A Sainte-Marthe, on va construire "une ville comparable à Carpentras"

A Sainte-Marthe, on va construire "une ville comparable à Carpentras"

Le parc Montgolfier constitue pour Maurice Sappe, président du CIQ de Sainte-Marthe, "un point central" pour "se retrouver, se croiser". Autour de la bastide, les 10 hectares de la propriété sont bordés par "deux noyaux villageois, le Merlan et Sainte-Marthe, Picon-Busserine et au nord un espace qui a été ouvert à l'urbanisation dans les années 2000 et à l'est les facultés de Saint-Jérôme".

Sur cette "campagne particulièrement arborée, avec des arbres remarquables de plusieurs siècles", l'association de riverains porte un projet mixant aspect pédagogique avec un musée de l'histoire de l'eau, une ferme pédagogique (aujourd'hui en jachère)… "On peut aussi imaginer des jardins potagers familiaux, ajoute Maurice Sappe. Il faut que cette propriété qui est à l'heure actuelle est totalement clôturée soit pénétrable (…) avec un parc public traversé par des déplacements doux".

Échaudé par le manque de moyens affectés par la mairie à la gestion des parcs publics – "quand il y a des restrictions budgétaires c'est là qu'on les réalise, sûrement pas dans le secteur Sud" – il penche pour une délégation de service public. Laquelle ne sera pourtant pas non plus neutre budgétairement pour la mairie.

"On n'a pas satisfait au besoin d'équipements"

Si le parc Montgolfier revêt une telle importance, c'est que ce secteur est l'objet d'un projet d'urbanisation important, la zone d'aménagement concertée des Hauts de Sainte-Marthe et bientôt celle des Bessons-Giraudy. "C'est 30 000 habitants, une ville comparable à Carpentras, avec tous les équipements qui vont avec", souligne-t-il. Ou plutôt qui devraient aller avec. Car pour l'instant, si selon lui 1200 logements ont été réalisés, "on n'a pas satisfait au besoin d'équipements".

Certes, le plan local d'urbanisme en cours de finalisation constitue pour lui une évolution, avec notamment la fin de la constructibilité du parc Montgolfier, mais la question des transports dans un secteur déjà saturé reste pour lui en suspens. Entre L2 et Linea plus au nord, on aura l'occasion d'y revenir.

Les "orientations d'aménagement" du plan local d'urbanisme pour le secteur de Sainte-Marthe :

Celles pour Bessons-Giraudy :