L’État freine le futur terminal de Mourepiane
Le gouvernement a annoncé à l'Assemblée nationale qu'il entendait proposer "un phasage" du projet de terminal de transports combinés de Mourepiane. Face à la réticence des riverains mais aussi des opérateurs, c'est bien une infrastructure "light" qui se dessine.
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Les marseillais se plaignent du marasme économique local mais à force d’empêcher tout projet industriel de prendre forme sur notre territoire, pas étonnant que celui-ci décline !
Il en va de même pour pérenniser l’emploi industriel sur les bassin Est du GPMM.
Si ce terminal ne se fait, c’est également le parc des aygalades sur Euromed 2 qui risque de ne pas voir le jour dans sa totalité. En somme: du perdant – perdant!
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Quel intérêt à construire un port de déchargement de containers à Mourrepiane!? Sachant que dans le future, les nouvelles infrastructures portuaires seront entièrement automatisées (http://www.basystemes.com/wp-content/uploads/2016/02/CP_20160215_VASCO.pdf)
Il est à prévoir des mouvements sociaux consécutifs à la modernisation du port, comme chez nos voisins de Rotterdam : ‘http://www.lantenne.com/Le-port-de-Rotterdam-en-greve-pour-la-premiere-fois-en-13-ans_a28725.html)
Pourquoi décharger les containers à Marseille, si c’est pour faire des trains longs de 1Km pour les réexpédier ailleurs. Combien de camions supplémentaires seront utilisés pour transporter les containers non acheminé par le train.( 1 camion = 1 container) on peut imaginer à quoi ressemblera les autoroutes aux entrées de la ville.
Au final combien de containers resteront réellement sur Marseille pour être utilisés par les industriels marseillais.
La traçabilité des containers permet de connaitre avant l’accostage des bateaux leur destinataire pour les dispatcher plus aisément . Une navette écologique (moteur fonctionnant au gaz) entre Fos et Marseille serait toute indiquée pour transférer les containers destinés à Marseille. Moins coûteux et plus efficace!
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« Dans le futur… » et en théorie, Corius. Les installations de transfert de fret sont très diverses et on conçoit aisément, en tout cas pour le moment, que l’automatisation soit poussée au maximum dans les ports de transbordement traitant d’énormes trafics.
Marseille est un petit port de transbordement et un petit port d’hinterland. Ce qui en fait un grand port en devenir, lorsque le volume des conteneurs manutentionnés permettra de compenser la baisse attendue du trafic d’hydrocarbures, mais différée par les bas cours actuels du pétrole.
Marseille n’est pas devenu le port européen des échanges avec la Chine et l’Inde. Trois jours de navigation de moins que pour escaler dans les ports du Nord maintenant saturés. Par manque d’ambition peut-être, cela n’avait germé dans aucune tête. Il aurait fallu faire la liaison fluviale Rhin-Rhône, avoir des connexions efficaces et des prix compétitifs avec le ferroviaire, achever la L2 il y a 20 ans, ne pas oublier le Var et les Alpes-Maritimes dans la modernisation et la mise en capacité du réseau ferroviaire et autoroutier. Voyez l’incroyable foutoir de la liaison routière actuelle entre Marseille et Fos. Et déjà l’A9 vers laquelle on se précipite depuis Fos, saturée au droit de Montpellier !
Le lien que vous donnez fait état de recherches en cours dont on n’a pas encore d’expérimentation qui permettrait de juger de la valeur opérationnelle des choix de robotisation, et surtout, de connaître les coûts d’investissement et d’exploitation d’un système qui serait devenu opérationnel pour de petites quantités.
Il existe déjà des systèmes plus ou moins automatisés, adaptés aux diverses caractéristiques des sites et aux volumes qu’ils sont amenés à traiter. A Grans-Miramas où le trafic est modeste, en deçà d’un trafic mécanisable, malgré le passage de la navette interbassins, c’est une grue mobile sur pneus qui permet d’assurer les transferts de la façon la plus économique.
L’innovation vaut par ses capacités d’apporter un plus dans un contexte matériel et humain donné. La question de Mourepiane ne se pose pas en termes de choix entre Marseille et Fos. Le choix a déjà été fait en faveur de Fos pour la massification des trafics, qui progressent et où le privé investit, ce qui est bon signe. Ce ne sont pas non plus les mêmes lignes maritimes qui desservent Fos et Marseille. Le roulier associé au trafic passagers est à Marseille. A Mourepiane, la problématique est de pouvoir diminuer les tonnes/km routières des trafics qui tangentent la ville actuellement, du fait des activités économiques liées à la population et de leur approvisionnement commun. Avec évidemment une part de rabattement, puisque l’opération peut se faire là. C’est la partie d’intérêt général de ce projet, qui pourrait aussi rester purement portuaire. S’il y a une montée en puissance de cet équipement, refusé par les élus et l’enquête publique, elle se fera surtout dans un cadre d’intérêt local.
Parmi les aspects humains du contexte, il n’y a pas que les populations voisines, mais aussi la main d’œuvre portuaire, sous occupée actuellement. Et les emplois qui seront maintenus ou développés au-delà des activités de manutention. Les clients potentiels ne sont pas qu’au Cannet. C’est ce qu’une étude de faisabilité économique aurait à vérifier.
Voyez aussi l’article de la Marseillaise qui, après avoir relayé les élus occupés à compter leurs voix plus qu’à expliquer les aspects d’intérêt général, fait une analyse mieux balancée de ce projet : http://www.lamarseillaise.fr/marseille/economie/46134-couler-le-ttcm-c-est-plomber-le-port
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