Vers une annulation par la justice du plan écoles de Marseille
Jeudi 5 décembre, la Ville, le préfet et la société publique des écoles de Marseille défendront devant le tribunal administratif le contrat signé en 2023 pour rénover et construire 188 écoles. Le rapporteur public penche du côté des citoyens requérants, mais en laissant un délai de six mois pour régulariser.
Le maire Benoît Payan, le préfet Christophe Mirmand et la cheffe de projet de la SPEM Camille Greiveldinger lors d’une visite du groupe scolaire Simone de Beauvoir. (Photo : JV)
Commentaires
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Vous m’avez fait peur avec ce titre ! Les travaux ne sont donc pas abandonnés ou repoussés aux calandes grecques, c’est l’essentiel.
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Bravo le CEUM, c’est une grande victoire pour le service public des écoles!
La privatisation de l’entretien, de la maintenance, et de l’ingénierie tait le droit chemin de la destruction du service public. Et un premier pas vers la liquidation des personnels des écoles, leur de qualification.
Le Printemps Marseillais a gravement attente à ses engagements et son programme de renoncer aux PPP.
La justice lui offre la possibilité de reprendre le droit chemin de la défense et l’amélioration des services publics.
Le saisira t elle?
L’urgence est maintenant de construire, avec les parents, enseignants et personnels , et leurs syndicats, un grand plan de qualification et formation pour un service à hauteur !
Ça rouvre la nécessité pour la Mairie de Marseille de mettre en place un plan de recrutement, de formation, et de requalification des personnels des écoles, afin de renforcer le service public!
Que la Mairie ouvre ce projet avec les personnels et leurs organisations syndicales !
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Avec quel argent ? La ville est endetté jusqu’au coup après Gaudin….
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Je travaille sur la construction d’une école. Le personnel (tatas, gardien qui aura un logement de fonction de 100 m2, personnel d’exploitation – car oui, le service existe déjà) est venu visiter le chantier. Leur discussion tournait autour du moment où ils allaient prendre possession des lieux, donc du moment où ils allaient entamer leur grève pour obtenir exactement ce qu’ils veulent en plus d’un équipement neuf, moderne et plutôt joli de surcroît.
Passé cette étape je me suis écarté pour aller vomir de rage, car c’était la 3ème fois en 3 ans que je vivais cette scène.
Donc la question n’est pas tant “avec quel argent ?” mais plutôt “avec quels effectifs ?”, car ceux en présence n’ont aucune envie d’aller travailler.
Il faudra à un moment donné arrêter avec le mythe du fonctionnaire dévoué soumis à un élu malveillant, et admettre que pour 1 fonctionnaire effectivement dévoué et travailleur et efficace (car il y en a, c’est un fait), il y a 5 absents et 4 qui se font les passionarias de la posture de leur élu et manquent donc passablement de constructivité et de productivité (puisqu’il y a des affiches à coller).
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Bravo le CEUM, c’est une grande victoire pour le service public des écoles!
La privatisation de l’entretien, de la maintenance, et de l’ingénierie tait le droit chemin de la destruction du service public. Et un premier pas vers la liquidation des personnels des écoles, leur de qualification.
Le Printemps Marseillais a gravement attente à ses engagements et son programme de renoncer aux PPP.
La justice lui offre la possibilité de reprendre le droit chemin de la défense et l’amélioration des services publics.
Le saisira t elle?
L’urgence est maintenant de construire, avec les parents, enseignants et personnels , et leurs syndicats, un grand plan de qualification et formation pour un service à hauteur !
Ça rouvre la nécessité pour la Mairie de Marseille de mettre en place un plan de recrutement, de formation, et de requalification des personnels des écoles, afin de renforcer le service public!
Que la Mairie ouvre ce projet avec les personnels et leurs organisations syndicales !
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Bravo le CEUM, c’est une grande victoire pour le service public des écoles!
La privatisation de l’entretien, de la maintenance, et de l’ingénierie tait le droit chemin de la destruction du service public. Et un premier pas vers la liquidation des personnels des écoles, leur de qualification.
Le Printemps Marseillais a gravement attente à ses engagements et son programme de renoncer aux PPP.
La justice lui offre la possibilité de reprendre le droit chemin de la défense et l’amélioration des services publics.
Le saisira t elle?
L’urgence est maintenant de construire, avec les parents, enseignants et personnels , et leurs syndicats, un grand plan de qualification et formation pour un service à hauteur !
Ça rouvre la nécessité pour la Mairie de Marseille de mettre en place un plan de recrutement, de formation, et de requalification des personnels des écoles, afin de renforcer le service public!
Que la Mairie ouvre ce projet avec les personnels et leurs organisations syndicales !
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Bis répétita, cette fois en grand! 🤣🤣🤣
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Prendre une décision à partir du discours d’un ministre est un pari osé il aurait fallu à minima vérifier que ces dispositions étaient bien reprises dans le marché.
D’où la nécessité d’avoir un DGS expérimenté pour éviter ce type d’impasse
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C Q F D !!!
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J’adore l’argument “De plus, ce patrimoine sera neuf, le renforcement des services de la ville aurait donc pu se faire de manière confortable”.
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Dans “les services de la DG trésor,à propos de la “Mission d’Appui au Financement des Infrastructures (FIN INFRA)” on peut lire qu’elle “peut conseiller les acteurs publics, notamment les collectivités locales, sur la structuration de leurs projets et les accompagner pour identifier les structurations juridiques et les solutions de financement les plus adaptées”.
Manifestement ils ont des progrès à faire en structuration juridique !
Mais la question que je me pose c’est : à qui ça va profiter, cet avenant qui déporte la dépense d’entretien et de maintenance ?
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A priori aux entreprises privées qui répondront aux appels d’offres
sachant que celles qui auront construit seront avantagées car ayant une bonne connaissance des bâtiments et des besoins en entretien et maintenance
La Ville n’a aucun intérêt à faire cela en régie avec son personnel car ces travaux seraient du fonctionnement ( pas bon pour le budget) et non plus de l’investissement , bon pour l’image d’une Ville dynamique et qui investit
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Merci de cette réponse très éclairante !
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Pour rebondit sur les propos de Brasilia8
La gestion reviendra à la régie avec son personnel, bien entendu avec des contrats classiques de maintenance des équipements tels que le chauffage, ascenseur, SSI, … une gestion de patrimoine classique en somme. Charge à la ville de doter en moyens humains et matériels sa régie et son personnel. Le Printemps Marseillais avait dans son programme la mise en place d’agents de maintenance en charge d’écoles (assurer la maintenance préventive, l’entretien courant, l’accompagnement des entreprises et des bureaux de contrôles, la réception de travaux).
Le coût de la SPEM fait partie du budget de fonctionnement, sous forme de loyer (la forme actuelle est un marché de partenariat ne pas oublier). Au plus fort des prévisions, le loyer se monterait à plus de 70M€ par an. Les loyers seraient payés sur une période de 30 ans (2055 de mémoire).
Nous faire croire que ce n’est pas un marché de partenariat, c’est nous mentir, même si celui-ci est un marché de partenariat entre la ville et sa société publique, il n’en demeure pas moins que c’est un marché de partenariat avec le surcout de l’entretien et de la maintenance.
Faire des écoles neuves ne suffit pas, le plan école ne doit pas se résumer au simple bâti scolaire comme le faisait Gaudin contraint et forcé sur la fin de sa mandature. Une école c’est aussi du temps scolaire, des ATSEM, des AESH, des animateurs, du temps périscolaire, du temps extrascolaire, des centres sociaux, des abords des écoles, de la restauration scolaire, une pause méridienne, une garderie du matin, et peut être une réponse à un manque d’équipements publics (bibliothèques, gymnases, ….) ou autres services aux habitants (déserts médicaux, …).
Bref de toutes façons, la forme juridique choisie par la ville et l’état : une SPLA-IN ne permet pas de faire de l’entretien et de la maintenance. C’est ballot, mais c’est logique, sinon nous verrions apparaitre des sociétés certes publiques mais surtout opaques (la gestion se résume à un conseil d’administration) pour gérer du patrimoine. Bref …
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Dans cette affaire FIN INFRA apparait à trois endroits : comme conseiller, comme valideur (c’est FIN INFRA qui valide les évaluations préalables au marché de partenariat), et comme administrateur (le directeur Jean Bensaïd est administrateur de la SPEM)… FIN INFRA est une cellule du ministère des finances d’une vingtaines de personnes pas plus, qui font la promotion des marchés de partenariat auprès des collectivités, s’ils pouvaient tout privatiser, ils le feraient. voilà une petite vidéo de Jean Jean au salon Paris INFRAWEEK de novembre dernier à Paris. Pour la petite histoire, il y a 10 ans, FIN INFRA s’appelait MAPPP, Mission d’Appui aux Partenariats Publics Privés… ça ne s’invente pas. Donc faire confiance aveuglément à FIN INFRA, cela devrait être catégorisé comme une faute dans un monde qui défend les services publics.
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https://www.youtube.com/watch?v=7dN2gFyBX2s
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