Quatre ans après un incendie meurtrier, la vie suspendue d’habitants des Lauriers
En juin 2020, les derniers étages de l'entrée N des Lauriers sont ravagés par un incendie meurtrier. Une grand-mère, sa fille et sa petite fille y perdent la vie. Quatre ans plus tard, la vie de cette entrée est comme figée. Confiée au même juge que les effondrements de la rue d'Aubagne, l'enquête piétine. Le bailleur, Habitat Marseille Provence, envisage de reloger les derniers habitants.
La grande barre des Lauriers, récemment rénovée dans le cadre d'un projet de renouvellement urbain. Photo : B.G.
Commentaires
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2020-2024 : 6 ans plus tard?
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“Des canettes et des mégots de joints témoignent que le lieu sert de coin tranquille. Plusieurs appartements sont équipés de portes anti-squat.”
Canette + mégots de joints = coin tranquille
Sérieusement Benoît Gilles?
S’il y avait des canettes et des mégots de joints dans votre propre cage d’escalier (peut-être y en a-t-il après tout?), vous considéreriez aussi cela comme un coin tranquille?
Personnellement, mais je conçois que chacun puisse avoir un avis différent sur cette situation, j’y vois plutôt un témoignage de la présence de gens à la fois peu éduqués au civisme, puisqu’il y déposent des déchets, et délinquants, puisque la consommation de cannabis est un délit.
La présence de portes anti-squat ne vient que renforcer ce sentiment : l’occupation illicite du bien d’autrui est également un délit.
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La lecture de l’article est glaçant de vérité. Comment pouvez-vous imaginer que ce qui “sert de coin tranquille” puisse l’être pour les habitants ! Il ne l’est que pour les fumeurs de joints, les résidents choisissant de passer ailleurs ou de croiser plus au large et donc, ils sont peinards. Élémentaire.
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Qu’est ce qui vous permet d’affirmer ou d’infirmer que les fumeurs de joints et les résidents sont deux groupes distincts?
Vous habitez sur place? Vous fumez des joints sur place? Vous travaillez sur place?
L’article ne précise pas qui profite de ce “coin tranquille” ; donc pour ma part j’envisage les deux possibilités, bien qu’elles ne soient pas mutuellement exclusives.
Peu importe in fine car quelle que soit l’hypothèse, ceux qui sont responsables de ce dépotoir sont, je me répète, à la fois peu éduqués et des délinquants. Ca aussi c’est élémentaire.
Et en ce qui concerne le délai de réalisation des travaux, c’est avant tout le service public de la justice qu’il faut blâmer. Le bailleur lui, également personne publique, aurait manifestement été plus inspiré de proposer une solution de relogement bien plus tôt que maintenant.
Et c’est de nouveau la justice qu’il faut remercier pour la célérité de la seconde instruction.
Encore trois belles illustrations de l’efficacité de nos services publics marseillais!
Enfin, trop de gens pensent que le logement social est un dû. Je comprends tout à fait la personne qui ne souhaite pas être relogée dans le quartier ; mais le bailleur est dans son droit. Si elle n’est pas satisfaite par la proposition, libre à elle d’aller se loger ailleurs. La France pays étant un inépuisable agrégateur de misère sociale, les candidats à la reprise de ce logement libéré seront malheureusement nombreux.
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Quel malheur,
Quelle tristesse,
Paix à ton âme Isabellea toi , ta fille et ta maman.
😭😔
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