Affaire Hedi : pression maximale autour de la demande de libération du policier en prison
Deux agents mis en examen pour l'agression de Hedi, dont un est incarcéré, plaident ce jeudi devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Retour sur trois semaines d'une affaire scrutée par les plus hautes institutions politiques, judiciaires et policières.
Apparemment, les policiers et leur hyérarchie, et le ministre de l’intérieur, réclament le permis de tuer à 4 à coups de matraques, un supposé délinquant à terre, jeune, de type nord africain, à qui on ne reproche rien, sauf d’être présent en ville dans un contexte d’émeutes urbaines. C’est grave.
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Tout ceci est très grave et il est important de le l’exposer précisément. Une donnée cruciale dans la controverse entre police et justice manque : pour quels motifs le juge puis à nouveau le procureur jugent ils nécessaire la détention provisoire du policier ? Risque de fuite ? De collusion avec ses complices présumés ? D’intimidation sur la victime ?
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La photo qui illustre l’article est parlante : la Cour d’appel d’Aix a sonsiège dans ce qui était, auparavant, la prison…
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J’ai désormais le sentiment de vivre dans un pays où les dealers font ce qu’ils veulent et où les flics font n’importe quoi, avec la complicité de leur hiérarchie.
Au fait, il serait peut-être utile que la Sécu s’intéresse au bien fondé de tous ces arrêts maladie dans la police.
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Comme chacun le sait les arrêts maladie ne sont le fait que de faignants de salariés. Un policier chargé de faire respecter la loi ne saurait se livrer à cette basse manœuvre.
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Mais que pensez vous de cette rafale soudaine d’arrêts maladie, si on en croit la presse, juste au moment de la contestation policière? Une pure coïncidence sans doute…
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Il est de plus en plus urgent de dissoudre ces unités de police pour reconstituer une police nationale sur des bases républicaine (Liberté, Egalité, Fraternité )et au service de l’ensemble de la population qui la finance.
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Dissoudre ces unités? Rien ne garantit que ce soit mieux après. Il faudrait pour commencer que le gouvernement cesse d’engager sur des opérations de maintien de l’ordre et sous prétexte de faiblesse des d’effectifs, des unités entraînées et recrutées pour lutter contre le banditisme et le terrorisme. C’est la porte ouverte à tous les débordements et au “n’importe quoi ” qu’on constate aujourd’hui dans la police.
Manque de personnel, formation insuffisante, armes inadaptées et dangereuses, le tout agrémenté d’un certain nombre de jobastres, sont les ingrédients de ce cocktail explosif.
Une réforme s’impose en tout cas.
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Je rajouterai à cette liste de problèmes, la volonté du pouvoir politique actuel de se servir de la police comme dernier rempart contre la contestation sociale. Je citerai l’épisode des gilets jaunes et celui des retaites. De cet objectif découlent l’utilisation courante d’armes létales, la création d’unités violentes (Brav M) destinées à faire du “rentre dedans”, comme l’engagement dans le maintien de l’ordre d’unités jusqu’alors destinées à lutter contre les voyous et combattre les terroristes.
Cette instrumentalisation de la police peut expliquer l’indulgence du ministre de l’intérieur et du président de la République face aux actuels mouvements de contestation policière.
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