Métropole : après les communiqués, Joissains dégaine la sommation par voie d’huissier

Point de trêve des confiseurs. Il en a coûté 293,68 euros à la maire d’Aix-en-Provence pour faire connaître le fond de sa pensée au préfet Stéphane Bouillon. Les deux personnages publics s’étaient déjà échangé de nombreux courriers à propos de la métropole en souffrance. Désormais c’est par voie d’huissier et sous la forme d’une “sommation interpellative” que Maryse Joissains enjoint le préfet de “ne prendre aucun acte conduisant à l’entrée en fonction de la métropole Aix Marseille Provence” et de “laisser continuer à exister les établissements publics de coopération intercommunale existants conformément aux indications de l’arrêt du Conseil d’État du 18 décembre”. Or, dans sa décision, le conseil d’État ne fait aucunement mention de ces deux aspects. Ils n’apparaissent qu’à la toute fin de son communiqué. Et seule la décision a une valeur juridique.

Dans la matinée, le premier adjoint au maire de Marseille, Dominique Tian, avait vertement répondu au communiqué de Maryse Joissains en rappelant le résultat des élections régionales que certains élus “n’ont pas bien entendu” : “Quand ces élus contestent une loi qui a été votée et remettent en question la création officielle de la métropole, ils continuent en effet à plonger dans le désarroi nos concitoyens vis-à-vis des pouvoirs publics”.

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