Les bibliothèques de Marseille peinent à sortir de leur zone de turbulences
Le déménagement impromptu de la bibliothèque du Panier révèle la fragilité du réseau des bibliothèques municipales qui, entre locaux vieillissants et effectifs encore insuffisants, n'arrivent pas à trouver un nouveau souffle.
La chapelle de la Vieille Charité accueille de manière provisoire la bibliothèque du Panier. (Photo : C.By.)
Commentaires
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Résumé. Tout va mal. Moins mal qu’avant, mais mal quand même.
Conclusion de l’adjoint communiste à la culture qui emploie mécaniquement le jargon bancaire « les bibliothèques entrent désormais dans une phase de consolidation« .
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Conclusion encourageante.
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Ce n’est pas la bibliothèque qui a une convention avec le centre Fissiaux. La maison pour tous Fissiaux a une convention avec la Ville qui lui permet d’occuper le RDC du centre Fissiaux.
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Moins 40 pc de personnels en 15 ans. Dur pour remonter ça en période de vaches maigres. Surtout qu’il y a d’autres trous à combler dans l’héritage…..
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C’est typiquement le genre de blocage/frein dont je rêverais de décortiquer pour savoir enfin ce qui bloque.
Quand tout le monde semble d’accord pour aller dans le même sens, c’est encore plus incompréhensible !
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Ce qui bloque c’est le fric
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Ce n’est même pas un problème de finances, la dette de la ville est passée de 1,8Md€ (2016) à 1,3Md€ (2023), sur les deux dernières années connues 2022 et 2023, la ville a cumulé plus de 100M€ d’epargne nette !! Une première pour Marseille aussi loin que nous remontons dans les arcanes des comptes administratifs en ligne. Nous devons être la ville qui a le désendettement le plus rapide de France, et la ville qui épargne le olus sur son budget de fonctionnement. L’un expliquant l’autre, ces 100M€ du budget de fonctionnement, n’étant pas dépensés , ils sont mis à profit sur le budget d’investissement évitant ainsi à la ville d’emprunter, et donc favorise le désendettement.
Certains diront que c’est de la bonne gestion, nous disons que c’est un budget d’austérité, le saupoudrage avec les quelques centaines de milliers d’euros pour les fournitures scolaires par ci, la voie est libre par là, etc. ne masqueront pas cette réalité, la ville fait des économies, et ce n’est certainement pas en faveur des services publics telles que les bibliothèques.
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Je fréquente régulièrement les bibliothèques de l’Alcazar et de Bonneveine et au niveau accueil du public il me semble que les effectifs soient suffisants voir plus que suffisant (surtout à Bonneveine). Par contre tous les autres acteurs des bibliothèques sont peut-être en sous-effectifs.
La bibliothèque de Castellane est très plein placée pour une courte halte. J’espère que la RTM pourra faire le nécessaire pour la conserver à son emplacement actuel voire un autre plus grand, mais toujours dans le métro.
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