La combine à nanard n’a pas marché
Il a bien essayé de la jouer à l'ancienne mais ça n'a pas marché. Hier soir Bernard Tapie a annoncé à l'AFP qu'il renonçait au rachat des quotidiens du groupe Hersant Médias ( GHM), dont La Provence, "faute d'un accord avec les banques". En réalité il s'est fait doubler au dernier moment par le groupe belge Rossel, alors que Tapie était sur le point d'enlever le deal, étant le seul à avoir fait une offre globale pour le rachat de l'ensemble des titres de GHM. Pas de vente par appartement, mais une vente groupée, c'est la règle du jeu qu'avaient imposé un peu tardivement Bercy et Christophe Thévenot – l'administrateur judiciaire chargé de trouver un accord entre Philippe Hersant et ses banques, afin d'éviter un dépôt de bilan, l'actionnaire majoritaire étant incapable de rembourser aujourd'hui une dette bancaire d'environ 230 millions. Alors qu'il existait quelques offres partielles, Tapie était le seul a avoir fait une offre globale. Et surtout ferme. Et pour cause, car s'étant associé dans ce projet de rachat avec Philippe Hersant, il avait eu accès à tous les comptes de l'entreprise, et donc largement le temps de peaufiner son offre. C'est Maurice Lantourne, l'avocat d'affaires qui avait déjà permis à l'ex/futur maire de Marseille de faire son deal du siècle en récupérant plus de 200 millions d'euros de l'Etat français, qui l'avait de nouveau mis sur ce bon coup. Proche des Hersant et de Christophe Thévenot, qui avait travaillé avec lui a début de sa carrière, Lantourne a mis le deal sur le beau secrétaire 17 ième du bureau de Nanard dans son hôtel particulier du 6 eme arrondissement parisien. En jetant un oeil sur le dossier, Tapie a tout de suite vu le bon coup. Si la situation des quotidiens du groupe Hersant n'est pas fameuse, ce sont néanmoins des titres qui résistent généralement mieux que leurs petits camarades à l'érosion de leurs ventes et de leurs chiffre d'affaires publicitaire et qui restent de très belles marques, dans des régions du sud de la France, à fort potentiel de développement. Car si GHM est aujourd'hui au bord de la barre du tribunal de commerce, c'est beaucoup de la faute de Philippe Hersant, le fils de Robert Hersant, fondateur de l'empire, et qui n'a pas
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