La justice rejette à nouveau la demande de réparation d’Albert Corrieri, travailleur du STO
Ce mardi 18 mars, le tribunal administratif de Marseille a rejeté le recours d’Albert Corrieri, 102 ans et ancien travailleur du service du travail obligatoire (STO), institué par le régime de Vichy, indique La Provence. Il réclamait une indemnisation de 43 200 euros, soit 10 euros de l’heure au titre de sa rémunération à l’État pour ses deux années de travail forcé pendant la Seconde Guerre mondiale en Allemagne. En mars 1943, Albert Corrieri n’a que 21 ans lorsqu’il est arrêté par les Allemands dans le cadre du STO. Il passera 18 mois dans un camp à travailler pour une usine chimique dans des conditions très dures afin de soutenir l’effort de guerre allemand. Le tribunal a jugé irrecevable la requête du Marseillais “qui n’a pas la qualité de déporté au sens de la loi du 26 décembre 1964”.
Il ne peut donc pas soutenir que “le travail forcé dont il a fait l’objet du 13 mars 1943 au 15 avril 1945 constitue un crime contre l’humanité, ni bénéficier d’imprescriptibilité”, développe le jugement cité par La Provence. Tandis qu’à son audience du 25 février, l’avocat d’Albert Corrieri, Michel Pautot, avait plaidé “l’imprescriptibilité” du STO, considérant que son client avait été victime de “déportation“, reconnue comme un crime contre l’humanité, et donc “imprescriptible par nature”. Michel Pautot a l’intention de faire appel de la décision, indique La Provence. Son avocat ajoute que “Albert Corrieri veut continuer son combat pour l’Histoire et la mémoire de ses concitoyens”.
Source : La ProvenceVous avez un compte ?
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