Christophe Masse a un problème avec le “mode de vie” des Roms
"Face aux lecteurs", comme un malaise. Invité par La Provence, comme les cinq autres candidats aux primaires PS, Christophe Masse s'est déclaré dans la droite ligne de Manuel Valls sur les Roms : "On ne peut pas nier que la culture des Roms telle qu'on la connaît – et je ne l'invente pas, je crois qu'on s'est tous renseignés sur ce sujet – ne favorise pas leur intégration. Je le dis et je l'assume, Valls l'a dit je le répète. Ils sont difficilement intégrables, parce qu'ils ont cette volonté de vivre en camps, c'est leur volonté. Ils ont des difficultés à s'adapter, ils refusent même des logements du moment qu'ils ne restent pas ensemble."
"Nous étions plus d’un à sentir alors comme un frisson, une gêne, un dégoût peut-être", commente l'un des "lecteurs" sur son blog. Relancé, le vice-président du conseil général et de la communauté urbaine persiste et signe, quitte à franchir, comme avant lui d'autres socialistes marseillais, certaines lignes : "Ces gens-là ne peuvent pas s'intégrer, je ne dis pas "ne veulent pas", ils peuvent pas parce que c'est pas dans leur nature." Joint par téléphone ce vendredi, Masse n'a "aucun problème" avec le fond de ses propos, si ce n'est peut-être sur la forme ("nature", "culture") : "Disons que leur « mode de vie » ne permet pas leur intégration." À savoir, toujours, le fait de "vivre en camps, en clan". Bien renseigné selon ses dires, Masse semble ignorer qu'à Marseille même une vingtaine de familles ont été très discrètement relogées dans des appartements…"Le plus important, ça n'est pas ce que je dis, c'est ce qu'on va faire", finit-il par nous répondre. L'occasion de préciser cette vision esquissée dans La Provence qui semblait exclure tout projet à Marseille : "Ceux qui ont tenté de se débrouiller, vous vous rendez compte l'appel d'air qu'ils ont créé, je pense au maire de Gardanne (…) Quel est le signal qu'on donnerait si on disait « moi demain je vais intégrer à Marseille 200, 300, 500 ou 1000 Roms », puisque c'est l'idée de certains ? Mais c'est un appel d'air extraordinaire ! Ce serait dramatique pour Marseille et pour d'autres villes." Le problème, nous explique-t-il, vient pour lui de l'affichage d'un nombre de personnes à accueillir, pas de l'hypothèse d'un travail d'insertion qu'il soutient "bien entendu, avec les fonds européens qui nous manquent et dans le cadre d'une réponse globale."L'extrait, isolé en audio par un des participants au débat :La vidéo, disponible sur le site de La Provence. Le sujet est évoqué à partir de 44 minutes) :Vous avez un compte ?
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