Les activités périscolaires, retour sur l’autre fiasco éducatif marseillais

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le 4 Fév 2016
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Marsactu publie l'intégralité du rapport de la mission d'enquête sur les activités périscolaires menée par la mairie. Celui-ci souligne un service rendu encore imparfait mais moins coûteux qu'annoncé.

Sortie d
Sortie d'activités périscolaires, rue Saint-Savournin. Photo : Julia Rostagni

Sortie d'activités périscolaires, rue Saint-Savournin. Photo : Julia Rostagni

L’exercice qui consiste à évaluer ses propres actions paraît souvent salutaire. La Ville de Marseille, poussée par le groupe socialiste, a accepté de s’y livrer pendant six mois concernant les activités périscolaires. Tout ce qui est rare est cher. C’est donc comme un objet précieux que nous avons reçu ce rapport de 35 pages et […]
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Commentaires

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  1. Trésorier Trésorier

    Ces activités périscolaires sont un échec total, tant à Marseille que dans nombre de communes.

    On dépense de l’argent du contribuable pour amuser les enfants à l’école au lieu de travailler, alors que le temps scolaires des enfants est faible, leurs résultats dans les classements mondiaux minables et décroissants.

    n’y a t il pas d’autres priorités que de faire des gommettes ??

    Cette réforme futile et ruineuse doit être supprimée au lus tôt.

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    • 147 147

      Si son application est foireuse, l’idée première de cette loi est positive. Il s’agit de quelque chose de bien plus ambitieux que “d’amuser les enfants”, et les gommettes n’ont rien à voir la dedans. Oui, les enfants travaillent mieux le matin. Oui, des activités sportives et/ou artistiques participent à leur épanouissement et favorisent leurs autres apprentissages. Je suis désolé de devoir rappeler ces principes de bases mais le ton de votre commentaire laisse penser que vous en doutez. Cette réforme n’est pas futile, elle mérite que l’on y consacre de l’argent public, et même un bon paquet. Le problème réside dans sa mise en place précipitée (merci le gouvernement), et dans son application bâclée (merci les élus locaux). Nos politiques sont tellement médiocres que, même lorsqu’ils ont une idée pas trop mauvaise, ils en fassent une aberration.

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    • Trésorier Trésorier

      147,

      je maintiens qu’avant d’amuser les enfants et de réduire le temps de travail des enseignants, la priorité doit être d’améliorer le temps scolaire et les résultats qui vont avec.

      C’est tout le contraire qui se produit.

      Les enfants travaillent mieux le matin. Oui. Dan ce cas, cette réforme idiote rate la encore son but. Les vacances scolaires et le temps de travail annuel n’ont pas été modifiés.

      En période de vache maigre, aucun gouvernement n’entend accroitre les dépenses liées à l’éducation. Il s’agit seulement de mieux gérer les dépenses actuelles quitte à les réaffecter. La encore, en créant du désordre dans les communes, en accroissant les dépenses de l’Etat et des communes pour amuser les enfants en n’améliorant pas leur travail scolaire, on réduit l’efficience de la dépense publique.

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  2. Trésorier Trésorier

    Je rajoute qu’avec cette réforme, on a fait rentrer un peu n’importe qui dans les écoles….

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  3. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Si les chiffres sont vérifiés (17 millions pour 30 000 enfants fréquentant effectivement les Tap) cela représente un coût proche de 600 euros par enfant! Pour 450 euros par an mon fils fait de l’escalade en petit groupe avec un moniteur qualifié. Et ce n’est pas l’activité la moins chère. Il serait plus simple de faire un chèque annuel aux familles a l’image du conseil général qui ouvre un crédit de 100 euros pour les activités sportives et culturelles de chaque enfant.

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  4. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Je résume :

    1. Marseille n’applique pas la loi qui prévoit que l’entretien des locaux scolaires est à la charge de la municipalité.

    2. Marseille a cherché à ne pas appliquer la loi qui prévoit l’organisation des activités périscolaires par les municipalités, puis l’a appliquée en catastrophe et dans les pires conditions possibles.

    3. Marseille n’applique pas la loi qui prévoit le paiement des associations prestataires à 30 jours, mais règle celles-ci à 90 jours ou plus, ce qui les met à genoux et empêche toute ambition en matière de recrutement des animateurs et de qualité des activités.

    Moyennant quoi, “l’ensemble des quartiers de la ville bénéficie de cette ambition de donner aux enfants les meilleures conditions d’apprentissage” selon not’ bon maire, peut-être un peu coupé des réalités (http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/03/ecoles-marseille-najat-vallaud-belkacem-education-nationale_n_9148042.html).

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  5. Manipulite Manipulite

    Entièrement d’accord avec la synthèse de la situation par Electeur du 8e.
    Rajoutons l’incompétence lourde de ceux qui ont préparé le rapport de “la mission d’information et d’évaluation” qui n’en est pas un. Du pipi de chat sans respect méthodologique ni analyse objective, avec un modèle de paresse : les annexes sont plus longues que le corps du rapport !

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  6. leravidemilo leravidemilo

    — Marsactu fait bien de rappeler que la municipalité nous a “vendu” cette réforme comme le motif essentiel (si ce n’est unique) d’une augmentation d’impôts de 30 millions d’euros, alors qu’au final on est bien près d’un coût de 10 millions (à condition bien sur de ne pas y inclure les coûts relevant de décisions de justice, condamnant la ville pour ses modes de gestion du personnel.) — Cette réforme, dont je ne suis pas un défenseur acharné loin s’en faut, outre qu’elle a donné lieu à un sabotage en règle de la part de la ville, et à une déscolarisation massive des enfants lors des fameux “vendredis noirs”, à servi de révélateur sur plusieurs points de la situation locale : — La situation très dégradée des associations locales, partenaires de la ville, conduisant à une insuffisance quantitative et qualitative de l’offre éducative; ceci d’autant plus que les associations se voyaient contraintes d’élaborer leurs offres dans des délais impossibles, et en plein été, du fait des multiples retards irresponsables de la ville. — La nécessité résultante d’aller chercher fort loin (strasbourg, lyon…) des associations remplaçantes, ignorant tout du contexte local, ce qui leur aura coûté cher au final. — Le fait que les marchés, délégation de services publics et autres joyeusetés ne sont pas de outils de gestion adaptés pour corriger ces défauts et créer de liens de coopération efficaces et probants, entre la collectivité et les associations. D’autres villes, et pas loin, gèrent ces liens dans le cadre de conventions avec des résultats bien plus probants, pas plus coûteux (ou guère) et dans un climat apaisé. — Les retards de paiements scandaleux et illégaux de la ville ont encore aggravé ce manque de fiabilité et de confiance entre les associations et la collectivité. —- Bon, ceci dit, outre l’intérêt général de l’article et de ses rappels, on est bien contents de constater que Moraine passe facilement de l’action, animateur BAFA et joueur de foot dans la cour de récréation lors du premier vendredi noir, à l’évaluation, même si la copie rendu ne vaut vraiment pas tripette. Et puis, bien contents de la nanalyse de maman Casanova sur les dysfonctionnements constatés, sur ses divagations sur le don ou ‘l’être maman”… Si c’est elle qui se charge des recrutements et de la formation des animateurs, alors le pire est certain ! Ça fait déjà longtemps qu’on s’était rendu compte que cette élue ne se rendait pas vraiment compte de ce qu’elle racontait, mais là le comble est atteint. Vous savez, les enfants l’on bien senti que maman Casanova ne les aimait pas vraiment !

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