À deux dans un T5 : 111 000 logements sous-occupés dans la métropole

Actualité
le 10 Juil 2025
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Plus de 100 000 logements sont fortement sous-occupés dans la métropole Aix-Marseille-Provence, dont 25 000 à Marseille même, selon un rapport de l'Insee. Un chiffre en nette progression.

111 000 logements sont "sous-occupés" dans la métropole, selon l
111 000 logements sont "sous-occupés" dans la métropole, selon l'Insee. (Photo : ES)

111 000 logements sont "sous-occupés" dans la métropole, selon l'Insee. (Photo : ES)

La “sous-occupation” des logements est, pour la première fois, l’objet d’une étude, à la suite d’un partenariat entre l’Insee — Institut national de la statistique et des études économiques — et la métropole Aix-Marseille-Provence. Il en ressort des données inédites. Présenté à la presse le mardi 7 juillet en présence de David Ytier, vice-président de la métropole délégué au logement, à l’habitat et à la lutte contre l’habitat indigne, le rapport révèle des chiffres significatifs, et en forte hausse : quelque 110 000 logements sont sous-occupés dans l’aire métropolitaine. La méthodologie de l’Insee qualifie de “sous-occupés” les logements ayant une à plusieurs pièces de plus que convenu par rapport à ...

Commentaires

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  1. tj13 tj13

    Etude inutile dans un état démocratique.

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  2. Malleus Maleficarum Malleus Maleficarum

    Etude inutile puisque “90% [des gens en sous-occupation] sont propriétaires”. Autrement dit rien à imposer par la collectivité, car oui on a le droit de vivre seul dans 150 m2 dans son propre appartement.

    Elle a coûté combien cette étude ?

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    • julijo julijo

      Oui c’est mon cas, mes enfants ont bien heureusement grandi et sont partis, pas bien loin, mais ils ne sont plus chez moi.
      Je suis propriétaire contribuable selon mes revenus et je paye une taxe foncière fort élevée…..,(Et bien entendu je n’ai pas acheté un logement social !!!.) Je voudrais bien voir qu’on me dise que je “sur-occupe” !!!!!

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    • julijo julijo

      Ou plutôt “sous occupe”……😂😂

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  3. Bernard LAMIZET Bernard LAMIZET

    Juste histoire de savoir, comme ça, en passant, elle habite dans un appartement de quelle surface, notre bien-aimée présidente du Conseil général et de la métropole ?

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  4. Forza Forza

    Je me permets de rajouter le lien sur l’étude nationale :
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/8606928#onglet-1
    C’est à la fois intéressant et utile d’identifier ce facteur pour compléter la liste de ceux régulièrement évoqués lorsqu’on parle de la crise du logement actuelle : vacance (structuelle ou pas), AirBnb & Co, réhabilitation, construction neuve… ne serait-ce que pour confirmer que non, la crise ne vient pas seulement du fait que “on ne construit pas assez” et ne se résoudra donc pas durablement comme ça non plus, contrairement à ce que voudraient nous faire croire certains acteurs de la promotion immo et du BTP… qui plus est vu la durée de vie en bonne santé des constructions en question 🤨
    En revanche les leviers sur cette question de la sous-occupation sont évidemment limités, sauf peut-être à aider financièrement et logistiquement des personnes qui seraient prêtes à bouger mais n’en n’ont pas ou plus l’énergie ?

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  5. Marion Maulet Marion Maulet

    En tant que propriétaire il me semble que je fais ce que je veux, que l’on régule le logement social me paraît possible, puisqu’il est financé en partie avec nos impôts, mais alors il faut inciter et aider les gens à changer de logement, à partir d’un certain âge cela paraît parfois insurmontable par les soucis que cela implique, le déménagement, les changements d’abonnements et surtout il faut maintenir les gens dans leur quartier on ne peut pas couper les gens de leur vie.
    Je me demande ce qu’a coûté cette étude. est-ce encore une usine à gaz ou un objet vraiment utile ?

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  6. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Je ne vois pas trop quelles conclusions pratiques on peut tirer d’une étude qui constate que 90 % des logements sous-occupés sont occupés par leurs propriétaires. Pour que ceux-ci les quittent et aillent loger dans plus petit, faudrait-il encore qu’ils en aient envie, qu’ils trouvent dans leur quartier un appartement qui leur convienne dans un immeuble qui leur plaise – on sait le nombre d’immeubles en mauvais état qui caractérisent le bâti marseillais -, que leur appartement “sous-occupé” n’accueille pas régulièrement leurs enfants et la famille de ceux-ci…

    C’est plus une question de choix personnel que de contrainte, et la notion de “parcours résidentiel bloqué” me paraît discutable dans ce cas.

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    • Pascal L Pascal L

      Concernant le parcours résidentiel bloqué,on peut cependant noter l’influence des taxes de mutation sur la faible mobilité des ménages français propriétaires de leur logement. Pour des raisons professionnelles j’ai acheté 3 maisons et vendu 2, j’ai à chaque fois perdu 5 % de la valeur immobilière.
      Ma fille qui vivait en Angleterre à changé 3 fois de maison mais la taxe est 10 fois plus faible, cela change nettement la donne.

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  7. Benjamin CLASEN Benjamin CLASEN

    Moralement, il n’est pas acceptable que certaines personnes vivent avec autant d’espace alors que leurs voisins du même territoire sont esquichés comme des sardines. Et rien n’interdit à un propriétaire d’avoir des notions de morale voire des actions qui en découlent.

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  8. Patafanari Patafanari

    Pourquoi pas ? Vers des appartements communautaires à la soviétique, après la civilisation du vélo généralisé, comme la Chine des années 60 ? Qu’ advienne la décroissance et l’ expiation de nos fautes par l’ eschatologie d’une souffrance perpétuelle. Amen

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