Le spectre de la préemption se déploie sur Plan-de-Cuques

CARENCE
Bref
le 21 Mar 2016
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Plan-de-Cuques comparable à New-York. Depuis des mois, voire des années, le maire sans étiquette Jean-Pierre Bertrand proteste : sa ville limitrophe de Marseille atteindrait la densité de la Grosse Pomme s’il rattrapait son retard vis-à-vis des obligations de la loi Alur. Celle-ci prévoit 25% de logements sociaux d’ici 2025 dans les communes de plus de 3500 habitants. En octobre, le Préfet a annoncé son intention de substituer aux maires dans les communes dites “carencées” en publiant les plans des zones concernées dans un arrêté. À Plan-de-Cuques, il n’y a que 9% de logements sociaux et l’État devrait ainsi passer par la voie de la préemption.

La Provence est allée à la rencontre des habitants des Figons, un quartier ciblé pour y construire du logement social. Selon le quotidien, 48 maisons et 11 parcelles sont concernées par ces préemptions aux Figons. “Le quartier a sans doute été choisi parce qu’il y a aussi des terrains vides”, regrette Audrey, une habitante qui craint de ne pouvoir retrouver à se loger sur la commune. Du côté de l’État, après le coup de semonce, on joue l’apaisement. “Les échanges avec la commune se sont poursuivis pour examiner ses nouvelles propositions afin d’aboutir à un contrat de mixité social acceptable par l’État. Dans ce cas, le préfet pourrait retirer cet arrêté”, précise la direction départementale des territoires et de la mer.

Source : La Provence
Benoît Gilles
Journaliste

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