French Tech : Aix et Marseille unies contre le reste du Sud
"Le spot numérique du sud". C'est au moins l'espoir porté par le territoire d'Aix-Marseille, candidat au label French Tech. Après une longue période de lutte intestine, les deux intercommunalités et les deux villes ont finalement réussi à s'entendre pour présenter en grande pompe leur projet commun – déposé aujourd'hui – dans les salons du palais du Pharo. Si cette présentation a un vrai parfum de réconciliation, le singulier du slogan est un tout petit peu présomptueux. Nice, Toulon et Montpellier portent eux aussi leurs projets et comptent bien faire partie de la quinzaine de "métropoles French Tech". Seuls ces quinze là seront sélectionnées par l'Etat et pourront bénéficier de 200 millions d'euros de la banque publique d'investissement pour financer leurs projets accélérateurs. Ce matin pourtant, il n'était question que de la candidature de Marseille et d'Aix et de la présentation de ses neuf projets accélérateurs. En effet, la particularité de la French Tech est de s'appuyer sur des mastodontes du secteur privé. Ceux-ci se donnent pour mission le développement et la croissance des start-up numériques sur leurs domaines de prédilection.
Ainsi, Voyageprive.com développe un campus à la Constance à Aix au sein duquel on trouvera entre autre un incubateur sur les métiers du e-tourisme. Jaguar Network, spécialisé dans le big data, devrait acheter le terrain de son futur centre de ressources cette semaine à Saumaty Séon. L'entreprise Gemalto, en pointe dans les services sans contact, lance une pépinière d'entreprises. The camp* est un projet de campus numérique implanté dans le technopôle de l'Arbois. L'accélérateur privé P/Factory ne propose pas d'hébergement mais un accompagnement pour permettre aux "jeunes pousses" de "consolider leur vision, produit et service". Netangels, connu en tant qu'accélérateur de start-up privées, rejoint la French Tech pour devenir incubateur d'entreprise au technopôle de Château-Gombert. Dans la même idée, Stardust propose d'accueillir et d'accompagner durant trois mois des porteurs de projet. Le groupe Telfrance, positionné plutôt sur la distribution et la production souhaite créer une "pépinière de talents" de l'industrie audiovisuelle. Enfin, Kedge Business School se joint à la partie pour créer "un lieu catalyseur de l'innovation".Ces derniers "accélérateurs de projets" sont les nouveaux arrivants dans ce projet d'abord initialement porté par les six premières entreprises. Reste donc à savoir comment vont se répartir les fonds accordés par la Banque publique d'investissement si Aix-Marseille remporte le label. Si la vocation est commune, les projets sont très différents par la taille, la forme et l'état d'avancement. Pour donner corps à l'ensemble de ces projets, le financement de la BPI ne sera pas suffisant. Les quatre collectivités présentes n'ont pas décrit de quelle façon elles allaient contribuer au montage financier. Réponse du jury international sur les premiers projets présentés en novembre prochain.*ce dernier projet est porté par Frédéric Chevalier, par ailleurs actionnaire de Marsactu.Vous avez un compte ?
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