Après un redémarrage de 24 heures, la centrale de Gardanne de nouveau à l’arrêt
La centrale de Gardanne. (Photo : Clémentine Vaysse)
Un petit tour de turbine et puis s’en va. Après vingt quatre heures de reprise de l’activité, la centrale de Gardanne s’est arrêtée ce matin à 6 heures. Le site est à l’arrêt depuis fin avril pour cause de grève face aux menaces sur l’emploi. Cette fois-ci, le mouvement s’inscrit dans le cadre de l’opposition à la loi travail. Un préavis de grève reconductible a été déposé, avec un point lundi pour décider de la poursuite du blocage.
Les salariés avaient repris le travail suite à une nouvelle communication interne de la direction. Cette dernière a annoncé il y a un mois que la partie charbon pourrait fermer d’ici l’été dans le cadre d’une taxe carbone relevée pour les centrales thermiques à énergie fossile (lire notre article). 90 emplois seraient alors supprimés avec le seul maintien de la partie biomasse de la centrale. “La direction nous a indiqué avoir eu des contacts avec le gouvernement sur l’application du prix plancher du carbone, indique Nadir Hadjali, responsable CGT. On se donne dix jours pour voir si ce ne sont pas que des effets d’annonce.”
Commentaires
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Euh, comment dire ? Cet arrêt de la centrale va-t-il contribuer à démontrer qu’on n’en a pas besoin ? Il y a tout de même un petit risque… Et c’est aussi le cas pour une partie du parc électro-nucléaire français : http://reporterre.net/La-greve-dans-les-centrales-nucleaires-revele-la-surcapacite-nucleaire-du-pays
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