La justice met fin à la procédure pour diffamation lancée contre trois élus Les Républicains

Plouf
Bref
le 5 Fév 2025
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Ce mardi, la justice a mis fin à la procédure de citation directe pour diffamation publique lancée par la conseillère municipale Farida Benaouda contre trois élus du groupe d’opposition Une volonté pour Marseille au conseil municipal. L’élue du 13/14 reprochait à la sénatrice (LR) Valérie Boyer et aux conseillers municipaux (LR) Pierre Robin et Catherine Pila d’avoir republié sur leurs comptes X un message interrogeant son soutien à l’imam des Bleuets, mis en cause pour apologie du terrorisme. Farida Benaouda, qui a rejoint la majorité en cours de mandat, après avoir été élue sur une liste d’Une volonté pour Marseille en 2020, avait cité directement les trois élus pour diffamation publique.

Or, pour que cette procédure débouche sur un procès en bonne et due forme, cette dernière aurait dû déposer une somme de 3 000 euros, consignée jusqu’à l’issue du procès. “Mon avocat défendait des parties civiles au procès de la rue d’Aubagne, il a tout simplement oublié de déposer cette somme dans le délai prévu, constate-t-elle. Je le regrette vivement, car j’attendais de la justice qu’elle puisse poser la limite entre ce qui relève du débat public et ce qui est à mes yeux de la diffamation.

L’ancien imam de la mosquée des Bleuets, Smaïn Bendjilali, sera jugé le 25 mars prochain pour des faits présumés d’apologie du terrorisme. Il s’était mis en retrait à l’automne de la mosquée de Malpassé, où il officiait, pour éviter à la salle de prière de subir une fermeture administrative.

Benoît Gilles
Journaliste

Commentaires

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  1. Patafanari Patafanari

    Maintenant il faut qu’elle attaque son avocat pour faute professionnelle.

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  2. Manipulite Manipulite

    Peut-être qu’elle ne les avait pas les 3 000 €.
    De la difficulté d’accès à la justice.
    Ou alors son avocat est un ami de la partie adverse de droite. On aimerait connaître son nom pour ne pas avoir à le choisir.

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