Avec Marsactu, participez aux états généraux de la presse indépendante
Ce jeudi 25 janvier, Marsactu organise aux côtés de plusieurs médias locaux la soirée des états généraux de la presse indépendante, à Marseille. Un événement ouvert à toutes et tous pour débattre des enjeux pour les médias indépendants.
Avec Marsactu, participez aux états généraux de la presse indépendante
Attaques contre le libre exercice de la profession de journaliste, pressions sur l’indépendance des médias, désamour des citoyens : tous ces sujets existent à l’échelle locale. Marsactu et une douzaine d’autres médias marseillais et d’associations organisent une soirée des états généraux de la presse indépendante, dans le prolongement de ceux lancés à Paris en novembre, porteurs de 59 propositions pour réformer la presse et l’exercice de la profession au service de la démocratie. Cet événement aura lieu à La Fabulerie, jeudi 25 janvier à partir de 18 heures.
Parmi les invitées et invités, vous retrouverez la journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux, placée en garde à vue pour ses révélations sur les ventes d’armes de la France, les associations féministe et antiraciste Prenons la une et AJAR, le syndicat SNJ de La Provence (journal où a eu lieu une grève historique fin 2023) ou encore Un bout des médias qui milite notamment pour la participation des lecteurs dans la gouvernance des organes de presse. Et bien sûr plusieurs médias indépendants locaux dont Marsactu ! L’entrée est libre, mais la jauge limitée, aussi nous vous invitons à réserver rapidement votre place sur notre billetterie en ligne.
Le programme de la soirée animée par Jean-Baptiste Mouttet (Mediavivant) et Léna Rosada (CQFD) :
18 h 30 – 19 h 15
Présentation des propositions des états généraux de la presse indépendante. Avec Charlotte Clavreul (Fonds pour la presse libre), Ariane Lavrilleux, Michel Gairaud (ancien rédacteur en chef du Ravi), Prenons la une et Ophélio Bouvier-Laribi (Un bout des médias).
19 h 15 – 20 h 30
La presse marseillaise face aux enjeux d’indépendance. Table ronde animée par la journaliste Nina Hubinet. Avec Coline Charbonnier (15-38 Méditerranée), Sylvain Pignol (SNJ La Provence), Pauline Amiel (chercheuse en sciences de l’information et la communication, spécialiste de la presse locale, directrice de l’école de journalisme de Marseille), Pierre Isnard-Dupuy (collectif de pigistes Presse-papiers) et Jean-Marie Leforestier (Marsactu).
21 h 00 – 22 h 00
Quelle information voulons-nous ? Une table ronde participative animée par Lisa Castelly (Marsactu) et Samuel Wahl (Fédération de l’audiovisuel participatif) en présence notamment de Baya Bellanger (co-fondatrice de La Chance pour la diversité dans les médias), Annabelle Perrin (co-fondatrice du média épistolaire La Disparition), Romary Daval (UBDM), Christelle Murhula (AJAR) et Anne Breuzin (Fédération de l’audiovisuel participatif).
Commentaires
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Les personnes qui utilisent les transports en commun ,de facto ,ne pourront assister a ces états généraux. Apres 22 30 la périodicité des rames de Metro est de 45 mn. Quand d aux bus n en parlons pas.
Propose un samedi après midi ,genre 14 20 H eut été plus judicieux.
Bon vent a vous.
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Bonjour, nous comprenons que les déplacements puissent constituer un frein pour un événement. Sachez cependant que la fréquence du métro est à 10 minutes (même s’il s’agira en l’occurrence de bus de substitution) et celle du tramway à 15 minutes.
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Le “trumpisme”, qui a installé l’idée qu’il existerait des “faits alternatifs” (sic), puis la pandémie de covid, qui a donné lieu à un déchaînement de désinformation complotiste sur les réseaux sociaux, et enfin le traitement très orienté de l’actualité par certains médias dits “d’information” ont fait beaucoup de dégâts ces dernières années.
Le fait que les grands médias soient concentrés entre quelques mains seulement, dont la philanthropie n’est pas la caractéristique première, ajoute aux doutes, voire parfois à l’hostilité qu’ils suscitent. Et aux difficultés que rencontrent les journalistes pour exercer leur métier : ils sont supposés “vendus”, et par conséquent soupçonnés de produire plus de la propagande que de l’information ou de l’analyse. Il est vrai que lorsqu’on regarde CNews, ce doute peut apparaître fondé…
Il faut aussi tenir compte du phénomène des réseaux sociaux, que certains considèrent comme une source fiable d’informations – d’informations “gratuites” de surcroît. Il y a donc une concurrence qui est apparue entre ces réseaux et la presse professionnelle, qui vit désormais sous la critique du n’importe quoi que véhicule Facebook ou X-Twitter.
La presse indépendante n’échappe ni à la dévalorisation de l’image des journalistes, ni à la concurrence des réseaux sociaux – d’ailleurs, quelques commentaires en marge d’articles de Marsactu sur Raoult, par exemple, l’ont montré.
Enfin, il y a en France ce travers insupportable d’un certain nombre d’élus politiques qui considèrent les journalistes comme de simples relais de communication auxquels ils dénient le droit d’enquêter, de contredire et de critiquer. Ce faisant, ils alimentent aussi la suspicion contre cette profession.
Bon vent en tout cas – et bravo ! – aux journalistes qui font leur métier et à la presse indépendante qui ne se contente pas de produire de l’eau tiède.
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Marsactu publiera-t-il un compte rendu ou une vidéo de la soirée ?
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