De l’Amour à Za’ma : une plongée au cœur de l’héroïne à Marseille
Avec son livre Héro(s), la sociologue Claire Duport offre une plongée "au cœur de l'héroïne" à Marseille. Durant plusieurs décennies, la ville a payé un lourd tribut à l'héroïne. En marge d'une recherche nationale sur l'histoire de cette drogue en France, la chercheuse offre une vision juste et sensible de ces années blanches. Marsactu vous en propose les "bonnes feuilles".
Image extraite du film documentaire Héro(s) d'Emmanuel Vigier.
Ils sont des ombres qui hantent l’histoire de Marseille. Certains, bien vivants, arpentent encore les rues de la cité. Survivants d’une épidémie invisible, d’une histoire non écrite, celle de l’héroïne à Marseille. Venue du Liban, du Pakistan, de Thaïlande, cette drogue a instillé son emprise sur une partie de la jeunesse des années 70 puis 80. Elle est présente dans les fêtes. On la sniffe, on la fume, on se l’injecte. Elle envahit ensuite les milieux populaires. Au fil des années, elle change de couleur et de qualité, passe de la blanche à la brown, et accroche plus de monde.
Dans l’intervalle, beaucoup de ceux qu’on appelle junkies, tox, toxicos, meurent, sans toujours faire la une des journaux. Ils meurent de surdose, d’empoisonnement aux produits de coupe et surtout des conséquences du sida et de l’hépatite C, d’accidents associés. Combien ? En centaines, en milliers, aux quatre coins de la ville ? Ce décompte macabre n’existe pas. L’épidémie va finir par s’éteindre au cours des années 90, sous l’effet de la mise en place des produits de substitution. Cette page en partie tournée menaçait de rester blanche, passée sous silence.
Première étude sociologique nationale
Pour la première fois, une étude sociologique financée par l’Agence nationale de recherche fait le point sur cette histoire. De 2012 à 2015, une équipe de sociologues travaille sur “l’histoire de la circulation de l’héroïne, en France, de la fin des années 1960 jusqu’au début des années 2000”. Cette histoire s’ancre forcément à Marseille, territoire qui occupe une place particulière dans l’histoire des drogues en France, du fait de son statut portuaire mais aussi du dynamisme de ses milieux criminels.
Avant la parution des résultats de cette étude générale, la sociologue Claire Duport a fait un livre, en forme d’abécédaire, paru aux éditions Wildproject. Elle y explore les différentes réalités de l’histoire de l’héroïne à Marseille : celle des trafics, des usages, des tranches de rire et d’angoisse.
Une soirée publique
Avec son éditeur, Baptiste Lanaspèze, elle a lentement déconstruit son écriture de sociologue pour incarner le travail de terrain et permettre la rencontre avec ces héros qui ont fait l’histoire de l’héroïne et le combat d’avant-garde de la réduction des risques. Une manière de ne pas limiter cette histoire aux seuls cercles initiés, universitaires, anciens usagers notamment réunis au sein d’associations d’auto-support (Asud, le Tipi…) et acteurs de la réduction des risques. Une démarche initiée en bonne intelligence avec la Ville et notamment le médecin et élu à la santé, Patrick Padovani. La municipalité a ainsi soutenu financièrement la démarche de recherche et son focus sur Marseille. Vendredi 22 avril prochain, l’Alcazar organise une soirée de présentation du livre mais aussi du film documentaire réalisé par Emmanuel Vigier et qui partage le même titre. Centré sur les histoires d’usager(e)s, on y croise Japhee, qui a réalisé une série de portraits baptisée Héroïne(s).
“L’héroïne, cela me concerne car je vis dans cette société”
Comment vous est venu ce titre à double sens Héro(s) ?
De plusieurs choses à la fois. Tout d’abord, d’une discussion avec Mylène Frappas, de la mission “sida toxicomanie” à la Ville de Marseille. Avant d’y entrer, elle a travaillé comme éducatrice dans les quartiers Nord, notamment sur l’usage d’héroïne à une époque où personne ne s’en occupait. Elle me disait : “il y a des mecs, que j’aperçois, des années après et je me dis, lui il est toujours vivant. Ces gars sont des héros”. Au sens où ils ont survécu à l’héroïne, au Sida, à la pression sociale. Ce jeu de mots qui n’en est pas un est parti de là. Ensuite, dans le cadre du projet de recherche financé par l’agence nationale de recherche, cette dernière a décidé de prendre HERO comme acronyme de l’étude. Enfin, et c’est important de le souligner, pour moi, le terme ne sert pas seulement à définir les toxicomanes mais tous ceux qui se sont préoccupés très tôt de l’usage et des usagers d’héroïne. Tous ces gens – éducateurs, médecins de ville, pharmaciens – qui ont pris conscience des choses et commencé à travailler très tôt sur les usages de l’héroïne sont des sortes de héros tout comme le sont les familles, frères, sœurs, mères et pères qui ont œuvré dans l’anonymat. Ce terme concerne aussi les politiques publiques. La politique de réduction des risques menée à Marseille à partir de 1995 était expérimentale. Elle a cessé de l’être à partir de 2004, date à laquelle le législateur construit un cadre légal qui met fin à l’expérimentation. Marseille et Saint-Denis sont les premières villes à mettre en place une politique de réduction des risques en France. D’emblée, [le médecin et futur ministre de la Santé] Jean-François Mattéi met en place une mission qui ne travaille pas uniquement sur le volet sanitaire mais sur tous les aspects du problème.
Ils ont aimé l’héro et peuvent encore le dire…
À l’origine du film Héro(s) qui partage son titre avec le livre de Claire Duport, il y a d’abord “la chape de plomb” que son auteur, le réalisateur Emmanuel Vigier, découvre en arrivant à Marseille. “Il y avait un silence dans l’histoire sociale et culturelle de la ville qui contrastait avec le fait que , dans mon entourage, on m’en parlait beaucoup”. La rencontre avec Claire Duport achève de le convaincre de la nécessité de produire un savoir, un regard sur cette drogue et ses usagers. Car c’est avec eux, les vivants, que le film propose une rencontre. Bruno l’écrivain, Fanny la photographe, Jean-Jacques, le peintre, racontent avec nuance, leur rapport à l’héroïne, à ses douleurs et ses plaisirs. “Nous avons tous une image de l’usager qui est celle du tox’ dans une arrière-cour sordide, explique le réalisateur. La réalité est tout autre. Les gens que j’interroge parlent avec finesse de de cette époque. Il y a parfois de la nostalgie mais aussi beaucoup de drames. On ne peut parler de ce produit sans évoquer ces contrastes”. Traversé de longs travellings dans la ville, le film permet de comprendre comment l’héroïne a traversé Marseille à travers les corps de ces témoins. Emmanuel Vigier présente des hommes et des femmes qui font, qui créent à partir de leur expérience. D’autres “font avec” et vivent encore dans la douleur du poison l’emprise du produit.
Au début de votre ouvrage, vous évoquez le lourd tribut que Marseille a payé à l’héroïne. Comment l’évaluer ?
Il est inquantifiable. D’abord, parce que depuis cette époque, les modes de calcul ont évolué. Ensuite, parce que beaucoup des données n’ont pas été conservées ou archivées. Ainsi, à la prison des Baumettes, les gens qui travaillent sur les toxicomanies se partagent un bureau de 8 mètres carrés. Ils ne pouvaient pas tout conserver. Et comment peut-on être sûr qu’une personne meurt d’une overdose ? Ce mot recouvre deux réalités très différentes : la surdose avec un produit trop pur et l’empoisonnement avec une héroïne trop coupée, qui contient parfois pas plus d’1% de produit actif et sans doute beaucoup d’autres choses. Si la personne subit un empoisonnement, il faut que l’équipe qui récupère le corps ramasse la seringue pour l’envoyer au centre anti-poison pour analyser le fond de produit. Si le décès est constaté sur place par un médecin, il peut y avoir des éléments probants indiquant une overdose. Si le décès est constaté à l’hôpital, il n’y a pas overdose puisque les médecins vont noter la cause réelle du décès. C’est d’ailleurs la même chose pour le Sida : on ne meurt jamais du virus mais des maladies induites. Or, souvent, les usagers meurent d’une crise cardiaque et non pas d’une overdose. Et puis parfois la famille même veut éviter que cela se sache. Sans compter tous les accidents de voiture, de motos qui sont liés à la consommation d’héroïne… Nous n’avons donc aucune donnée quantitative. Mais nous savons que Marseille a payé un lourd tribut car lorsque les premières données arrivent sur la prévalence d’infection au VIH, Marseille a le record de France, devant Paris. Et dans 70% des cas, c’est lié à l’usage de l’injection.
Comment expliquer cette place de Marseille ? Est-ce une conséquence de la French Connection ?
Il s’agit d’un énorme mythe. Au début des années 1970, la drogue va circuler massivement en France et donc aussi localement. Or, les réseaux américano-marseillais de la French sont déjà en cours de démantèlement. D’autre part, ils sont organisés pour distribuer aux USA, en Amérique du sud, pas du tout à l’échelle locale. Tout simplement, parce qu’il y a plus d’argent à faire là-bas.
Comment l’héroïne se diffuse localement ?
La multiplication des réseaux et la diversification des modes de distribution. C’est ce que je décris au chapitre “virée” de mon livre. Dans les années 1970, l’héroïne est un produit festif que l’on retrouve dans les milieux de la musique, un peu hippie, un peu beatnik. Ensuite, ces modes de distribution évoluent. C’est ce que j’appelle les réunions Tupperware au cours desquelles un vendeur va faire goûter et connaître son produit pour construire son réseau de revendeurs. Cela élargit la clientèle. Enfin, à Marseille, l’héroïne qui circule est blanche, de très bonne qualité et pas chère. Cela contribue forcément à sa diffusion. Enfin, il y a les conditions sociales. Nous vivons dans une société addictologique. Pour être heureux, dès ces années-là, il faut être riche et bien portant. Les drogues peuvent aider à le croire.
Il y a plusieurs périodes dans l’histoire de l’héroïne à Marseille. Il y a l’époque de l’héroïne blanche puis celle du brown sugar où elle se diffuse encore plus largement. Qu’est-ce qui différencie ces deux produits ?
Elles ne subissent pas le même traitement chimique. L’héroïne marron est moins purifiée que l’héroïne blanche, elle correspond à une phase plus précoce du site de production. C’est ce qui explique qu’elle est moins chère. La brown se diffuse en même temps partout en Europe en provenance du Croissant d’or au Pakistan et du Triangle d’or thaïlandais. On la trouve dans les grandes capitales d’Europe, en Hollande, à Paris et ensuite à Marseille à partir du milieu des années 1980. C’est avec ce produit que la figure du junky émerge. Mais, il ne faut se tromper : tout le monde faisait la différence entre ces deux qualités. Ceux qui s’injectaient dans le parking Shell à la sortie du bar le Passeport, près du Vieux-Port, savaient très bien que la blanche était meilleure. Mais il fallait les réseaux et le fric pour l’atteindre.
C’est à cette époque que l’héroïne se diffuse massivement dans les quartiers Nord ?
Au départ, la distribution se fait exclusivement par certains réseaux du milieu festif, quelques lieux du centre-ville, dans des bars en bout de comptoir, si on connaît et qu’on y est connu. Ensuite, le jeu de l’offre et la demande fait le reste. Les réunions Tupperware sont un exemple de cette diffusion. À force de goûter et faire goûter le produit, les gars tombent dedans. Très vite, dans les familles, on trouve un, deux, trois gamins qui sont mal. C’est la même chose pour le shit aujourd’hui.
En lisant ce que vous écrivez sur l’hécatombe des années 80, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec ce qui se passe ces dernières années autour du trafic de shit. On y perçoit la même force de la mort…
Effectivement, c’est la même force mortifère qui est à l’œuvre. À ceci près : ce ne sont pas les mêmes qui meurent. Les morts de l’héroïne dans les années 80 sont avant tout dus à l’injection et à la propagation du sida et de l’hépatite C. Les phénomènes sont très différents mais ils touchent les mondes populaires avec la même violence. Et, dans les deux cas, il y a autour de la drogue une grande pression économique. Dans les années 80, la pauvreté existait mais il y avait quand même la possibilité de trouver du travail. Ces ressources en emploi vont s’amenuiser pour ces populations. Entre les années 80 et aujourd’hui, c’est la grande différence. Il y a désormais une logique du tout ou rien au sein d’une partie de la jeunesse des milieux populaires. Et le travail informel décrit par Michel Peraldi et Alain Tarrius dans les années 1990 à Marseille n’existe plus. Où sont-ils aujourd’hui, les 700 000 acheteurs algériens par an qui passaient à Belsunce ? Cette violence est une conséquence de la pression économique et policière.
La pression policière y contribue ?
Bien entendu. Quand vous mettez en place une zone de sécurité prioritaire, celle-ci a un effet direct sur l’organisation des réseaux. Elle contribue à l’augmentation du risque de violence entre réseaux de vente. Elle oblige les organisations politiques du réseau à se replier sur elles-mêmes. Cela entraîne beaucoup de paranoïa, de stress, une pression énorme. Or, les zones de sécurité prioritaire ont surtout un effet sur la visibilité du réseau. J’ai pu le constater à Saint-Denis où la mise en place d’une ZSP a fait disparaître un réseau de revente d’héroïne dans la rue. La vente s’est poursuivie sous d’autres formes, notamment via les textos et la prise de rendez-vous. Cela invisibilise le trafic. C’est un facteur évident de tranquillité publique. Mais ce n’est pas parce que les choses ne se voient pas qu’elles cessent d’exister. Au contraire, le vide est parfois le plus inquiétant. Dans mon livre, je décris comment l’héroïne s’est accrochée sur une réalité de la ville qu’on appelle les virées. La taille de la ville, sa forme même, faisaient que des groupes d’amis traversaient la ville durant la nuit, passant d’un monde à l’autre, d’un quartier à l’autre, de boîte en bar, de fête en fête. Cela contribuait à une porosité entre les mondes. Aujourd’hui, la ville est vide la nuit. On n’y croise que des bobos. Les classes populaires l’ont désertée.
Face à cette réalité marseillaise des usages de l’héroïne, il y a très vite une réponse de terrain. Qu’est-ce qui motive ces pionniers ?
La première chose qui joue est l’impact de la loi de 1970 qui criminalise l’usage, la détention et la vente des drogues, quelles qu’elles soient. Depuis lors, cette réalité judiciaire accompagne notre regard sur la drogue. Un usager de drogue est un délinquant. Dans certains organismes sociaux, les chefs de service disent aux éducateurs : si tu croises un usager, soit tu passes ton chemin, soit tu préviens la police. En face de cela, l’injection a contribué à instituer la figure du junky dont le geste induit une forme de morbidité, une dangerosité.
Face à ceux-là, certains éducateurs, pas très nombreux, décident d’agir. Qu’est-ce qui les différencie ? Ils sont pragmatistes au sens de la sociologue Isabelle Stengers. Ils sortent d’une lecture légaliste pour mettre en œuvre leur mandat de protection des plus faibles. Comme le dit Jean-François Mattéi à l’époque, il s’agit d’arrêter de laisser mourir les gamins dans la rue. Cela passe parfois par des pratiques extra-professionnelles qui consistent à se mettre soi-même hors-la-loi pour répondre à un devoir moral : celui par lequel on doit assistance aux plus faibles. C’est la base du contrat social de Rousseau dans lequel l’État est posé comme une instance dont la vocation est de porter protection aux plus faibles des citoyens. Cela relève d’une forme d’humanisme, de citoyenneté. Je pourrais le résumer par une formule : “l’héroïne, cela me concerne car je vis dans cette société”. C’est mon monde. C’est comme ça que j’ai découvert ce pharmacien de la Rose qui, le premier, a mis en place des mesures de réduction des risques en distribuant des seringues aux toxicomanes qui venaient le voir. Peut-être trouvait-il ainsi le moyen qu’ils cessent d’importuner sa clientèle. Ensuite, Jean-Claude Gaudin charge Jean-François Mattéi d’une délégation sida Toxicomanie. C’est lui qui décide de réunir des acteurs de terrain, des usagers pour fonder ce qui deviendra la mission sida toxicomanie. Faire rare dans les politiques publiques, il s’agit d’une politique initiée par le bas. Et c’est une première en France.
Pourquoi l’Agence nationale de recherche a décidé de financer une recherche sur ce thème ?
D’abord, il est important de préciser qu’il s’agit d’un projet “Blanc”. C’est-à-dire que la décision de mener la recherche vient des chercheurs eux-mêmes. En l’occurrence, Michel Kokoreff, coordonnateur de l’étude. Ensuite, l’Agence nationale de recherche décide de financer le projet sur 36 mois. Je pense que l’intérêt d’une telle recherche réside dans le fait qu’avec l’héroïne, nous avons un phénomène global, avec un débat et une fin. C’est assez rare dans ce champ des usages de drogue et cela permettra d’en tirer des enseignements sur les autres drogues, leurs usages et les réponses politiques qui y font face. Cela permet notamment de réfléchir à la réduction des risques aujourd’hui et les effets provoqués par la prohibition des drogues. Si l’héroïne a pratiquement disparu, il continue à y avoir des personnes qui s’injectent de la drogue, notamment de la cocaïne mais également des produits de substitution, dans des conditions sanitaires très dangereuses. Cela pose forcément la question des salles de shoot. De la même manière, les enquêtes Trend et Oppidum sur ce qui se vent et les produits de coupe. Les résultats qu’ils publient annuellement ne sont pas rassurants sur la qualité des produits qui se vendent aujourd’hui.
Les bonnes feuilles d’Héro(s)
En avant-première de cette soirée, Marsactu vous donne à lire quelques lettres de cet ouvrage bouleversant. Sur une idée de son éditeur, Baptiste Lanaspèze, Claire Duport a choisi de donner à lire une partie de ce qu’elle sait de l’histoire de l’héroïne à Marseille en évitant la synthèse et la chronologie. Elle est donc passée par cet abécédaire imparfait dans lequel on retrouve plusieurs entrées pour la même lettre, des notes de recherche et des extraits de feuilleton. Cela construit un ensemble cohérent, empreint d’humanité dans sa laideur comme dans ses fulgurantes beautés. À lire donc de A comme Absents à Z comme Za’ma (soi-disant en arabe et en marseillais).
Vendredi 22 avril, à partir de 17h40, l’Alcazar accueille une soirée consacrée à Héro(s), le livre de Claire Duport et le film d’Emmanuel Vigier. Héroïnes, série photographique de Jah Fée y sera projetée. Plateau radio à partir de 18 heures, animé par Radio Grenouille avec Patrick Padovani et les auteurs. Suivi d’une projection du film d’Emmanuel Vigier.
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Commentaires
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êtes-vous sûr de votre info (présentation du livre +film à l’alcazar le 22/4)?.
Je n’en trouve pas trace dans l’agenda BMVR d’avril….
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Bonjour, c’est bien confirmé. En revanche, l’accès se fait sur inscription auprès de cfuzeau@mairie-marseille.fr
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Hier au tèl, ils ne l’on pas trouvé sur leur planning… et m’ont infirmé l’info.
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Bonjour
je crois que cette soirée est uniquement sur invitation. Elle s’est faite à l’initiative de la Ville de Marseille qui a choisi de la faire à L’Alcazar mais sans lien avec la bibliothèque elle-même. J’ai reçu un mail m’informant de sa tenue et j’ai donc cru que la soirée était réellement publique. Peut-être faut-il se rendre sur place… Je suis désolé de vous avoir orienté sur une fausse piste. En tout cas, la soirée existe et n’a pas – à ma connaissance – été annulée entre temps.
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J’ajoute que l’éditeur du livre de Claire Duport a annoncé sur facebook la tenue de la conférence ce soir à 18h à l’Alcazar sans préciser s’il fallait ou non s’inscrire.
En tout cas, il y a eu très peu de pub pour cette conférence, effectivement non mentionnée sur le site de l’Alcazar.
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C’était bien sur inscription. Des invitations avaient été envoyées aux professionnels concernés.
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