Aux Catalans, une réunion politique avec Laurent Lhardit et Raphaël Glucksman
Aujourd'hui, il ne sera pas question d'un site sur Marseille comme vu sur les billets précédents avec la Villa Valmer ou l'usine désaffectée de Legré-Mante, mais de la campagne pour les législatives de Laurent Lhardit. En effet, rendez-vous aux Catalans pour l'arrivée de Raphaël Glucksman à Marseille venu de Paris pour encourager son camarade.
Pauline Lécorché, Raphaël Glucksman et Laurent Lhardit. (Photo Mazigh Bouroubi)
Le matin, je me suis rendu au local de Marsactu comme d’habitude. Comme les deux matins précédents, les journalistes arrivent au fur et à mesure jusqu’à ce que tout le monde soit présent pour commencer la conférence de rédaction. Ensuite, une journaliste, Coralie Bonnefoy, m’a proposé de l’accompagner l’après-midi aux Catalans afin d’assister à l’arrivée de Laurent Lhardit et de Rapahël Glucksman dans un bar pour lancer la campagne des législatives. Jusqu’à ce qu’il soit l’heure de partir, j’ai lu les nouveaux articles du journal et à peine commencé les premières lignes de ce billet.
Après avoir pris une pause déjeuner, la reporter est venue me chercher pour nous rendre en bus au bar “Le Welcome” aux Catalans. C’est un petit bar, avec une terrasse à l’extérieur, je trouve, un peu étroite. Lorsque nous sommes arrivés, des gens attendaient déjà dans le bar dont des journalistes d’autres médias que connaissait Coralie. Comme lors de mes autres jours de stages, j’ai pu constater que, hors des locaux de la rédaction, les journalistes se retrouvent entre eux-mêmes lors des événements qu’ils couvrent.
Après un petit moment d’attente un cortège de personnes, au milieu duquel se trouvent les attendus Laurent Lhardit, Raphaël Glucksman et Benoît Payan, arrivent à l’angle de la rue. Tous trois sont habillés de costumes bleus marines et souriants comme s’il s’agissait de leur jour préféré de l’année. Pourtant, le temps commence à se faire un peu gris.
Ils sont arrêtés par les journalistes sur le trottoir en face du bar “Le Welcome” face à la mer. Alors caméras et micros sont braqués sur eux et les questions fusent. Chacun des trois personnages parle à son tour, bien qu’il soit difficile pour moi d’entendre quelque chose. Une foule, non pas incroyable, mais très condensée de journalistes, m’obstrue à la fois la vue, et le son. Parfois même les passants curieux s’approchent et viennent tenter de voir qui est si populaire à cet endroit, surplombant la plage. Mais comme moi, ils n’arrivent rien à percevoir ni à entendre. Et, alors ils se contentent de demander aux gens qui distribuent des tracts. Il m’était possible d’apercevoir les visages des trois hommes, même si je n’ai pas pu voir grand-chose.
Heureusement, l’attroupement s’est décalé ensuite devant la devanture du bar et j’ai tout voir et tout entendre. Cette fois, Benoît Payan a disparu. Et j’ai remarqué une femme aux côtés de Laurent Lhardit. Avec Raphaël Glucksman, tous trois ont parlé de s’opposer, de “résister” au Rassemblement national. Ils insistent sur la nécessité de leur lutte face au RN. Ils parlent tous d’une voix convaincue et convaincante de leurs projets, accompagnée par moment d’applaudissements de leur public. Puis lorsqu’ils ont eu fini leur discours, les journalistes de nouveau venus leur poser des questions.
En plus et quelques-uns ont interrogé le public. Par exemple, une dame visiblement très engagée dans la campagne a exprimé la confiance qu’elle ressentait de Laurent Lhardit et de son équipe : “de la compétence”, ce qu’elle ne trouvait pas chez Emmanuel Macron et le Rassemblement national. Mais lorsque la question de quel premier ministre elle souhaitait avoir est arrivée, elle n’a pas su répondre et a interrogé à son tour ses amis sur la question. Pendant ce temps, quelques personnes s’affairaient à partir et j’ai remarqué même que quelqu’un a renversé parterre deux verres (vides) qui se sont cassés.
Une fois la séance finie, Coralie Bonnefoy et moi sommes rentrés à la rédaction. Il s’est alors mis à pleuvoir un peu plus fort, d’une pluie marron sur mon sac bleu marine.
Nous sommes rentrés à 16 heures, même si nous étions partis vers 14 heures. Encore une fois, la journée de stage s’est bien déroulée et j’ai vu de nouvelles choses.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Commentaires
0 commentaire(s)
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.