Cinq députés de gauche dans le département et plusieurs nuances de Nouveau front populaire
Ils prendront leur siège au palais Bourbon dans les jours qui viennent. Tous n'appartiennent pas aux mêmes forces politiques qui scellent le Nouveau front populaire et tous n'envisagent pas nécessairement la suite selon les mêmes scénarios.
Les cinq députés du Nouveau front populaire élus dimanche dans les Bouches-du-Rhône. (Montage : Marsactu)
Ils sont cinq : le club, assez fermé, des députés buccho-rhodaniens n’appartenant pas au Rassemblement national. Ces cinq hommes, élus dimanche 7 juillet sous la bannière du Nouveau front populaire vont donc siéger ensemble sur les rangs de l’Assemblée nationale : l’insoumis Sébastien Delogu élu dans les quartiers Nord marseillais à l’adjoint PS, l’adjoint au maire de Marseille Laurent Lhardit qui a enlevé la 2e circonscription dans les beaux quartiers de la ville, le socialiste apparenté Marc Pena élu à Aix-ouest, le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard, reconduit dans le centre-ville marseillais, et Hendrik Davi, candidat sortant qui a été réélu après avoir été, selon ses termes, “purgé” de la France insoumise. Cinq parcours différents qui livrent cinq regards sur la manière dont le Nouveau front populaire va devoir exister, se comporter, et peut-être gouverner, dans les semaines qui viennent.
Consensus sur le nom du Premier ministre ? Alliance ponctuelle au-delà des frontières de l’alliance des gauches ? Gouvernement de coalition ? Les questions sont légion. Et les réponses de chacun – parfois offertes depuis le TGV qui roule vers Paris – convergent, mais en offrant çà et là une palette de nuances.
Manuel Bompard : la nécessité d’Un premier ministre de “consensus”
Interrogé lundi, sur France 2, le député de la 4e circonscription de Marseille explique : “C’est la première formation politique à l’Assemblée nationale qui doit gouverner. Donc, le président de la République a le devoir d’inviter à Matignon un Premier ministre ou une Première ministre issue du Nouveau front populaire. L’usage républicain [est que le Premier ministre appartienne] à la formation politique de la coalition qui dispose du plus grand nombre de députés. (…) Ça fait partie des éléments dont on va discuter dans les prochains jours.
Aujourd’hui [lundi], il y a des rencontres entre les responsables des différentes formations politiques de notre alliance. Demain [mardi] à l’Assemblée nationale, les différents groupes vont se constituer. Il faut prendre les choses étape par étape. (…) La discussion, elle doit se faire d’abord aujourd’hui, entre les différentes formations politiques de notre coalition. Ensuite, il y aura une proposition. Et, bien évidemment, je souhaite que cette proposition fasse l’objet d’un accord auprès de l’ensemble de tous les députés, pas forcément par vote, ça peut être un consensus.
[Il faut] “une proposition avec un gouvernement du Nouveau front populaire qui permette de représenter l’ensemble des composantes de cette coalition. (…) Il faut respecter la parole que nous avons donnée devant les électrices et les électeurs. [Il n’y aura]“pas de négociation” [avec d’autres forces politiques]. (…) Chacun des groupes à l’Assemblée nationale devra prendre ses responsabilités”.
Hendrik Davi : “un gouvernement de coalition serait une erreur”
“La logique veut qu’Emmanuel Macron nomme un Premier ministre issu du Nouveau front populaire, explique Hendrik Davi, interrogé par Marsactu. Les Françaises et les Français ne veulent pas d’une paralysie, ils veulent l’application de notre programme. Nous n’avons pas de majorité, mais on peut la trouver texte par texte, sur certains sujets, comme le SMIC à 1600 euros, le blocage des prix de l’énergie. Sur d’autres thématiques, notamment la reconstruction des services publics de l’école, l’hôpital, la police, on peut également gouverner par décret.
Sur les questions budgétaires, en particulier l’imposition, les macronistes et les élus du Rassemblement national vont nous attendre au tournant. Nous verrons s’ils nous laissent une marge de manœuvre. Mais s’ils font une motion de censure commune, cela veut dire qu’ils doivent avoir un gouvernement de rechange prêt à entrer en action derrière. Or aucune majorité ne se dégage même si on additionne Renaissance, Les Républicains et, par exemple, les députés PS. Et, à part quelques voix isolées, personne n’envisage de casser le Nouveau front populaire. Ce serait une catastrophe pour tout le monde. À l’heure qu’il est, les quatre partis – LFI, PS-Place publique, EELV et le PCF – sont raccord. La solution que tout le monde défend c’est : le NFP gouverne et applique son programme. Je ne crois pas au gouvernement de coalition, comme Raphaël Glucksmann ou Fabien Roussel l’ont envisagé, pour moi, ce serait une erreur.
Les quatre forces politiques se mettent d’accord, elles doivent trouver un consensus sur le nom du futur Premier ministre, qui à mon sens doit être validé par un vote des députés NFP. Je n’en sais pas plus, à part qu’ils ont discuté toute la nuit. Là, je vais à Paris pour l’installation administrative et la formation des groupes politiques. Personnellement, je ne sais pas encore dans lequel je vais siéger. Avant la “purge” ce devait être le groupe insoumis, là, je n’en ai aucune idée.”
Sébastien Delogu : “La France insoumise est la locomotive”
La réponse est formulée par Hedi Bounouar, son directeur de cabinet. “La France insoumise est le premier groupe du Nouveau front populaire, c’est la locomotive en termes de députés. Et, pour un mouvement que l’on accuse de bordéliser la vie politique, on respecte les institutions ! Or, traditionnellement, une majorité est guidée par une personne issue du plus gros groupe à l’Assemblée. Ce n’est pas nous qui l’inventons, c’est comme ça depuis la IVe République. Après, rien n’est non négociable, en politique. Si le plan A ne se réalise pas, on se retrouvera sur un plan B.
En raison de la pratique délétère du pouvoir exercé par Macron, Hollande et Sarkozy, on a ce fantasme d’un pouvoir qui ne peut être exercé que de manière absolue. Le Nouveau front populaire porte un projet de rupture. Et il y a des thèmes dans le programme – l’abrogation de la réforme des retraites, les blocages des prix, la hausse du SMIC… – sur lesquelles on peut avoir une majorité plus large. Là, on verra quelle majorité émerge. Je souhaite bon courage au groupe qui, par exemple, va déposer une motion contre le SMIC à 1600 euros !
De ce fait, on agit en transparence avec la population. Ce qui ne serait pas clair, ce serait un gouvernement de compromission. Ce serait aller contre la promesse faite aux gens qui ont voté pour nous. Nous ne craignons pas que le Nouveau front populaire se fracture. La question se pose à ceux qui voudraient s’absoudre du projet sur lequel nous avons été élus. Et, je le dis, c’est à François Hollande de céder devant Sébastien Delogu, pas l’inverse.”
Laurent Lhardit : “Commencer par des choses consensuelles comme le soutien à l’Ukraine”
“On est au début de la construction, commente Laurent Lhardit à Marsactu. Les Français, dimanche, ont écrit la règle du jeu, maintenant le processus va démarrer. Demain [mardi], nous avons les premières réunions de groupes. Moi, je vais siéger avec mes camarades socialistes. Et ensuite, on pourra commencer à discuter en ayant connaissance de chaque groupe et de sa force. Pour l’heure, ils ne sont pas constitués. Donc affirmer qu’on est le premier groupe, c’est bien gentil… mais la réalité numérique n’est pas encore figée, elle est mouvante. Ça discute. Une fois que les groupes seront clarifiés, consolidés, on pourra avoir les discussions sur le gouvernement. Je réaffirme que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre.
Nous avons confirmé que nous constituons, avec le Nouveau front populaire, le plus grand ensemble, celui plus légitime pour mettre en œuvre son projet. Nous allons commercer par des choses consensuelles, comme notre soutien à l’Ukraine, sur lesquelles une large majorité peut être trouvée. Il s’agit aussi de rassurer les Français, de montrer qu’au sein de l’Assemblée, nous sommes capables de trouver des majorités. Sur le réchauffement climatique, notre projet est clairement le plus ambitieux et peut dégager un consensus.
La question d’une coalition ou d’un ralliement partiel de députés du Nouveau front populaire à Renaissance ne se pose pas du tout. C’est de la politique fiction. Le Nouveau front populaire est la principale force politique de l’Assemblée nationale, donc celle autour de laquelle doit s’écrire et se construire la logique parlementaire.”
Marc Pena : “Faire vivre la démocratie loin des 49.3”
“Hier soir, un espoir s’est levé. Tous les sondages prédisaient notre défaite. Le fait est que les Françaises et les Français se sont exprimés : ils ne veulent pas d’un gouvernement d’extrême droite. Maintenant, il nous faut regagner la confiance de l’électorat et avoir une vision de long terme. Olivier Faure l’a annoncé hier, notre seule boussole sera celle du programme du Nouveau front populaire.
À ce stade, je me bats pour les combats que je porte et que j’ai toujours portés. Et, bien entendu, je siégerai au sein du groupe socialiste.
Le Premier ministre doit être quelqu’un de consensuel au sein de la gauche. Il est essentiel de rassembler les Français et d’apaiser le pays. Il ou elle doit également être issu des élections législatives. Nous gouvernerons avec une seule et unique boussole : en appliquant notre programme et en faisant vivre la démocratie parlementaire, loin des multiples 49.3 des gouvernements Macron.”
Avec Marie Lagache
Commentaires
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Ils ont gagné quoi ? . D’être connus oui sans doute , mais sûrement pas les élections . 32 % des sièges , avec 182 sièges sur 577 et dont LFI représente la moitié et qui avec ses 15 % des députés veut diriger le pays. Et une gauche républicaine qui est de plus en plus distante d’avec la secte.
Au passage , en reprenant les arguments avancés par les mêmes LFI il y a peu , cela veut dire que 70 % du pays est opposé à cette politique.
Sans parler qu’ils croient qu’ils ont été élus sans le “front républicain”. Melanchon perds la mémoire, il faut qu’il prenne ses cachets.
Il fallait repousser le RN/FN, j’ai mis ma toute petite contribution en votant NFG et cela ne fût pas agréable , mais les escrocs intellectuels me fatiguent car ils employent les mêmes méthodes qu’ils dénnoncaient auparavent.
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Les députés de gauche et macronistes ne doivent pas oublier qu’ils ont été élus grâce aux voix de leurs adversaires, contre le RN et sans aucune base programmatique.
La règle électorale fait que le nombre de députés n’est pas le reflet exact du nombre de voix exprimées. C’est la règle et elle est la même pour tous mais il ne faut cependant pas faire semblant d’oublier la réalité.
Par une simple règle de trois, on s’apercevra que le potentiel de voix de la gauche était de peu supérieur à celui du RN. Nous avons de chaque côté de l’hémicycle deux blocs antagonistes sans majorité réelle qui pèsent chacun à peu près le même poids et, au milieu, un macronisme d’une audience comparable. En bonne démocratie, un de ces blocs peut il faire comme si de rien n’était et appliquer un programme que la grande majorité des citoyens réprouve, même si la règle du jeu et la tradition le lui permettent?
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Donc qui gouverne?
Car les élus d’ensemble doivent ausdi se souvenir qu ils ont été élu grâce au désistement de la gauche…
Et macron qu’il est président grâce au Front républicain. Et que la Région Sud est aux mains des Republicainscar toute la gauche s’est désistée etc…
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L’augmentation du SMIC, des APL, du minimum retraite, de l’indexions des salaires sur l’inflation
Au moins sur ces mesures la majorité des électeurs sont pour alors que le RN et ensemble ne l’étaient pas
Alors des mesures de gauche peuvent être rapidement votés et alors l’opinion de certaines personnes peuvent changer favorablement pour la gauche et comprendre que le vote de gauche et le vote de droite (le RN est de droite) n’est pas le même
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@André, le nombre de voix du RN et de ses LR domestiqués est malheureusement supérieur de 1,5 à 2 bons millions à celui de la Gauche.
Il est donc indéniable que tous les élus du 2e tour (à de rares triangulaires près), qu’ils soient de gauche, des centres ou de droite, l’ont été avec des voix de barrage et pas des voix d’adhésion.
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Pour autant, SI le NFP se met d’accord sur une proposition consensuelle de 1er ministre et de gouvernement (on va vite le savoir, pas la peine de faire des plans) et SI le Président appelle ce 1er ministre (on va voir s’il atermoie tout l’été ou s’il joue le jeu normal de la démocratie) : la France a un gouvernement.
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Ce gouvernement est minoritaire, mais il n’est pas plus minoritaire que les gouvernements Attal et Borne précédents. Il est également en cohabitation avec un président qui n’est pas de son bord, mais ce ne sera pas la première fois dans l’histoire récente.
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Ce gouvernement de cohabitation, minoritaire, a certes une marge de manœuvre autonome limitée, mais non nulle. De plus, sur des projets de loi qui devront passer par le parlement, des majorités texte par texte seront trouvées sur de nombreux sujets, même si le projet gouvernemental est sensiblement réécrit et amendé, en commission.
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La question n’est donc pas de savoir s’il y a plusieurs nuances dans la NFP, la question est de savoir qui veut, ou ne veut pas bordéliser et pourquoi ?
On nous raconte sans cesse que la menace de bordélisation vient de ce qu’il faut bien appeler maintenant la tendance Mélenchon au sein de LFI. On va voir, Mélenchon ira bien entendu jusqu’au bout de son rapport de force, mais pour l’instant rien ne nous dit qu’il ira jusqu’à la rupture.
La principale menace de bordélisation vient quand même de Macron : c’est lui qui flanque le bordel dans la vie publique française depuis qu’il a été réélu, et il a largement préparé cette situation incontrôlable en négligeant les équilibres de fonctionnement de la société française (élus et élections locales, corps intermédiaires) durant tout son premier mandat.
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Vous vouliez entendre la voix du Peuple.
Vous vouliez la proportionnelle.
Et bien vous les avez.
De quoi vous plaignez vous ?.
C’est le bordel, mais à quoi vous attendiez vous?
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Un gouvernement NFP sous la menace permanente d’une censure par les députés Renaissance, voilà ce qui nous attend. L’abrogation de la loi immigration peut passer avec un 49-3 sans censure par Renaissance. Pour les retraites et le budget, il en ira autrement
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Alceste, c’est surtout vous que l’on lit se plaindre ici ;-D))
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Laurent M., il serait déplorable et quasiment une trahison de l’esprit de gauche qu’un gouvernement très minoritaire dit de “gauche” utilise encore le 49.3 pour faire passer ses idées.
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Félix Wegand, je m’étais amusé à une péréquation sur la représentativité réelle des députés en termes de voix, sachant que le NFP avait présenté moins de candidats que le RN. On arrive pour la gauche à un nombre d’électeurs supérieurs de 10 pour cent environ par rapport au RN. C’est sensible mais pas de nature à définir un poids électif nettement plus important. On est bien en présence de blocs qui s’équilibrent dans les choix politiques des citoyens.
D’autre part, si on revient à la composition de l’assemblée telle qu’elle est issue des règles électorales, une majorité relative comme celle du NFP n’a jamais été aussi faible, me semble-t-il, nettement plus faible en tout cas que celle des macronistes en 2022.
J’en conclue que nous sommes en présence d’un pays très divisé et je déconseillerais à la gauche de vouloir passer “en force” avec des arguments purement arithmétiques.
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Il est tout de même assez stupéfiant d’entendre des parlementaires fraîchement élus s’apprêter à faire ce qu’ils ont reproché (à juste titre) à Macron, c’est à dire d’oublier par qui, et sur quels motifs réels, ils ont étéenvoyés à l’Assemblée. Les députés NFP et Renaissance se sont faits mutuellement la courte échelle et leurs électeurs ont mêlé leurs sangs pour franchir l’obstacle du RN. Il y a donc eu une coalition de fait entre les électeurs républicains eux-mêmes, de gauche et de droite. N’est-ce pas cette coalition qui est majoritaire à l’Assemblée ? Ne faut-ilen tenir aucun compte ? Les députés elus à la grâce dun désistement n’ont pas reçu de mandat pour tel ou tel programme, mais pour empêcher le RN d’arriver au pouvoir la prochaine fois. Cela oblige en priorité à s’occuper d’un électorat populaire au bord de la crise de nerfs. Dans cette majorité pour l’instant virtuelle, il y a une prime pour la gauche. Il lui revient donc d’animer (plutôt que de diriger) cette majorité improbable mais réelle. Au barycentre, les écologistes. Marine Tondelier, donc.
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Laurent M., ces députés ont été élus sur un critère de rejet du RN, un choix négatif en quelque sorte. Mais cet épisode étant passé, il convient maintenant de revenir au projet politique et là dessus, ils n’ont rien en commun, à l’égal de leurs électeurs respectifs.
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On est d’accord. C’est pourquoi le seul projet qui pourrait les réunir devrait être celui qui éloigne les électeurs du RN et de ses fausses solutions à de vrais problemes. C’est ce qu’il doivent inventer, ensemble ou de connivence, peu importe
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Je ne me plains pas du tout , cher Félix, je meurs de rire à mon tour face à cette situation où un fou furieux se prends pour non pas Jupiter mais pour Zeus , carrément.
Il pense, ce guignol, que gouverner par décrets est possible , dans la lithanie des mesures , seul le SMIC peut être publié et encore.
Pour le reste il peut éructer jusqu’à la prochaine dissolution , ou motion de censure ,cela ne passera pas
Sortir de la limitation européenne du déficit , mais bien sûr , après avoir vilipendé le précédent gouvernement , il annonce le pire en matière d’emprunts et donc de déficit ou de taxation confiscatoire.Il va aller discuter cela avec les pays de l’Europe du Nord et les agences de notations.Tout va être gratuit parait ‘il , mais le gratuit est toujours payant dans la vraie vie.
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Calmez vouuus!
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Donc les sanisettes doivent être payantes.
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Lardhit : « Nous allons commercer par des choses consensuelles, comme notre soutien à l’Ukraine… » ; faute de frappe? lapsus?
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Thierry L , la réalité vous gêne t’elle ?.Comme la suppression de la circulaire sur le port de l’abaya annoncée par le député LFI de Paris
Arenas Rodrigo ,un grand défenseur de la Laïcité mais version communautariste.
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Il est clair que LFI, pour des raisons electoralistes et sujet à un “wokisme” rempant (ça vient des EU mais ça ne les gène pas) a changé de doctrine. Je n’oublierai jamais qu’en 2019 Mélenchon manifestait aux côtés des Frères musulmans qui sont des fachos.
Ensuite, quand LFI parle de lutte contre l’islamophobie qui est un concept diffusé par ces derniers, ils font à dessein une confusion entre l’islam et l’islamisme. Lutter contre l’islamisme d’ambiance (comme l’interdiction de l’abaya) serait donc anti-musilman. Savent ils seulement qu’avant la montée de l’islamisme dans les années 90, le voile, signe d’oppression des femmes musulmanes, était en totale régression et qu’on n’en voyait aucun à Marseille? Ces pseudo de gauche joignent l’ignorance à l’hypocrisie.
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André vous êtes particulièrement redondant
C’est le énième commentaire vous vous parlez le Mélenchon à cette fameuse manifestation contre l’islamophobie il y avait également dans cette manifestation hamon jadot ….. Plein d’autres gens qui n’ont pas subi vos foudres.
Il y avait Brown privé
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Je continue….
Il est compliqué pour moi d’écrire de mon smartphone….. Je voulais juste supprimer ce que je venais d’écrire or finalement je me suis aperçu que mon message était parti tronqué
Pardon au lecteur mais faites comme s’il n’existait pas c’est mieux.
Tout bien réfléchi je n’ai pas envie de commenter
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LAURENT LHARDIT déclare : “COMMENCER PAR DES CHOSES CONSENSUELLES COMME LE SOUTIEN À L’UKRAINE”.
C’est bien d’accord et pourquoi ne pas poursuivre par la défense des enfants et civils de Palestine ?
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Thierry A, l’ex député ou plutôt le dépité Quatennens appelle à faire un remake du 6 février 1934 version extrême gauche et ce coup ci sur Matignon.
Les factieux sont de sortie . Quand je vous dis qu’ils sont toxiques .
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Quatennens, c’est qui ?
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Coiffe de bison à louer. Très peu servi ( Photos disponibles sur le site »Assaut du Capitole ».
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Comme quoi on peut être docteur en mathématiques et (très mal) faire semblant de ne pas savoir compter.
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Cessons de nous écharper: on est en train de nous édifier un groupe qui ira de la droite de LR à la gauche de Mr Darmanin, avec Mr Philippe et de vrais morceaux de Renaissance et de non-inscrits dedans (élus grâce au NFP ou non). Ca va mettre tout le monde d’accord.
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Tiens,tiens.Popelard vient déposer son recours à l’encontre de Davi. Décidément LFI qui traite ses partenaires de punaises de lits,eux sont de véritables cafards.
Petits niveaux.
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