Assemblée générale 2022 : se retrouver, enfin !

Plusieurs dizaines de personnes ont assisté à notre AG 2022.

Pour être honnête, on ne vous attendait pas si vite et si nombreux ! Mardi, Marsactu tenait pour la première fois son assemblée générale annuelle en public, aux Grandes tables de la Friche la Belle de mai. Dans notre esprit, cet événement ne faisait qu’introduire l’apéro de soutien, prévu à 20 heures. Il ne devait attirer que les plus curieux ou les plus sceptiques, qui voudraient éprouver notre engagement de transparence.

Les habitués de nos AG, ces lecteurs-copropriétaires qui nous ont soutenus en 2017/2018, étaient une quinzaine à s’être inscrits. À quelques minutes du coup d’envoi, j’étais donc occupé avec l’équipe des Grandes tables à retirer des chaises, amassées en nombre trop important par rapport à la trentaine de personnes que j’imaginais voir débarquer. Le temps de me retourner, deux rangées pleines me faisaient face et il a vite fallu réinstaller les 60 chaises, tandis que le public gagnait progressivement les tables plus classiques de la grande salle.

Retisser les liens

Je me rappelle encore notre première assemblée générale annuelle, fin juin 2017, sous un parasol du cours d’Estienne d’Orves, non loin des locaux de Marsactu. Nous étions cinq, la formalité avait été réglée en quelques minutes autour d’un rafraichissement. Mardi, malgré ma réserve d’eau dûment remplie, je dois admettre que vous m’avez séché. Nous avions promis de vous expliquer comment on fait tenir un journal indépendant comme Marsactu ? Qu’à cela ne tienne, vous aviez encore des questions au bout de deux heures !

Si vous avez raté l’occasion, notre présentation est ici, en attendant le rapport d’activité d’ici la fin du mois

Cet intérêt pour notre travail et notre projet, cette sympathie que vous nous avez témoignée ensuite autour d’un verre, c’est ce que nous sentons depuis le lancement de notre campagne de soutien, le 12 mai. En un peu plus de deux semaines près de 200 abonnés et donateurs supplémentaires nous ont rejoints, sur les 500 dont nous avons besoin. Mais, après deux ans sans événement public, nous avons revu des visages connus et accueillis de nouveaux et votre présence nous a regonflés.

L’autre confirmation, c’est qu’on peut retisser les liens avec les lecteurs de presse locale en changeant aussi de fonctionnement en tant que média. Qu’on ne pouvait pas défendre de manière crédible l’investigation locale sans mettre en cohérence nos pratiques, à commencer par l’éthique et la transparence.

Et ceux qui disent que ce sont deux mots ronflants pour une équipe qui, aux alentours de 22 heures, tirait au sort l’attribution d’un gabian en peluche, sont les mêmes qui marronnent d’avoir perdu…

P.S. : Sauf Médéric Gasquet-Cyrus qui a surmonté sa déception en consacrant sa chronique de mercredi sur France Bleu Provence au cri du gabian et à l’importance de soutenir la presse indépendante.