À Noailles, les habitants d’un hôtel taudis évacués et enfin pris en charge
À Noailles, l’ancien hôtel Univers situé au 18 rue des Feuillants a été évacué hier après-midi, ses planchers menacent de s’effondrer. Soumis à des conditions de vie de plus en plus indignes, les 34 habitants ont été pris en charge par la Ville et l’État malgré l’absence de bail et de quittance.
Les habitants attendent des camionnettes des services de la Ville pour pouvoir déménager. (Photo : ML)
Commentaires
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Soit la mairie est ignorante, soit elle fait de la communication politique.
On lui souhaite en toute hypothèse bon courage pour récupérer les frais de relogement auprès du propriétaire des lieux : si les occupants étaient sans droit ni titre, alors il n’est nullement tenu de les reloger en cas d’arrêté de mise en sécurité et c’est la procédure DALO qui s’applique, sous la responsabilité du préfet.
Ce sont donc les impôts des Marseillais qui vont dans un premier temps financer le logement à l’hôtel de tous ces malheureux sans papiers (puisqu’ils ont été déboutés du droit d’asile).
Puis, quand la mairie se sera rendu compte de sa méprise, ou, plus probablement, hors des caméras, elle demandera des comptes au préfet puisque c’est in fine lui qui est responsable du relogement de ces personnes (et de leur expulsion du territoire aussi, ça tombe bien). Ce seront alors les impôts de tous (enfin, de ceux qui en payent…) qui serviront à payer les hôteliers.
Cette façon de dépenser l’argent du contribuable et cette belle création de valeur devraient être une inspiration pour tous!
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Et alors?
Vous voulez que qui paye?
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Ben oui, vraiment honteux que nos impôts servent a assurer solidarité et cohésion sociale, vaut mieux acheter des caméras avec !
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Ben oui, l’argent du contribuable sert à la solidarité nationale. Le contribuable finance ainsi des écoles même quand il n’a pas d’enfant, des routes même quand il n’a pas de voiture, la prise en charge de personnes humaines dans le besoin même quand il pense que ça ne crée pas de valeur.
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@Electeur du 8e ©
Tout ne crée pas de valeur, j’en conviens. Et les services publics existent précisément pour assurer la fourniture de services non marchands.
D’ailleurs, je n’ai pas écrit (ni ne pense) que les personnes dans le besoin ne sont pas créatrices de valeur. En revanche, dans le cas présent, je trouve absolument ubuesque la manière avec laquelle de l’argent public est dépensé : non pas pour aider ces malheureuses personnes à trouver une solution durable à leurs problèmes, mais pour enrichir des hôteliers.
Exemple similaire au Royaume-Uni : https://www.dailymail.co.uk/news/article-12208129/Hotel-tycoon-rakes-nearly-100-000-day-scoring-contracts-house-migrants.html
C’est véritablement choquant.
Donc mon point n’est pas de savoir s’il faut aider des personnes dans le besoin (il le faut) mais comment le faire. En l’espèce, c’est du gaspillage.
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14 ménages, 26 adultes et 2 enfants….34 habitants !
depuis des années, logés dans un hotel insalubre.
ah les beautés de l’habitat indigne et discret ; surtout discret !!!
heureusement qu’ils sont pris en charge par la ville et l’état !
ça devrait suffire des années dans ces conditions, même déboutés du droit d’asile ce ne sont pas des animaux !
j’ai honte de mon pays, de ma ville, quand on a ce genre d’info.
et si mes impôts (oui, j’en paye) servent à ça, je suis solidaire complètement. je préfère payer pour ces gens là que pour le cice qui devait créer des emplois (création de valeur !) et qui ne ruisselle pas !
autre solution, un bateau, et on les fiche à la mer ! …quoique il faudrait payer le bateau.
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Quand on est débouté du droit d’asile, on rentre dans son pays et on n’occupe pas sans droit ni titre le bien d’autrui. Et si on n’a pas les moyens économiques de le faire, ce qui est tout à fait possible, alors il est parfaitement sain et normal que le contribuable prenne ce retour à sa charge.
En revanche, il est regrettable que le contribuable héberge à l’hôtel des personnes pour lesquelles une juridiction indépendante a rejeté le droit de s’installer en France et qui n’ont en outre pas le droit de travailler sur le territoire, donc qui ne pourront pas sortir de la misère dans laquelle elles se trouvent aujourd’hui par le travail légal.
L’utilisation de l’argent du contribuable pour une durée indéterminée et surtout pour ne pas traiter le problème de fond est simplement aberrante. En effet, ces personnes ne sont pas éligibles à un logement social puisqu’elles sont sans papiers. Quand bien même, on connaît la situation catastrophique de l’offre de logement social à Marseille.
Donc, au-delà des principes humanistes qui nous animent, que vont concrètement devenir ces personnes? Rester à l’hôtel ad vitam eternam? Travailler illégalement pour tenter d’obtenir une régularisation? On marche sur la tête.
Et si ces malheureuses personnes ont dû subir cette situation de mal logement pendant si longtemps, c’est avant tout parce que les pouvoirs publics ont été incapables de traiter leur demande d’asile dans un délai raisonnable, puis, le cas échéant, de les expulser, et de poursuivre en parallèle les marchands de sommeil qui ont honteusement profité d’eux et du flux perpétuel de misère qui arrive dans la ville.
Donc vous avez bien raison d’avoir honte de votre pays.
Enfin, oui, le CICE est un scandale. Il n’aurait jamais dû exister. Il ne fonctionne pas, en tout cas pas dans les termes annoncés initialement.
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J’entends bien vos arguments et je les trouve cohérents.
Cependant cessez de dire brutalement : « déboutés du droit d’asile, on rentre dans son pays… » vous savez bien que ce n’est pas si simple ! et encore moins évident.
Et puis selon l’article cela fait longtemps qu’ils ont été déboutés, et pris en charge par des assoc qui sont parfois fort démunies, qui peut être représentent le dossier de demande du droit d’asile, le temps passe et la situation de précaire, devient galère et se pérennise….et ce n’est sûrement pas retailleau, à marseille bientôt, qui va aider à solutionner humainement cette situation. selon lui plus de la moitié sont des délinquants…
Aucun lieu d’accueil n’est prévu, ou si peu, pour les personnes dans cette situation. Alors oui, des solutions qui ouvrent la porte à des abus sont les seules, au grand plaisir des marchands de sommeil, en oubliant la dignité de ces personnes ; et ça ne gêne aucune de nos institutions, qui de toute façon gaspilleront de la sorte l’argent public sans prendre la peine d’envisager un accueil décent.
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La charte charge la Ville d’héberger les personnes présumées occupantes de bonne foi, et donc de les prendre en charge à frais perdus si l’occupation se révèle illégale, le temps de statuer. Mais la charte ne peut cependant dépasser les lois et amener la Ville à exercer hors de ses compétences. La durée de ces ponts entre urgence et Dalo doit rester raisonnable, et les autres partenaires institutionnels faire leur part.
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