L’archevêché d’Aix-en-Provence ne quittera finalement pas le centre-ville

Photo : Coralie Bonnefoy.

L’archevêché d’Aix et Arles ne déménagera pas. Par communiqué, l’archevêque Christian Delarbre et les services diocésains aixois annoncent, ce vendredi 19 avril, l’abandon du projet qui prévoyait la vente du siège actuel de l’archevêché dans le centre-ville aixois – au 7 cours de la Trinité – et le rachat puis le réaménagement du site de la Baume-les-Aix, dans lequel l’archevêché ambitionnait de s’installer. L’archevêché restera donc dans ses locaux en cœur de ville. “Ce n’est pas un choix, mais un constat : on arrive à la caducité des accords passés en décembre 2020”, regrette-t-on au sein du service communication du diocèse, joint par Marsactu.

“Des obstacles successifs ont retardé puis entravé la réalisation de ce projet. Malgré les efforts pour les surmonter, les services diocésains et l’archevêque n’ont pu que constater que le groupement de promoteurs n’était pas en mesure de réaliser l’intégralité du programme immobilier, dans le respect des engagements contractuels. Cette situation a conduit au dépassement des délais et à l’expiration des accords”, résume le communiqué diocésain.

En juin dernier, les recours face au permis de construire étant levés, une promesse de vente est signée et l’archevêché est accompagné par une assistance à maîtrise d’ouvrage pour garantir la bonne exécution du contrat de promotion immobilière (CPI) et maîtriser la phase opérationnelle, explique-t-on encore à l’archevêché. “Or, l’assurance d’une exécution intégrale et satisfaisante du projet de rénovation n’a pu être obtenue”, déplore le diocèse qui note des “différends non résolus avec le groupement de promoteurs” et “la défection de la société chargée de la réalisation des travaux”. La promesse de vente n’est donc pas signée et désormais le diocèse dit entendre “bénéficier de l’indemnité prévue par la promesse de vente à la charge du groupement de promoteurs”. Le différend risque de se poursuivre devant les tribunaux.