À Saint-Chamas, les déchets brûlent toujours et la colère des habitants flambe
Un mois plus tard, jour pour jour, l'incendie de l'entrepôt de déchets à Saint-Chamas continue de diffuser des fumées toxiques. Riverains, associations environnementales et mairie s'alarment de la lenteur des opérations. Des dépôts de plaintes sont en cours.
Les opérations des pompiers sur place ont démarré le 26 décembre, sans parvenir à éteindre complètement le feu jusqu'ici. (Photo : Violette Artaud)
“Les pompiers arrosent des déchets que les tractopelles poussent dans un coin, c’est un énorme tas comme du magma que l’on ne peut pas arrêter”. Depuis sa fenêtre, Jean-Pierre Michel, Saint-Chamasséen, décrit un spectacle de film catastrophe, qui dure depuis un mois. “Quand c’est du vent d’Est, le panache de fumée va sur Saint-Chamas. Quand c’est du mistral, il se dirige vers la plaine et l’étang de Berre”, détaille-t-il ce mercredi 25 janvier.
Le 26 décembre dernier, un incendie s’est déclenché dans un entrepôt de l’entreprise Recyclage concept 13, situé dans la zone d’activités à l’entrée de Saint-Chamas. Installée depuis peu sur la commune, la société était censée y opérer du tri de déchets dits “industriels banals” (plastique, bois, carton…). Mais celle-ci les a surtout stockés en quantité faramineuse, qui occupe les pompiers depuis le 26 décembre. “Dans la cellule numéro deux [l’une des annexes du hangar, ndlr] le feu est toujours actif. Tant que l’on n’aura pas évacué de déchets, ça va continuer de brûler. Tout cela se décide en haut lieu…”, détaille le lieutenant-colonel Pierre Bisone, qui n’ose même plus avancer de date pour la fin de l’opération.
Une nouvelle mise en demeure de l’exploitantComme Marsactu l’expliquait dans un précédent article, la préfecture a enjoint l’exploitant d’évacuer les déchets pour permettre aux pompiers de mettre fin à l’incendie dès le 28 décembre. Ce qu’il n’a pas fait. Constatant la carence de Recyclage Concept 13, les services de l’État semblent désormais tarder à prendre la main. Une nouvelle mise en demeure, prise ce samedi 22 janvier, devait arriver à échéance ce mardi soir. Contactée, la préfecture n’a pas confirmé cette dernière information.
Une pétition réunit 1100 signatures en trois jours
“L’incendie perdure et cela nous paraît aberrant que les services de l’État ne puissent rien faire. Les délais sont complétement disproportionnés et on se sent abandonnés, se désole Christian Marquis, membre du collectif Cistude et riverain de la zone. Et ce n’est sûrement pas la faute des pompiers qui sont les premiers à en subir les conséquences.” Tourné vers les questions environnementales, ce groupe a lancé ce samedi une pétition pour demander l’extinction immédiate de l’incendie et une expertise de la pollution de l’air ainsi que des déchets présents sur place. La pétition recueille à ce jour plus de 1100 signatures.
On observe une intensité importante des particules fines et la population fait remonter des symptômes. La situation est sérieuse.
Dominique Robin, Atmosud
Quelques jours après le déclenchement de l’incendie, l’État a bien missionné l’association Atmosud, agréée par ses services, pour procéder à des relevés atmosphériques dans les environs du sinistre. Depuis, les taux de concentration en particules fines – nocives pour la santé du fait de leur capacité à pénétrer le système respiratoire – ont plusieurs fois dépassé les seuils d’alerte. Fixés à 80 µg/m³, ces taux ont pu atteindre des valeurs proches de 1000. Même le directeur d’Atmosud, Dominique Robin, plutôt rassurant dans les premiers jours de la crise, hausse aujourd’hui le ton. “Pour nous la priorité, c’est d’éteindre le feu. On observe une intensité importante des particules fines et la population fait remonter des symptômes. La situation est sérieuse”, a-t-il réagi ce mercredi auprès de Marsactu.
“Et encore, on ne mesure que les particules fines, mais qu’en est-il des autres polluants dont ne connaît pas la teneur ?”, s’inquiète encore Christian Marquis. Samedi matin, il s’est rendu sur le marché de Saint-Chamas afin de récolter des signatures pour la pétition. À ses côtés ce jour-là, Michel Platon, de l’association environnementale l’Étang nouveau. Il rapporte les réactions des habitants : “Les gens ont en marre de respirer des fumées toxiques. Il y a une réelle volonté de mobilisation citoyenne qui traduit cette inquiétude, des habitants de Saint-Chamas mais aussi des communes environnantes”.
“Je fais des crises d’asthme”
Sur la page Facebook bien connue des Saint-Chamasséens “Tu es de Saint-Chamas si”, les commentaires portant sur l’incendie continuent de se multiplier. “Arcadia [domaine comprenant un complexe sportif et des habitations à Saint-Chamas, ndlr] est en plein nuage de fumée en ce lundi 24 janvier, comme au premier jour. C’est IRRESPIRABLE ! Déjà quatre semaines que nous respirons cet air pollué ! Combien de temps encore ?”, s’y plaint par exemple une commentatrice nommée Isa IG. Ce à quoi Frédérique Delacroix répond : “au port de pêche du Pertuis on a aussi les odeurs irrespirables, il faut faire quoi ou se rapprocher de qui pour signaler nos désagréments médicaux et autres ?”. Véro Bruna-Rosso Lovera ajoute même : “Oui aujourd’hui encore c’est irrespirable ! Depuis le 26/12 je fais des crises d’asthme rdv pris pneumologie ! Je ne décolère pas.” Et une autre internaute, Sam Antha, de conclure : “Il faut quoi ? Que ce soit les habitants qui éteignent ce feu ou c’est comment ?”
Il faut absolument déposer plainte contre X.
Didier Khelfa, maire de Saint-Chamas
Si les liens entre problèmes de santé et pollution atmosphérique sont parfois difficiles à établir, le maire de Saint-Chamas est bien conscient de la colère de ses administrés. Avant l’incendie, Didier Khelfa avait déjà alerté les services de l’État sur le non-respect des normes par cette entreprise nouvellement installée sur sa commune. Cette fois-ci, il compte bien saisir la justice. En tant qu’installation classée au titre de la protection de l’environnement (ICPE), l’entreprise n’était autorisée qu’à stocker 1000 mètres cubes de déchets banaux sur ce site, là où les services d’incendie et de secours en ont constaté 30 000 le jour du sinistre. “Il faut absolument déposer plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui, non-respect d’une installation classée ICPE et atteinte à l’environnement”, fulmine l’élu.
Plusieurs plaintes bientôt déposées
Plusieurs associations locales, dont le collectif Cistude, Étang nouveau, mais aussi l’Association de défense du golfe de Fos devraient se joindre à cette action, ainsi que les administrés qui le souhaitent. “Des plaintes ont déjà été déposées par des entreprises et des particuliers, j’espère que tout cela s’agrégera par la suite”, espère Didier Khelfa qui s’est rapproché d’une avocate spécialisée en droit de l’environnement, Julie Andreu. Celle-ci confirme : “Dans 10 jours maximum, nous aurons déposé la plainte pour la commune et les associations.”
De leur côté, les branches locales de l’association France nature environnement (FNE13 et FNE PACA) ont annoncé ce mardi en faire de même pour atteinte à l’environnement et non respect du code de l’environnement. “Le 26 décembre dernier, la commune de Saint-Chamas et ses habitant(es) devenaient malgré eux les victimes d’un dommage collatéral inédit sur ce territoire. […] Le dossier complet de dépôt de plainte au procureur de la République se fera en mains propres ce jeudi 27 janvier 2022”, ont-elles indiqué. Des procédures qui risquent de prendre des années, tandis qu’une enquête doit encore déterminer les causes de l’incendie et se pencher sur l’activité de cette entreprise. Pour l’heure, l’urgence est toujours de tenter d’éteindre les flammes.
Avec Suzanne Leenhardt
Commentaires
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Une société d’exploitation du gravière et sablière, se retrouve à stocker d’autres déchets : plastique, bois carton et passe de 10 000 à 30 000 m3 autorisé.
Un incendie durant plusieurs jours. A ce jour, la diffusion des fumées toxiques perdure. Des riverains en souffrance. Des pompiers en alerte et tout se décide en haut lieu !
Bien triste et grand respect pour les pompiers. En espérant que les chamassiens pourrons bientôt mieux respirer. Nous avons respiré les fumées de brûlures de câbles de cuivre, la poussière de métaux et je m’alarmais durant des années de cela mais malheureusement aucune écoute bien entendu.
En fait, rien ne me choque dans le milieu du recyclage et je constate qu’il y a beaucoup d’incendie dans ce milieu il n’y a qu’à faire une recherche pour se rendre de compte l’ampleur
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/gignac-nerthe-feu-industriel-cours-1609767.html
En fait les incendies industriels sont répertoriés en parcourant le net on trouve les informations
Ministère du développement durable – DGPR / SRT / BARPI
Un feu se déclare à la mi-journée dans le stockage de déchets verts d’un centre d’enfouissement de … N°43934 – 17/06/2013 – FRANCE – 13 – GIGNAC-LA-NERTHE.
N°44544 – 02/11/2013 – FRANCE – 13 – FOS-SUR-MER
E38.21 – Traitement et élimination des déchets non dangereux
Un feu se déclare vers 2h30 dans un bâtiment de tri de 2 000 m² d’un centre de traitement de déchets mis en
service en 2010 sur un terrain isolé de 18 ha sur une zone industrialo-portuaire. En quelques minutes, les flammes
attisées par le vent propagent le feu à une zone de stockage et maturation de compost (4 000 t sur 8 000 m²). Des
escarbilles incandescentes sont aspirées par les ventilateurs qui maintiennent les bâtiments en dépression,
propageant le feu à l’installation de traitement et désodorisation de l’air (biofiltres sur 3 000 m²). En moins d’une
heure, le feu gagne 1 autre zone de tri de 5 000 m² contenant des plastiques. Le feu progresse à la faveur de
bandes convoyeuses traversant des murs coupe-feu et de la charpente en bois lamellé-collé qui recouvre ces
derniers ; la chute de matériaux de charpente enflammés met le feu à 2 fosses de déchets ménagers (27 000 m³ sur
20 m d’épaisseur) vers 6h30.Un important dispositif est déployé ; 140 pompiers et 40 engins interviennent dans des
conditions difficiles : importance de la protection à assurer (digesteurs biogaz, incinérateur), débris des structures
partiellement effondrées, conditions météo, fumée épaisse et persistante. Les eaux d’extinction sont contenues sur
le site et réutilisées en circuit fermé. Le feu est circonscrit dans la soirée, l’incendie des fosses, du biofiltre et du toit
de la gare du site est éteint le 04/11 au soir. Une surveillance est maintenue jusqu’au 08/11. Malgré l’abondante
fumée émise principalement en direction de la zone industrielle, aucun risque immédiat n’est relevé pour la
population. Un organisme spécialisé dans la gestion des situations d’urgence est sollicité ; des prélèvements d’air,
d’eaux (souterraine et d’extinction), de sol et de végétaux sont réalisés dans les environs pour déterminer un
éventuel impact environnemental du sinistre (paramètres analysés : DCO, HAP, phtalates, PCB, dioxines/furannes,
métaux). Une campagne de surveillance du milieu marin sera également menée. Les analyses, malgré l’absence de
valeur de référence historique pour certains paramètres, ne montreront pas d’impact significatif des effets de
l’incendie sur l’environnement.Les centres de tri primaire et secondaire ainsi que le biofiltre et les 3 bâtiments les
abritant (18 000 m² au total) sont détruits. Deux digesteurs et l’incinérateur ont été préservés ; une ligne
d’incinération (caisson d’entrée d’air primaire d’un four) est endommagée vers 6 h par une explosion de CO
consécutive à la mise à l’arrêt du four 3 h plus tôt. Les dommages matériels et pertes de production s’élèvent à
plusieurs dizaines de millions d’euros. Une partie des déchets habituellement traités par le site seront envoyés dans
d’autres centres; le site fonctionnera à 85 % de ses capacités pendant 18 à 24 mois. D’après la presse, les experts
en assurance s’accordent sur un acte de malveillance ; l’exploitant porte plainte.L’analyse de la propagation rapide
du sinistre révèle plusieurs défauts de conception des installations (choix esthétiques ?) : – Murs coupe-feu ne
dépassant pas en toiture et traversés de convoyeurs pour partie seulement équipés de rideaux d’eau – Nombreux
éléments combustibles (éléments de façade, charpentes en bois, PVC…)- Surfaces de désenfumage et
compartimentage insuffisants- Malgré 200 détecteurs de fumée ou de flamme répartis dans les bâtiments et locaux
électriques, aucun dans la zone du départ de feu : l’alerte a été donnée par un détecteur dans un local électrique au
1er étage du bâtiment, alors que l’incendie avait déjà pris de l’ampleur- Bassins d’alimentation en eau suffisants en
quantité mais mal conçusLors de la reconstruction, les moyens de lutte incendie seront renforcés : création d’une
équipe de seconde intervention (avec ARI), ajout d’une lance canon de 2 000 l/min avec 2 réserves de 1 000 l
d’émulseur, ajout de prises d’eau pompiers supplémentaires dans les réserves et amélioration de la réalimentation
de ces dernières, doublement des canon à eau autour de la fosse à déchet et des trappes de désenfumage. Le plan
d’intervention interne est mis à jour avec le SDIS et la salle de contrôle commande est mise à l’abri des fumées.
N°44192 – 11/08/2013 – FRANCE – 13 – FOS-SUR-MER
E38.21 – Traitement et élimination des déchets non dangereux
Dans un centre d’incinération de déchets ménagers, un départ de feu se produit à 2 h : au moment où le grappin
saisit des déchets pour alimenter le four, le contenu s’enflamme. L’opérateur décharge rapidement les déchets
enflammés dans le four, mais quelques déchets incandescents retombent dans la fosse, générant plusieurs départs
de feu en surface de cette dernière. Le système de déluge du site et 2 canon à eau fixes sont activés, les pompiers,
arrivés à 2h20, ajoutent 2 lances. Les 2 lignes de l’unité de valorisation énergétique sont suspendues. Les différents
foyers sont éteints vers 8 h et l’intervention s’achève à 12h30. Compte-tenu de l’inflammation spontanée des
déchets lors de leur saisie, l’exploitant suppose la présence d’un déchet pyrotechnique ou d’aérosol inflammable
parmi les déchets ménagers. Il adresse un courrier à la communauté de communes pour rappeler l’interdiction
d’envoyer de tels déchets.
N°43934 – 17/06/2013 – FRANCE – 13 – GIGNAC-LA-NERTHE
E38.21 – Traitement et élimination des déchets non dangereux
Dans un centre de transit de déchets, un feu se déclare vers 2h45 dans un bâtiment de 2 500 m² abritant une ligne
de production de « Combustible Solide Recyclé » comprenant notamment un broyeur, un tapis roulant et un stock de
100 m³ de déchets de bois, de papiers et de cartons. Les pompiers circonscrivent l’incendie vers 5h15 avec 5 lances
dont 1 sur échelle, puis terminent l’extinction en fin de matinée et déblaient les lieux. L’incendie a détruit la ligne de
production et a détérioré le bardage périmétrique ainsi que quelques éléments de toiture. Aucune conséquence
humaine ou sociale n’est à déplorer. Un élu et un journaliste de la Provence se sont rendus sur place le matin
même. La cause du sinistre retenue après passage du SDIS et des experts est un court-circuit dans les armoires
d’automates (en amont de la consignation électrique de la ligne réalisée chaque soir). Les eaux d’extinction ont été
dirigées vers le bassin de rétention situé en partie basse du site avant d’être pompées pour élimination.
N°
N°41157 – 25/10/2011 – FRANCE – 13 – FOS-SUR-MER
E38.21 – Traitement et élimination des déchets non dangereux
Un feu se déclare vers 8h40 dans un trommel (cylindre de 20 m de long permettant le tri des déchets selon leur
taille) dans un centre d’incinération de déchets ménagers (UIOM). Les alarmes se déclenchent et les employés
actionnent l’arrêt d’urgence de la ligne de tri primaire. Ils interviennent avec des extincteurs ainsi que des lances RIA
et actionnent un rideau d’eau en début du trommel pour contenir les flammes. Les pompiers, sur place 20 min plus
tard, transportent à l’hôpital un employé intoxiqué par les fumées et protègent les autres bâtiments à l’aide de lances
sur échelle. Le sinistre est maîtrisé en fin de matinée. Le trommel contenait 40 m³ d’ordures ménagères ; l’incendie
pourrait être dû à la présence d’un déchet non conforme comme une fusée de détresse ou un déchet pyrotechnique.
L’exploitant signale qu’il ne peut contrôler le contenu de toute les bennes apportées sur le site. Un incendie de
déchets ménagers en fosse de stockage s’était déjà produit l’année précédente (ARIA 38364).
N°40583 – 23/05/2011 – FRANCE – 13 – MARTIGUES
E38.21 – Traitement et élimination des déchets non dangereux
Un feu se déclare vers 15h30 dans l’alvéole en exploitation dans la zone d’enfouissement d’un centre de traitement
de déchets ménagers. Les employés éteignent l’incendie en recouvrant la zone avec le stock de terre prévu à cet
effet à l’aide de chargeurs et de compacteurs. L’alerte est levée vers 16h30. Le gardien surveille l’alvéole durant la
nuit.
est sécurisée. Les déchets brûlés sont envoyé pour destruction sur un site spécialisé. Les eaux d’extinction dirigées
vers un bassin de rétention sont pompées par une société spécialisée le lendemain et le surlendemain pour être
envoyée en destruction. La toiture est en partie détruite ainsi que 2 convoyeurs, 1 pont roulant, 3 bennes, 1
semi-remorque et son tracteur ; une vingtaine de balles de carton ont brûlées. Le site arrêté le lendemain du sinistre
reprend partiellement son activité le surlendemain. Le stock de DIB , en attente de tri, provenait des apports des
déchetteries locales collecté la veille de l’accident. Une enquête de police est effectuée, mais l’hypothèse d’un
départ de feu accidentel reste privilégiée.
N°40206 – 22/04/2011 – FRANCE – 13 – SEPTEMES-LES-VALLONS
E38.21 – Traitement et élimination des déchets non dangereux
Un feu se déclare vers 11h15 sur un tas de déchets dans un centre de stockage de déchets non dangereux. Les
opérateurs du site étouffent le feu avec de la terre et en arrosant. Les pompiers, arrivés à 11h50, constatent la
présence de fumées et terminent l’extinction. L’exploitant reprend son activité en laissant une épaisseur de terre sur
la zone concernée.
Nombre d’accidents répertoriés :191 – 16/07/2015
N°40102 – 12/04/2011 – FRANCE – 13 – ISTRES
E38.21 – Traitement et élimination des déchets non dangereux
Un incendie se déclare vers 13h dans un tas de 500 m³ de déchets verts (compost) sur un centre de recyclage et de
tri de déchets ménagers. Un vent violent attise les flammes qui menacent le bâtiment de tri d’une capacité de 20 000
m³ et les environs du site (école, zone NATURA 2000 ..). Une dense fumée noire est perceptible à plusieurs
dizaines de kilomètres. Un dispositif composé de 92 pompiers et 17 camions-pompes, renforcé par des équipes de
la base militaire aérienne proche, protège le bâtiment de tri et éteint les flammes vers 18 h. Sur instruction des
services de secours, les riverains, dont une école, sont simplement confinés car les fumées sont jugées plus
désagréables que toxiques (feu de végétaux). L’armée décide cependant d’évacuer un de ses établissements
proches. Le lendemain, l’exploitant procède au déblai des tas de déchets qui ont brûlé. Les secours restent en
surveillance durant la nuit et procèdent à des reconnaissances toutes les 4 h pendant les 5 jours suivants, les
déchets pouvant brûler encore plusieurs semaines comme l’a montré un précédent incendie plusieurs années avant.
Un employé et 1 pompier sont légèrement blessés lors de l’intervention. Plus de 100 000 m³ de déchets ont brûlé et
2 ha de broussailles et de pinèdes ont été détruits. Le choc d’une tractopelle sur une fusée de détresse maritime
abandonnée par erreur dans le tas de déchets verts est à l’origine de l’incendie….
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Un voyage dans le temps et dans l’espace. Ce pourrait être un article des années soixante sur un pays d’africasiemeriquedusud mal parti.
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