Les Inrocks à Marseille (again)

L'an dernier, c'étaient les rockers de Oh Tiger Mountain et Kid Francescoli qui faisaient la une du numéro des Inrocks spécial Marseille. Cette année c'est Rudy Ricciotti qui s'y colle. L'"anarchitecte" du Mucem a le droit a un très, très, beau papier à l'intérieur des 16 pages du dossier consacré à notre belle ville : "quand il ne dessine pas des bâtiments suffocants de beauté, Rudy Ricciotti aime taquiner le goujon, soit la muse". Eh,eh. On comprend à la fin du papier qu'il a prêté sa "Porsche de Manouche" au mec des Inrocks.

Suit un article sur l'avenir incertain du "Montevidéo" d'Hubert Colas, avec une bien cruelle conclusion  : "Comparaison n'est pas raison, mais la rénovation du stade Vélodrome, dont le chantier (Bouygues) a débuté, est estimé à 273 millions d'euros. La mairie, le conseil général, et la région ont trouvé les fonds nécessaires pour que les supporters de l'OM, en cas de match au sommet, puissent continuer à chanter "Paris on t'encule!", les pieds et la tête au sec, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige".

Deux autres articles, sur la maison d'édition Agone "un outil de combat que l'on placerait difficilement à droite sur l'échiquier politique" et sur le FID (festival international du documentaire) et enfin une interview croisée de Ferdinand Richard du festival Mimi et de Dro Kilndjan de Marsatac complètent le dossier. Et comme dans le carnet d'adresse les Buvards sont cités deux fois – ça nous change de Chez Vincent ou du Miramar – rien que pour ça, et aussi pour la une à 2 balles "ce que nous savons de Marseille", ça vaut le coup de l'acheter. En vente depuis hier chez tous les bons kiosquiers, 3,40 euros. 

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