À Luminy, l’entreprise de biopharma Veracyte lâchée par sa maison-mère américaine
Lâchée par sa maison-mère américaine, la société marseillaise spécialisée dans les tests de dépistage du cancer Veracyte est menacée de liquidation. Un coup dur pour les 164 salariés du site de Luminy.
Peut-être aussi ce “lâchage” fait-il partie des effets secondaires de la folie protectionniste de “Trump-la-mort” qui a saisi les États-Unis et leurs entreprises.
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C’est Donald ou Picsou?
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Le Roi est nu. S’il s’avère que cette entreprise (la seule start-up de taille industrielle du technopôle de Luminy) dépose son bilan, alors il faudra vite faire le bilan des politiques économiques menées par les élus marseillais et métropolitains depuis 40 ans. Que restera t-il comme emplois industriels pour nos enfants ? RIEN. Marseille est sans doute la ville qui a la plus faible densité d’entreprises industrielles en France. Et les conséquences en termes de cohésion sociale sont dramatiques. Sans emplois industriels, aucune possibilité d’amélioration de la richesse des marseillais (hors spéculation immobilière).
Au moment où on commence à peine à comprendre que la réindustrialisation est vitale pour notre pays, Marseille parait bien mal placée : pas de foncier, manque de personnel qualifié, incompétence des Élus, priorités au tourisme et à l’immobilier, etc.
Vont-ils se réveiller. Je me souviens avoir lu le bilan à mi-mandat de M. Payan. Son titre ; Marseille est de retour… Mais M. Gaudin, pendant 25 n’avait pas fait mieux de toutes façons.
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En l’occurence c’était une entreprise américaine 🙂
Je ne comprends pas votre raisonnement ni le rapport entre la cohésion sociale, l’emploi industriel, et la richesse des Marseillais…mais je ne suis pas économiste
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Vous visez juste : il n’y a plus d’emploi à Marseille que de services et chez quelque armateur roi de la ville. Sans compter l’industrie des transferts sociaux. Alors qu’il y a 100 ans la ville était une ruche autosuffisante dans de nombreux domaines (confection, chaussures, mecanique, mobilier, légumes), et exportatrice. Depuis la 2ème guerre mondiale, tout a été détruit. C’est impressionnant
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En fait, où donc ces kits étaient fabriqués? Certainement pas dans les locaux de Luminy qui n’abritaient que des services administratifs. Notre gabian préféré a-t’il une réponse?
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Vous visez juste : il n’y a plus d’emploi à Marseille que de services et chez quelque armateur roi de la ville. Sans compter l’industrie des transferts sociaux. Alors qu’il y a 100 ans la ville était une ruche autosuffisante dans de nombreux domaines (confection, chaussures, mecanique, mobilier, légumes), et exportatrice. Depuis la 2ème guerre mondiale, tout a été détruit. C’est impressionnant
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Entièrement d’accord et c’est la réponse à @RML. Ce sont les emplois industriels (ouvriers, techniciens, cadres) qui forment la base de la cohésion sociale et territoriale. À la différence des emplois de services, ils sont bien rémunérés et bénéficient de bonnes perspectives d’évolution (car leur productivité augmente). @Oreo pour préciser ce que vous dites, j’ai lu quelque part que Marseille importe plus de 95% de ce qu’elle consomme. C’est le record de France.
Dernière info, nous venons d’apprendre que la marque Kaporal (prêt à porter) est liquidée (elle ne fabriquait quasiment rien à Marseille de toutes façons).
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