Une première journée de stage à Marsactu : la découverte d’un nouveau média
Après avoir réalisé un premier stage de journalisme à France 3 en troisième, voici que je me relance dans ce domaine, cette fois chez Marsactu, journal indépendant pour le nouveau stage de seconde.
Une première journée de stage à Marsactu : la découverte d’un nouveau média
La première journée de stage a débuté à 9 h 30 lorsque je me suis rendu dans le local de Marsactu. Celui-ci est situé en centre-ville, dans un immeuble de la petite rue Euthymènes, entouré de restaurants.
La première partie de la journée, on m’a installé avec les autres journalistes dans l’espace de travail, (bureaux). Puis, quand tous les journalistes sont arrivés dans le local, ils se sont réunis pour faire une réunion du jour, conférence de rédaction. L’équipe s’est répartie le travail avec leurs rôles (qui traite quel sujet) et ont réfléchi à ce sur quoi ils allaient enquêter. J’ai essayé de prendre des notes sur les idées d’articles, mais des noms et des notions m’échappaient. Ensuite, tout le monde est allé rejoindre son bureau pour travailler. Pendant ce temps, j’ai lu plusieurs articles du journal récents, qui m’ont éclairé sur la réunion du matin que je n’ai pas trop comprise. J’ai aussi lu les articles des stagiaires qui m’ont précédé et un article très intéressant de la revue de l’INA sur l’histoire de Marsactu. Autour de moi, cliquetis d’ordinateurs et appels téléphoniques plongeaient la salle dans une atmosphère de travail et de recherche, quelquefois accompagnée de causeries entre les reporters se posant des questions ou partageant une nouvelle.
Petit à petit, les journalistes quittèrent leurs postes pour prendre une pause déjeuner. J’en fis de même pour accompagner un reporter juste après qui se rendait à une conférence de presse sur la villa Valmer.
La conférence de presse de l’après-midi se déroulait à l’hôtel de ville. Deux adjoints au maire présentaient un accord entre la mairie de Marseille et le locataire de la villa Valmer qui avait enfreint une règle du permis de construire en détériorant l’immeuble du parc pour faire un hôtel luxueux. Il était mis en avant que le parc de la villa allait être accessible pour tous les Marseillais et que le restaurant ne serait pas gastronomique comme il devait d’abord l’être, mais à des “prix raisonnables” et dans un “esprit populaire”. L’adjoint du maire a pris exemple sur d’autres parcs marseillais comme Borély ou Longchamp. De plus, il était accentué que l’environnement serait conservé et les structures patrimoniales aussi. Ce sujet a été traité par Benoît Gilles, reporter que j’ai accompagné cet après-midi à l’hôtel de ville.
La conférence s’est déroulée dans une petite salle ou plusieurs journalistes étaient présents de différents médias aussi bien écrits que télévisés. J’ai aussi vu d’autres stagiaires de seconde dans cette salle qui accompagnaient d’autres reporters. Une fois que la conférence fut terminée, les deux adjoints du maire sont sortis pour êtres pris en photo et interviewés par des journalistes équipés de caméras et micros comme France 3. J’ai observé que le but des médias étaient de prendre le plus d’informations possibles pour devancer les autres. À la fin, chacun posaient des questions individuelles sauf les journalistes de presse télévisée qui filmaient et interviewaient tous au même moment. L’ambiance de la conférence était bonne, car tous les journalistes qui n’étaient pas du même journal se retrouvaient, se connaissant déjà par d’autres rencontres professionnelles.
Lorsque nous sommes rentrés, j’ai rédigé ce billet à l’aide des autres billets des stagiaires précédents pour m’inspirer. L’ambiance de rédaction était à nouveau comme avant la pause déjeuner avec une atmosphère de travail. Cette journée m’a plu et j’ai découvert une autre facette du métier de journaliste, que j’avais déjà découvert lors de mon stage de 3e à France 3, qui diffuse un journal télévisé et neutre. J’ai trouvé l’équipe de reporters soudée et sympathique. Je pense que cela est dû à l’avantage du faible nombre de personnes. Je n’ai pas vu une aussi bonne ambiance de groupe à France 3 où l’équipe est plus grande et donc moins soudée. Ceci est évidemment mon point de vue et je peux me tromper, de plus, je n’omets pas que plusieurs journalistes de France 3 ont été très sympas avec moi et très à l’écoute. Enfin, l’ambiance de cette première journée était un peu chargée pour les reporters du fait des récents événements politiques, mais je pense que l’équipe restait joyeuse.
Je garde donc un bon sentiment de cette première journée chez Marsactu au cours de laquelle j’ai découvert le fonctionnement du journal.
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