la création contemporaine, l’abandon du cinéma César, le fiasco du château de La Buzine – qui devait devenir un haut lieu du patrimoine mais qui n’est plus qu’un gouffre financier – sont autant d’exemples d’une gestion calamiteuse.

À cela s’ajoute un scandale symptomatique du mépris de cette municipalité pour la culture : l’affaire de “La Dame à l’ouvrage”, chef-d’œuvre de Françoise Duparc, retiré des collections du musée de Marseille pour décorer le bureau de Benoît Payan. Une privatisation du patrimoine public pour des fins personnelles qui en dit long sur la conception du pouvoir de ce maire.

(référence: Billet de blog | L’Art Sous Scellés : Le Tableau du Maire, Un Trésor Condamné – L’Agora de Marsactu).

Un maire clivant, incapable de travailler avec ses partenaires

Plutôt que de chercher à rassembler autour de grands projets, Benoît Payan s’est enfermé dans une posture d’opposition systématique. Il est en conflit permanent avec la Région, le Département, la Métropole et même l’État, rejetant systématiquement la faute sur les autres pour masquer son incompétence.

Il est incapable de travailler avec les autres collectivités, préférant la confrontation aux solutions pragmatiques. Cette incapacité à créer du consensus empêche Marseille de bénéficier pleinement des financements et projets d’envergure qui pourraient améliorer le quotidien des Marseillais.

Un mensonge écologique : où sont les arbres promis ?

Le Printemps Marseillais promettait un tournant écologique pour Marseille. En réalité, la municipalité a largement survendu son bilan.

Le programme de plantation de 100 000 arbres n’est qu’un leurre : il s’agit en majorité de petits arbustes, loin de constituer une véritable canopée urbaine. Pendant ce temps, aucun grand projet structurant n’a été lancé pour lutter contre la pollution de l’air ou améliorer les mobilités douces. Marseille est toujours à la traîne en matière de transition écologique.

(référence: Sur les 100 000 arbres promis par la Ville de Marseille, 1,2 % sont vraiment des arbres – Marsactu).

Un gaspillage en communication pour masquer l’échec

Face à cet échec général, Payan et son équipe ont un réflexe : communiquer à outrance pour masquer leur inaction. Des événements politiques vides de sens aux campagnes d’auto-promotion, tout est fait pour vendre une image de réussite alors que la ville s’enfonce dans le chaos.

Le dernier exemple en date : les vœux 2025 d’Olivia Fortin, organisés dans un Stade Vélodrome presque vide, pour un coût faramineux, alors que Marseille croule sous les problèmes concrets.

(référence: Billet de blog | Vœux 2025 d’Olivia Fortin : un rendez-vous manqué dans un stade presque vide – L’Agora de Marsactu).

“Marseille en Main” : une alternative responsable et ambitieuse

Face à ce bilan catastrophique, le Club Marseille Vision refuse de rester spectateur de l’échec. Notre ville mérite mieux qu’un maire en campagne permanente, plus soucieux de son image que de résultats concrets.

Nous proposons une reprise en main de Marseille par des élus responsables et acteurs, à travers notre projet “Marseille en Main”. Nous travaillons actuellement sur un programme détaillé en dix points, couvrant les urgences et les transformations nécessaires pour redonner à notre ville son dynamisme et son ambition.

Nous appelons tous les Marseillais à se mobiliser pour une ville plus propre, plus sûre, plus dynamique et tournée vers l’avenir. L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. En 2026, Marseille doit enfin avoir des élus qui agissent.

Très  prochainement nous dévoilerons notre programme en dix priorités pour Marseille.

Jean-Philippe Vigneron

Fondateur du Club  Marseille Vision, Responsable Délégué Renaissance du 6/8. En tant que fondateur du Club Marseille Vision, je m’engage à promouvoir la transparence, l’équité et le progrès dans notre ville. Je suis passionné par l’avenir de notre ville. Engagé dans la politique locale, notre Club Marseille Vision vise à stimuler des discussions constructives pour façonner un Marseille dynamique et inclusif. N’hésitez pas à partager et commenter, votre participation enrichit cette conversation vers un avenir politique positif que nous construisons ensemble.

Pour nous rejoindre, pour nous faire part de vos idées pour Marseille ou pour une suggestion d’article envoyez nous un mail: clubmarseillevision@gmail.com

Le texte fondateur de notre club sur calameo: https://www.calameo.com/read/00760658191e3e6835947

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