La présidente de la chambre régionale des comptes lègue 16 affaires au parquet
La présidente de la chambre régionale des comptes (CRC) Danièle Lamarque ne s'est pas fait beaucoup d'amis chez les élus. Lors de son pot de départ officiel, mercredi, seul le président du conseil général du Vaucluse était présent. D'ordinaire, les magistrats de la CRC "épinglent", selon le mot de son discours, les gestions des collectivités qu'ils contrôlent. C'est leur job, tout comme c'est celui des journalistes "d'égratigner".
Mais depuis deux ans et demi, Danièle Lamarque a fait un peu plus que ça. En guise de "testament", elle s'est dite "très inquiète de la corruption que nous constatons dans de nombreuses collectivités". Et de justifier cette sortie, reprise par La Provence puis La Marseillaise : "Il est important, même si la recherche d’infractions pénales n’est pas notre mission première, que nos contrôles ne passent pas à côté d’irrégularités susceptibles de qualifications pénales."Renforcé depuis son arrivée, le lien avec le parquet est désormais constant et les suites montent en puissance : deux dossiers transmis en 2011, six en 2012, huit cette année. Ce qui peut correspondre, pour chaque entité contrôlée, à plusieurs infractions supposées. Une manière de répondre aux commentaires, notamment des lecteurs de Marsactu, sur l'utilité relative de ses remarques. Même s'il n'est évidemment pas possible à Danièle Lamarque de rentrer davantage dans les détails sur les affaires en cours. Les élus non plus ne savent pas si et pourquoi ils sont dans le lot des 16 rapports transmis. En tout cas ils ne sont peut-être pas assez téméraires pour aller jusqu'à tenter de le savoir entre deux coupes de champagne…Vous avez un compte ?
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