À Édouard-Toulouse, les cris d’alarme d’un hôpital psychiatrique à la dérive
Depuis plusieurs mois, les incidents se multiplient dans l'hôpital psychiatrique des quartiers nord. À l'intérieur, nombreux sont ceux qui dénoncent de graves problèmes de fonctionnement, au premier rang desquels une importante pénurie de médecins.
L'une des chambres d'isolement récemment refaite de l'hôpital Edouard Toulouse. Ce qui n'est pas le cas de la majorité. (Photo : Violette Artaud)
L’accès y est facile. À quelques centaines de mètres de la sortie d’autoroute de Septèmes-les-Vallons, les barrières s’ouvrent quasi-automatiquement sur les 17 hectares de l’hôpital psychiatrique Édouard-Toulouse. Bien que très arborés, les extérieurs des pavillons sont quasiment déserts. Dans l’enceinte des bâtiments, les mouvements aussi sont peu fréquents. En ce jour d’hiver ensoleillé, quelques patients s’aèrent dans les cours intérieures, voire, tentent une partie de ping-pong. Quand les effets des médicaments ne les écrasent pas sur les bancs, marches, ou directement au sol.
“Je suis ici depuis très très très longtemps”, tient à dire une dame visiblement agitée. Dans un flot de parole plutôt agressif elle vise un infirmier “si gros que son cœur n’a plus de place”. Elle est bipolaire, en phase maniaque, des infirmiers l’entourent. D’autres patients, en chambre d’isolement ceux-là, toquent sur le verre ultra épais de la minuscule fenêtre qui donne sur un couloir. Un jour comme un autre à Édouard-Toulouse. Mais depuis quelques mois, ce centre hospitalier des quartiers Nord est le théâtre d’incidents à répétition. Incidents qui, selon plusieurs médecins et soignants interrogés par Marsactu, sont les symptômes d’importants problèmes de fonctionnement.
15 postes de médecins vacants sur 67
Le 8 février, une patiente met le feu à sa chambre. Le 25 janvier, une soignante est menacée de mort. Le 24 janvier, un malade s’introduit dans l’hôpital avec un couteau. En septembre, un patient s’immole, dans l’enceinte de l’hôpital… Un plan de sécurité est actuellement en cours de déploiement. Mais parmi les équipes soignantes et médicales, ils sont nombreux à penser que le mal est plus profond et à décrire une situation délétère. Les explications sont, dit-on “multi-factorielles”. Le contexte national qui a engendré de nombreux mouvements de grève dans la plupart des hôpitaux publics français revient sans cesse dans les discours. Mais s’ajoute à cela des spécificités propres à cet hôpital, qui semble plongé dans une spirale infernale.
Édouard-Toulouse est un centre hospitalier non universitaire et n’est pas rattaché à l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Il comprend aussi une quarantaine de structures dites extra hospitalières, qui maillent le nord et le centre de la ville. Cet étalement géographique est censé correspondre à une politique de soin sectorielle, autrement dit, avec un découpage territorial pour une prise en charge “au plus près du malade”. 1er, 2e, 3e, 13e, 14e, 15e, 16e arrondissements, les Pennes-Mirabeau et Septèmes-les-Vallons : la population susceptible de se faire soigner à Édouard-Toulouse représente environ 380 000 habitants, parmi les plus pauvres. Du côté des acteurs de la prise en charge, c’est en revanche une pénurie de médecins qui frappe l’hôpital. Le plus grave symptôme de sa crise.
Dans une motion datant d’octobre, la commission médicale d’établissement qui réunit l’ensemble des médecins d’Édouard-Toulouse prévenait : “La commission tient à alerter une nouvelle fois les pouvoirs publics sur la situation de très grave pénurie médicale que connait l’établissement”. On y lit encore : “Un courrier signalant l’atteinte d’un seuil critique dès le début 2020 et une demande de rendez-vous ont été adressés à l’Agence régionale de santé il y a plus d’un mois. Ils sont restés sans réponse.” Pour beaucoup, ce seuil est atteint. 15 postes de praticiens hospitaliers sur 67 sont vacants.
“Personne ne veut bosser ici”
“L’effectif a baissé de 30 % en quelques mois et nous avons du mal à recruter, indique Alain Abrieu, psychiatre chef de pôle à Édouard-Toulouse et président de l’union syndicale des psychiatres. Je ne suis pas très optimiste, j’ai le sentiment que nous avons touché le fond, et que nous creusons encore.” Selon certains syndicalistes, la pénurie ne concernerait pas que les médecins mais toucherait l’ensemble des soignants. “Les jeunes infirmiers ne restent plus, ils préfèrent le libéral, c’est plus juteux. Quand ils arrivent ici, ils voient les conditions de travail difficiles et s’en vont”, constate Hervé Karagulian, infirmier représentant du personnel qui travaille ici depuis plus de vingt ans. Une analyse que réfute la direction : bien que consciente de la pénurie médicale elle préfère parler d’un “turn-over” des infirmiers et infirmières, moins alarmant que les départs non remplacés de médecins.
“Depuis que je suis arrivé le 7 janvier, j’ai cherché des psychiatres tous les jours, commente Thierry Acquier, fraîchement nommé directeur de l’hôpital. Les moyens financiers sont là, si 15 médecins se présentent je les embauche tout de suite.” L’exode des médecins et soignants vers le privé est un phénomène national. Mais à Marseille, Édouard-Toulouse semble particulièrement touché. “À Valvert [centre hospitalier du 11e, ndlr], ils n’ont pas de problème de recrutement”, compare Alain Abrieu. “Il peut y avoir un manque d’attractivité lié au territoire. Les quartiers Nord font peur, regrette le directeur. Les gens préfèrent aller à Montperrin à Aix, ils pensent qu’ils vont être sur le cours-Mirabeau.”
Dans les couloirs d’Édouard-Toulouse, on fait aussi le lien entre la pénurie médicale et la localisation de l’hôpital, plus précisément, la population précaire qui réside dans le secteur couvert par l’établissement. “Le volet social, psychique, les conditions familiales des patients sont compliqués, raconte une soignante, sous couvert d’anonymat. Ce qui peut être contenu là où il y a un tissu social et familial est ici grossi à la loupe. Pour accepter d’être chef de service à Édouard-Toulouse, je peux vous dire qu’il faut y croire, beaucoup.” Une collègue la rejoint : “Personne ne veut bosser ici. Il y a un effet du territoire sur les pavillons. On a parfois l’impression d’être dans une cité. Certains patients sont armés, l’hôpital est une plaque tournante [de la drogue, ndlr].”
“Là bas, rien ne marche!”
Pour parfaire le tableau, Kader Benayed, infirmier à Édouard-Toulouse et secrétaire général de Sud Santé ajoute : “j’exagère à peine si je dis qu’un patient chez nous en vaut 10 ailleurs.” Dans un rapport rendu en 2017, le contrôleur des lieux de privation de liberté porte aussi un regard sur la population soignée à Édouard-Toulouse. “Les plus pauvres de l’agglomération et les plus abimés par leurs conditions matérielles et sociales de vie” y sont soignés, écrivait-il. La précarité complique-t-elle le soin ? Les psychiatres refusent-il de soigner une population qui comporte les cas les plus lourds ? En dehors d’Édouard-Toulouse, certains professionnels portent un regard différent sur les difficultés que connait cet établissement. Est notamment pointée une question d’approche médicale, où l’hospitalisation du patient serait centrale, là où la psychiatrie actuelle s’oriente vers plus d’autonomie des malades.
“Personne ne veut aller là-bas parce que la psychiatrie qui y est pratiquée date du moyen-âge”, juge un psychiatre de l’AP-HM. “Ils partent du principe que l’hospitalisation est un soin alors que c’est un échec du soin. Les prescriptions ne sont pas adaptées, rien ne marche ! C’est très paradoxal avec l’histoire d’Édouard Toulouse…”, poursuit-il, en référence au célèbre médecin qui ouvrit le premier service de soin ambulatoire et obtint que le terme “asile” soit remplacé par “hôpital psychiatrique”. Un avis partagé par d’autres spécialistes marseillais.
“Se passer de l’hospitalisation pour accueillir le moment de souffrance le plus intense est un leurre”, nous répond-on à Édouard-Toulouse. Qu’elle soit la conséquence d’une querelle de spécialistes, de la localisation de l’hôpital ou des deux – le tout s’inscrivant dans un contexte national difficile – la pénurie médicale que connaît Édouard-Toulouse pèse lourdement sur les soignants, mais surtout, sur les soignés.
Harakiri
Craignant de ne plus pouvoir assurer la sécurité, les médecins d’Édouard-Toulouse ont eux-même demandé et obtenu, en décembre dernier, le gel d’une trentaine de lits à l’Agence régionale de santé (ARS). “Nous avons demandé le gel pour pouvoir avoir le temps de voir les patients. Nous étions complètement coincés, c’était comme se faire harakiri”, s’explique Alain Abrieu. Pour Yves Guillermain, psychiatre président de la commission médicale d’établissement, il s’agissait d’un “cri de désespoir”. “Nous avons maintenant atteint le seuil où il va être difficile de rattraper une dynamique positive, s’inquiète le médecin. Moins il y a de psy, plus on va devoir réduire l’offre de soin et plus il y aura plus une forte proportion de patients hospitalisés sans consentement, [qui sont prioritaires, ndlr]. Il y aura donc plus de pression sur le conditions de travail des médecins, qui vont vouloir partir.”
Dans son rapport de 2017, le contrôleur des lieux de privation de liberté évoquait déjà “une proportion importante [de patients placés en soin sans consentement], dépassant 60 % des admissions en moyenne”. La suite du document, qui fait, elle, référence aux chambres d’isolement réservées à ces patients fait froid dans le dos. “Le recours à l’isolement est important, en nombre et en durée, dans des conditions matérielles souvent indignes et selon des procédures mal tracées”, écrit le rapporteur.
“La plupart des chambres d’isolement sont des lieux indignes. L’habillement est parfois avilissant (nudité, seulement la couverture), la température n’est pas toujours adaptée. Il a été rapporté que le recours à des sédatifs pour accompagner l’isolement au moment de crise se poursuivait une fois celle-ci réduite ; un des motifs de cette poursuite était de permettre au patient de supporter ces conditions d’isolement humainement insupportables”…
Depuis, plusieurs chambres ont été refaites, précise le directeur de l’établissement qui estime ce rapport alarmiste et peu fidèle à la réalité. Sur place, Marsactu a effectivement vu deux types de lieux d’isolement : une chambre récemment refaite à neuf avec une touche de décoration en mosaïque autour des sanitaires et une autre, avec moisissures et toilettes à la turque.
En 2019, 8891 patients ont été vus au moins une fois à Édouard-Toulouse, 1094 ont été hospitalisés. Presque la moitié de ce millier est en soin sans consentement, à la demande du représentant de l’état (126) ou celle d’un tiers (296).
“L’ancienne direction a nourri les dysfonctionnements”
Les patients ne sont pas plus violents, ils le deviennent parce qu’on ne peut plus les accueillir
Une psychologue d’Édouard-Toulouse
Pour les autres en revanche, difficile d’accéder au soin : “en pédopsychiatrie, il y a 150 personnes sur la liste d’attente. Un enfant peut attendre un année entière avant d’être reçu”, décrit l’une des soignantes citées plus haut. Pour les CMP, centres médico-psychologiques rattachés à l’établissement, il faut parfois plus de quatre voire cinq mois pour obtenir un rendez-vous, précise Hervé Karagulian. Mais la pénurie de médecins et la fermeture de lits qui en découle impacte aussi la qualité de l’accueil. “La fermeture des lits est dramatique, cela va augmenter le turn over des patients, nous n’allons plus pouvoir les accueillir dans de bonnes conditions, s’inquiète une psychologue. Les conséquences sont ces actes de violences, les incendies, les intrusions avec des armes. Les patients ne sont pas plus violents, ils le deviennent parce qu’on ne peut plus les accueillir dans le dernier endroit où l’on est censé accueillir la crise.”
Plus le temps d’accueillir, ni même de se parler entre médecins et soignants : nombreux sont ceux qui regrettent le manque de communication dans les équipes, pourtant “fondement de ce métier”. “Le lien de causalité linéaire entre les incidents et les problèmes de fonctionnement n’est pas aussi évident. En revanche, le manque de communication autour de ces incidents montre bien que l’hôpital va mal”, appuie le psychiatre Alain Abrieu. “Il y a eu une espèce d’omerta pendant des années. De fil en aiguille, la crise s’est développée et elle est maintenant à son paroxysme, analyse une source qui connaît bien les rouages de l’hôpital, sous couvert d’anonymat. L’ancienne direction était autocratique et extrêmement hiérarchique, elle a nourri les dysfonctionnements. Cette autorité s’est appuyée sur l’ARS. Aujourd’hui, le décor de Potemkine explose.”
“Porter le collectif”
L’ARS répond quant à elle que “le management d’un établissement de santé relève de la responsabilité des directeurs d’établissement” et qu’elle “n’a pas vocation à se substituer à l’équipe de direction”. Non sans se contredire, celle-ci précise toutefois que la situation gagne à s’améliorer : “Depuis l’arrivée d’un nouveau directeur, l’ARS a fixé avec lui de nouvelles orientations, parmi lesquelles la mise en place d’une nouvelle équipe et d’un nouveau projet médical. Un travail est mené avec la direction pour améliorer les conditions de travail du personnel et la sécurité du site, dans le respect des droits des patients.”
Conscient de cette crise, le nouveau directeur d’Édouard-Toulouse cristallise tous les espoirs. Il dit lui-même vouloir redresser la barre. “Je veux essayer de gérer un maximum avec les chefs de pôles, redonner du sens au travail. Pour pallier cette crise tendue sur le plan médical, il va falloir être capable de porter le collectif”, se retrousse-t-il les manches. Jusqu’ici directeur PACA de la fédération hospitalière de France, Thierry Acquier n’est pas médecin lui-même. Il va pourtant falloir soigner l’hôpital afin de pouvoir soigner les malades.
Commentaires
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Très intéressant article…
Je suis étonné de l’avis des pratiques de l’AP-HM. Ses services psychiatrie sont continuellement plein de personnes hospitalisées…
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Votre photo est celle d’une chambre d’isolement, vous auriez dû le préciser !
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Vous avez raison, ceci est une erreur d’inattention. Voilà qui est fait. Merci pour votre vigilance.
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“Il va pourtant falloir soigner l’hôpital afin de pouvoir soigner les malades”.Violette Artaud, votre phrase conclusive— qui synthétise l’état de carence du fonctionnement de cet hôpital— est pleine de désespoir pour les familles de celles et ceux qui espèrent un secours des services publics.Notre société, indifférente,deviendrait elle même folle,si elle abandonne les soins de ses malades mentaux les plus profonds.Bravo à Marsactu pour avoir mis un coup de projeteur dans ce haut lieu où se disputent la souffrance et la déchéance humaine.
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Un article, bien écrit, qui tente de répondre à des question relevant du fait divers pour soulever les problème de l’hospitalisation psychiatrique , mais hélas sans aller sur le cœur du sujet. Quelle est la réponse donnée par notre pays au traitement des personnes touchées par des maladie psychiatrique ? Quel est notre choix sociétal et politiques, (à l’inverse de l’Italie ou des USA) ? Où va-t-on finalement ?
Vous citez “selon plusieurs médecins et aide soignants interrogés :
je ne vois que le directeur de l’hôpital (pas médecin), le responsable syndicat Sud, un infirmier représentant du personnel, et le Psychiatre chef de pôle. Soit deux infirmier et un médecin. Ce qui serait suffisant si l’article ne s’autorisait pas des on-dit, faisant parler sa plume au nom de citations rapportées et de sources peu citées afin de créer de la densité .
Ainsi est-il écrit que “les explications sont “dit-on, multi-factoriel”… (dit-on ?!) ; “que (cela ) revient dans plusieurs discours” (lesquels, de qui…?)
“Selon certains syndicalistes”, …(lesquels? Quelle est leur fonction ?)
…”raconte une aide soignante sous couvert d’anonymat”… “Sa collègue la rejoint (qui ? Est-elle anonyme aussi ? ) qui annonce que “l’hôpital est une plaque tournante de la drogue”. Nous sommes dans Netflix ? Quel grave propos retranscrits sans chiffres ou éléments pour étayer les considérations et ressentis d’une seule personne !
” En dehors de l’hôpital certains professionnels portent un regard… (certains ? Qui, faisant quoi ? °
…”un avis partagé par d’autres spécialistes marseillais” (lesquels? où travaillent-ils ?)
Enfin une cerise sur le gâteau :
« Personne ne veut aller là-bas parce que la psychiatrie qui y est pratiquée date du moyen-âge », juge un psychiatre de l’AP-HM. (Lequel ?quel structure, quel expertise pour être cité ? ). Et votre journaliste de rallonger quatre ligne de on-dit de cet inconnu : « Ils partent du principe que l’hospitalisation est un soin alors que c’est un échec du soin. Les prescriptions ne sont pas adaptées, rien ne marche ! C’est très paradoxal avec l’histoire d’Édouard Toulouse… », … Un avis partagé par d’autres spécialistes marseillais”.
ici encore lesquels ?
Et je ne ne suis qu’à la moitié de l’article.
Si le journalisme consiste a écrire et faire parler des inconnus, à invoquer des spécialistes dont on taira le nom, ou des sources toujours cachées, ce n’est pas du journalisme. J’espère que vos autres articles, que je découvre, seront moins “légers” et plus riches que celui-ci.
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C’est un reportage pas un interview (voir le Petit Larousse) !
Merci à Marsactu d’en avoir parlé. C’est un problème douloureux et inhumain; MAINTENANT c’est AUX RESPONSABLES d’AGIR
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Bonjour,
L’un des principes fondateurs du journalisme s’appelle la protection des sources.
Tant que cela est possible, nous tâchons de délivrer à nos lecteurs l’identité des gens qui nous parlent. Cependant, il arrive parfois que certaines personnes puissent se retrouver dans des situations délicates en nous confiant leur point de vue ou observations (par rapport à leur emploi par exemple).
Taire leur nom ou fonction n’a pas pour but de “créer la profusion” des témoignages (j’ai d’ailleurs tâché de préciser “citée plus haut” quand il s’agissait de source déjà citée). Si je n’ai pas systématiquement cité mes sources, c’est pour les protéger.
Enfin, chaque citation écrite ici, et dans l’ensemble de notre journal d’ailleurs, sont des paroles prononcées par des sources bien renseignées sur le sujet en question. Nous aimerions parfois que cela ne soit qu’une série Netflix. C’est, souvent malheureusement, la réalité.
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