Les mosaïques de la Corniche mises au ban par la mairie [Accès libre]
Depuis janvier, les joggeurs de la corniche Kennedy pouvaient observer les bancs de béton se couvrir progressivement d'une mosaïque colorée. Ce projet, mis en place par l'art-thérapeute Paola Cervoni associait plus de 1000 personnes, notamment des élèves dans le cadre des activités périscolaires. Face à la demande de la mairie de retirer les œuvres, la responsable associative a lancé une pétition et devra plaider sa cause lors d'un rendez-vous le 8 juin.
Sur la corniche Kennedy un peu avant le chemin du Roucas blanc, les 13 mosaïques déjà posées par Paola Cervoni.
L’idée a germé dans son esprit il y a plus de huit ans, elle aura tenu moins de six mois. Paola Cervoni rêvait d’imiter les oeuvres de Gaudi au parc Güell de Barcelone, où elle a vécu. Elle se heurte aujourd’hui à la municipalité de Gaudin, qui lui demande de retirer ses mosaïques colorées des bancs de la corniche Kennedy.
L’été dernier, le projet de cette art thérapeute de mettre à l’ouvrage les enfants des écoles primaires et des pensionnaires de maisons de retraites avait convaincu la mairie. En janvier 2016, le premier banc, décoré par les élèves de l’école Saint-Louis Le Rove dans le cadre des activités périscolaires, avait même été inauguré en présence de l’adjointe à l’éducation Danièle Casanova. Une “Marseille mosaïque” sur le béton terne du “plus long banc du monde” : l’idée lui a valu une belle couverture de presse, jusqu’à un coup de fil des services de la mairie.
Plus de 6000 soutiens en une semaine
La responsable associative tombe alors des nues : on lui enjoint de retirer les petits carrés des 13 bancs déjà couverts, avant même la fin du projet puisqu’il en était prévu 25, soit cinquante mètres. “Mais ça ne se fait pas comme ça, soupire-t-elle, j’ai utilisé du ciment colle, de la résine et des enduits pour joint de carrelage, pour le protéger des embruns. Et je leur ai transmis une fiche technique détaillée en leur expliquant comment j’allais m’y prendre, ils le savaient pertinemment.”
Las, selon son récit, le fonctionnaire, “à qui elle n’a jamais parlé auparavant“, lui dit agir sur “ordre hiérarchique“. Il lui demande de rédiger un mail qui confirmerait qu’elle obtempérerait. Paola Cervoni refuse et reçoit peu après un mail dans lequel il est fait menace d’une “amende“, sans plus de précisions. Décidée à se battre pour conserver son projet, elle finit par obtenir une réunion pour examiner sa demande, fixée au 8 juin prochain.
Et afin de ne pas venir les mains vides, elle décide de lancer une pétition. Lancée le 23 mai, celle-ci recueillait lundi soir 6100 soutiens. “Je ne souhaite pas alimenter le conflit, assure-t-elle toutefois. Après tout il s’agit d’un travail d’intérêt général, réalisé par plus de 1000 personnes, dont une majorité d’enfants auprès desquels je me sens responsable. Mon seul souci est d’en assurer la réalisation.”
En apprenant l’existence de la pétition, Sabine Bernasconi (LR) assure avoir “du mal à comprendre“. Pour la maire des 1er et 7e arrondissements, il n’a jamais été question d’une installation pérenne :
Ce genre de projet fait l’objet d’une concertation avec les mairies de secteur, je me souviens d’ailleurs très bien avoir donné le feu vert, mais uniquement pour une installation éphémère. Le projet est sympathique et les mosaïques très réussies, mais la Corniche fait partie du patrimoine marseillais. S’il avait été question d’y toucher de manière pérenne j’aurais insisté pour qu’il y ait au moins un appel à projet.
Paola Cervoni affirme au contraire que le caractère pérenne ne faisait pas de doute… Si ce n’est une petite phrase présente dans une des quatre autorisations qui ont été délivrées à ce jour dans ce qu’elle décrit comme un “marathon“. Celle-ci précise que l’accord est soumis “à [la] condition impérative de rendre les lieux à l’identique pour le 8 mai“. “Pour moi il s’agissait de nettoyage de chantier !” s’insurge-t-elle.
Selon la mosaïste, cette fameuse phrase n’est d’ailleurs apparue que dans la troisième autorisation, en date du 21 avril, trois mois après l’installation du premier banc. Pour cause de changement de calendrier, ce document a même fait l’objet d’une modification dans un quatrième courrier, où la phrase avait cette fois… disparu. C’est d’ailleurs ce qu’elle a tenté d’argumenter quand on a voulu la contraindre à démonter.
Pour sa part, Sabine Bernasconi est “derrière les pouvoirs centraux“, et remise de sa surprise elle évoque un possible “quiproquo” entre les services de la ville et Paola Cervoni. “Maintenant il y a la réunion du 8 juin, espérons qu’elle se passe pour le mieux et qu’elle aboutisse”, conclut-elle. Reste à voir combien de signatures l’art thérapeute tiendra sous le bras le jour de la réunion, alors qu’elle en a récolté plus de mille dans la seule journée de lundi.
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C’est bien connu, une mosaïque c’est “éphémère”… quand elle est réalisée en Post It… Et le béton nu, c’est tellement beau !
Cette affaire où la mairie montre une nouvelle fois sa médiocrité me fait penser à ces oeuvres de street art qu’elle a fait disparaître au Panier.
Entre Gaudi et Gaudin, une seule lettre de différence, mais culturellement c’est un océan qui les sépare.
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Une seule lettre de différence, oui, le “n” de nul.
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Il fallait s’y attendre. Avec Gaudin, seul Roland Carta peut manier le ciment.
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Oui, Carta…! sûrement efficace, mais un peu trop minéral à mon goût trop carré. La poésie (éventuelle) ne fait pas partie de ses objectifs, dommage.
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Mais qui a pu imaginer un seul instant que des mosaïques sont une installation éphémère ?
Franchement, on avait déjà mille preuve dans cette ville que les élus et leurs affidés étaient incompétents…mais là c’est le pompon !!!
En plus, j’ai eu la chance de les voir, ces bancs, et c’est beaucoup plus joli qu’un alignement de béton…..et savoir que ce sont des enfants dans le cadre d’activités périscolaires est magique.
Tiens, au fait, ce ne serait pas ça qui gène : les activités périscolaires ????? va savoir avec ces esprits étroits et vieux….
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On est encore une fois abasourdis par la médiocrité, l’amateurisme, la méconnaissance, la mauvaise foi aussi, des individus qui (ne) gèrent (pas) cette ville. Chez madame Bernasconi on retire le carrelage de la salle de bain en fonction des saisons, donc quand don lui a dit “mosaïques sur un banc”, elle a immédiatement pensé oui oui d’accord on les rangera au bout de deux mois…Je veux bien que l’on soit incompétent techniquement sur certains dossiers mais là c’est effectivement pour le moins cocasse : “rendre les lieux à l’identique”… Sûrement une influence de la gestion de la saleté en centre ville qui elle est bien à l’identique chaque jour qui passe.
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Mais pourquoi notre Mairie est si médiocre ?
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C’est la question que l’on se pose chaque matin en se levant quasiment.
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On est encore une fois abasourdis par la médiocrité, l’amateurisme, la méconnaissance, la mauvaise foi aussi, des individus qui (ne) gèrent (pas) cette ville. Chez madame Bernasconi on retire le carrelage de la salle de bain en fonction des saisons, donc quand don lui a dit “mosaïques sur un banc”, elle a immédiatement pensé oui oui d’accord on les rangera au bout de deux mois…Je veux bien que l’on soit incompétent techniquement sur certains dossiers mais là c’est effectivement pour le moins cocasse : “rendre les lieux à l’identique”… Sûrement une influence de la gestion de la saleté en centre ville qui elle est bien à l’identique chaque jour qui passe.
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Ces mosaïques sont appréciées, il faut laisser celles en place, on ne va pas martyriser une si bonne volonté !
Pour le reste il faut gronder les incapables et irresponsables, élues et services, qui ont mené cette affaire : sur le domaine public, on ne fait pas n’importe quoi, il faut des appels à projets, et de préférence faire travailler des artistes spécialistes en art de rue
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Ca me fait penser à l’invention par la mairie de Marseille d’une réglementation pour empêcher les initiatives de végétalisation des trottoirs. Cette municipalité est tellement attachée à l’immobilisme qu’elle consacre une bonne part de son énergie à… empêcher les initiatives qui viendraient compenser sa propre inaction.
Pas de mosaïque sur le plus long banc de béton d’Europe ! Et promeneurs, joggeurs, pêcheurs, cyclistes continuent à se masser sur une promenade de moins de deux mètres de large, seul espace laissé par le stationnement sauvage sur le trottoir et une inutile 2*2 voies sur la corniche.
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Un tel sujet pose question alors qu’on fait état de rumeurs pour MP2028, Manifesta. Quelle place pour les artistes, sans être “triés sur le volet” ? Quelle place pour des artistes locaux, inconnus. Seulement les caves du MUCEM pour la collection “arts et traditions populaires” ?
L’art doit-il être soumis à l’appel à projet systématiquement ? Serait-ce une querelle de personnes au sein de l’institution ? Espérons pour l’agrément de notre environnement que le 8 juin, la situation revienne à ses bonnes dispositions initiales.
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Le projet de la mairie se dessine peu à peu : opération plages nettes aux Catalans et à la Pointe-Rouge, ridicules lettres hollywoodiennes dans la colline, centre commerciaux en marbre, gentrification des quartiers populaires, et maintenant nettoyage au karcher des œuvres d’art. Cette administration confond la propreté et l’aseptisation. On ne sauvera pas Marseille en reniant son identité méditerranéenne !
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A Marseille, on est quand même tout aussi loin de la propreté que de l’aseptisation…
On nettoie au karcher l’art de la rue, mais le karcher reste au garage quand il s’agit de nettoyer les rues.
Et il n’y a personne à la mairie pour faire d’abord respecter les règles d’urbanisme en vigueur dans le centre-ville, qu’elles concernent le ravalement des façades ou l’aspect des devantures des magasins. Et ne parlons pas du stationnement anarchique, nous nous égarerions…
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Une certaine idée de la France… Et Lausanne pour modèle. Euh, je m’égare…
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Lausanne, c’est beaucoup plus fun. Regardez ce qui se passe dans le quartier du Flon.
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Désolé pour le Lausanne bashing. Je ne connais pas bien cette ville, mes comptes bancaires sont à Berne (mais pas en berne)
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Ah bon Mme Bernasconi ? Ces mosaïques dénaturent le patrimoine marseillais ? C’est sûr, c’est tellement plus joli un banc en (vieux) béton brut. Non mais sans blague, surtout n’allez pas à Barcelone au Parc Güell alors, vous seriez horrifiée.
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En tout cas, si Barcelone est considérée comme la deuxième ville côtière la plus agréable dans un classement américain basé sur six critères, Marseille n’apparaît même pas dans les 25 villes qui y figurent… : http://www.vancitybuzz.com/2016/05/vancouver-named-3rd-best-coastal-city/
Encore un effort pour réhabiliter le béton brut !
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Brut et épais
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Patrimoine le banc de la Corniche ? du XVIII ème ?
Le banc appartient certes à la ville mais si on peut l’améliorer , l’égayer, le colorer
les marseillais seront ravis et les touristes encore plus .
Les conservateurs , ça veut conserver , il y a des boîtes pour ça .
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Qu’on se le dise, à Marseille, il faut demander des autorisations, et s’y tenir, parce qu’on est plutôt assez carré, hein 😉
Pendant qu’on y est, j’aimerais bien savoir, à la mairie, qui a donné l’autorisation d’aménager un parking à deux routes devant la mairie du 1/7, avec monstrueuses barrières, etc., en plein milieu de la promenade piétonne arborée du haut de la Canebière…
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Là c’est sûrement encore Bernasconi… les barrières font partie maintenant du “patrimoine marseillais”….. comme tous les plots qu’on colle partout sur les trottoirs….
Y-a-t-il eu appel à projet ???
J’ai vu ce parking, joli, non ?
On reste quand même assez chanceux que les bâtiments historiques de notre ville aient été édifiés avant l’ère Gaudin et ses artistes associés.
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En plus de l’incompétence on peut donc également leur attribuer l’absence de sens esthétique et pratique. Le parking deux roues est peut-être en prévision de l’afflux de visiteurs sur Broadway le soir…
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Ce parking à deux roues, si c’en est un, est complètement aberrant car il obstrue le passage. Il y avait possibilité de l’aménager autrement…
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A propos du “patrimoine marseillais”, puisqu’il semble enfin intéresser nos élu-e-s, où en est le projet de sauvegarde du Tore, monument historique en péril (et propriété municipale) qui doit être restauré depuis… le début des années 2000 ? (http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/34212-le-pavillon-de-partage-des-eaux-et-des-sous)
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les services n’ont apparemment pas agi très clairement, et on peut, ou pas, apprécier les mosaïques installées.
mais bon, l’a
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l’argument de la référence à Gaudi, c’est un peu exagéré, non ?
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Clairement, c’est franchement pas terrible ce projet. Mal réalisé, coupant, pas à l’échelle, c’est plutôt pas mal d’arrêter ce massacre.
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L’idée est excellente, les dessins d’enfants nous étonneront toujours par tout ce qu’ils disent. Beaucoup d’enfants aimeront les revoir et les montrer, dans une sorte d’appropriation collective. Les photos produites par Marsactu montrent de jolies réalisations. Mais ce n’est pas partout pareil (on est loin de Gaudi) et l’on n’est pas assuré que ces bancs ne deviendront pas lépreux au bout de 6 mois. Il est d’ailleurs probable que certains désœuvrés trainant pas là ne trouveront rien de mieux que d’écailler ces mosaïques avec leur couteau.
Cette opération aurait dû bénéficier d’un meilleur suivi de la part de la ville : un test avant de poursuivre pour apprécier la résistance au temps et aux agressions humaines, qualité suffisante du collage, éventuellement un jury pour valider les œuvres avant transposition…
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Le problème à Marseille, ce sont les changements de cap permanents au gré des humeurs ou des erreurs des élus ou des services. Prendre une décision, s’apercevoir un peu plus tard (un peu trop tard) de ses conséquences, revenir sur cette décision en espérant que l’intendance suivra, ça fait quand même aussi amateur que les enfants qui ont posé cette mosaïque (plutôt réussie)…
Le résultat, c’est que le moindre projet demande des années pour parvenir à son terme. Un bon exemple, le parvis de la Major : 16 ans pour une esplanade pavée (http://www.20minutes.fr/marseille/1855459-20160530-marseille-seize-ans-apres-lancement-esplanade-major-voit-enfin-jour)… L’archéologie explique quelques mois de délais…
Sur la Corniche, on s’aperçoit, quand la moitié des bancs sont décorés, qu’on aurait dû faire autrement… Bravo les gars !
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Les propos de Mme Bernasconi rapportés ailleurs semblent plus favorables à la conservation, voire à l’achèvement, de l’oeuvre : http://madeinmarseille.net/16179-banc-mosaique-corniche-kennedy/
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En effet, et ce n’était pas clair dans l’article. Dont acte. Reste à voir si madame Bernasconi a le pouvoir sur son administration… ou si c’est le contraire…
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— Aah les appels à projets, les appels à projets… de la loi de M Sapin… S’ils avaient existé à l’époque, pas sur que Picasso aurait réalisé sa fresque pour la paix dans la chapelle de Vallauris, ni Chagall dans … ça aurait pris des plombes, et quelques kilos de formulaires administratifs à se fader, largement de quoi perdre l’inspiration, en tous cas l’envie… (mais c’était avant l’U.E, avant que ne se pointe la “bande au professeur nimbus” , ils ne risquaient rien!).
—- M’enfin Paola, quand on vous adresse 4 “autorisations” (sans doute de services divers) , qui plus est dans des versions différentes…Méfiez vous! Quand on vous envoie La Casanova pour l’inauguration, là vous êtes vraiment plombée (parlez en autour de vous). Méfiez vous! Et Méfiez vous aussi de la Bernasconi, qui ne rêve que de brodway , et pas de Gaudi. maintenant que la voila coincée dans le “quiproquo” et “”derrière les pouvoirs centraux”, z’êtes pas rendue pour décoincer le tout!
— Bon, tout ce qu’on peut faire pour vous aider, c’est signer la pétition, et puis aussi faire le max pour vous assurer une encore meilleure “couverture de presse” pour le démontage que pour la réalisation. Vous pouvez y compter!
( Pour notre plus grand malheur, le vrai de vrai ” patrimoine marseillais”, effectivement assez “dénaturé”, c’est l’équipe de (tristes) comiques qui gère cette ville, depuis si longtemps!).
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Sous le tunnel du boulevard National, une mosaÏque murale est en cours d’élaboration depuis quelques années sans que cela semble poser de problème semble-t-il. Peut-être parce que le tunnel mène au quartier populaire de la Belle de mai, alors que la corniche Kennedy longe les quartiers huppés de Marseille ?
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La municipalité ferait mieux de s’occuper de la propreté de la ville, de la pollution atmosphérique et de la circulation, plutôt que de légiférer sur les bancs publics ou la largeur des pots de fleurs !
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L’amateurisme et le “quiproquo” ce sont bien les règles qui régissent cette ville depuis longtemps non?
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Quel dommage…Alors que la mairie semblait séduite par cette belle initiative, soudainement, rétropédalage toute ! Difficile à comprendre…
Cette corniche est un des plus beaux sites, points de vue de Marseille, qui pourrait facilement tenir la dragée haute à la fameuse promenade des Anglais à Nice, mondialement connue.
Encore faudrait il que nos élus en prennent conscience et envisage ce lieu autrement qu’une simple 2×2 voies urbaine, source de pollution atmosphérique et dangereuse pour les piétons et cyclistes.
Imaginons un instant une ballade du Pharo à la Pointe Rouge, à pied, à vélo ou en bus, où la voiture serait remise à sa juste place(c.a.d 2 fois une voie de 3,50m pour laisser passer aussi les bus), une corniche réappropriée par les marseillais, comme avec ces belles mosaiques, quelques ombrières; bref, un endroit tranquille, apaisé où il ferait bon flaner, boire un verre en regardant les voiliers, le Frioul au coucher de soleil.
Mais NON!, les collectivités locales persistent et signent à maintenir une autoroute urbaine sur cette corniche, par frilosité, manque d’imagination et sous l’influence de quelques CIQ locaux rétrogrades et intolérants.
“Ah mais, vous allez voir ce que vous allez voir !!!” nous disent nos élus” une fois que la L2 sera terminée, on réaménagera tous les gros axes de Marseille. D’ici là, on ne touche à rien!”
Super…mais où sont les projets, les plans, car la L2 devrait etre terminée en 2018? Est ce qu’on aura notre mot à dire dans ce réaménagement de la corniche? Ou, aurons nous droit, comme pour la Plaine, à un concours de cabinets d’architecte parachuté du ciel, après une concertation-croupion?
Décid
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On ne peut qu’adhérer aux perspectives que vous ouvrez
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Votre réflexion est d’un bon sens citoyen qui fait défaut à nos édiles…marseillais,il faut le préciser.”Encastés” municipaux, leur lieu d’action se trouve dans l’entre – soi et l’approximation, sauf évidemment pour leurs émoluments où dans ce domaine, ils excellent. Par ailleurs,les compétences des dirigeants des services techniques semblent au même niveau de crédibilité que leurs élus…
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