Marseille sous l’emprise du Dogmatisme Politique
Marseille sous l’emprise du Dogmatisme Politique
Un Projet qui Fait Plouf: La Baignade au Mucem
Depuis son accession à la mairie de Marseille, Benoît Payan a souvent été critiqué pour ses positions dogmatiques et idéologiques, qui ont conduit la ville à des choix coûteux et parfois controversés. Un exemple frappant de cette tendance est la récente décision d’autoriser la baignade entre le Mucem et le fort Saint-Jean. Bien que l’idée de rendre l’eau accessible aux citoyens soit louable, j’y étais moi-même favorable au départ, le coût de ce projet, estimé à 6,5 millions d’euros, soulève aujourd’hui des interrogations quant à sa viabilité économique. 6,5 millions d’euros pour un lieu ouvert uniquement l’été! De plus, le fait que ce projet soit réalisé sans garantie de rentabilité ni d’impact significatif sur la qualité de vie des Marseillais soulève des préoccupations quant à la gestion prudente des fonds publics.
Le Cinéma Le César: Une Préemption Faute de Mieux
Un autre exemple est la préemption récente du cinéma Le César par la municipalité. Cette décision, motivée par des considérations politiques, risque de se révéler être un choix coûteux pour la collectivité. En effet, faute d’avoir su négocier et après avoir chassé Pagnol de la Buzine, la Mairie essaye de se rattraper avec cette préemption. Cependant, en l’absence d’un projet culturel clairement défini, la ville pourrait être confrontée à des coûts de rénovation et de gestion considérables, sans garantie de succès ni de rentabilité à long terme. Cette initiative politique risque de dilapider les ressources publiques sans réel bénéfice pour les marseillais, et cela remet en question la capacité de la municipalité à gérer efficacement les actions culturelles et les deniers publics.
La Buzine: Une Reprise en Régie Contestée
De même, la reprise en régie de La Buzine par la mairie représente un défi financier et organisationnel pour la collectivité. Cette décision, prise sans justification claire ni stratégie viable pour sa gestion future, a mis fin à l’avenir de ce lieu culturel emblématique et pese désormais lourdement sur les finances publiques.
La Villa Valmer: Une Conservation en Suspens
Un quatrième exemple est la situation de la villa Valmer, propriété de la Ville de Marseille, dont la conservation est désormais en jeu. Les travaux dans la bâtisse ont été interrompus depuis avril 2021 en raison d’une démolition non autorisée d’une annexe par le promoteur locataire. Face à cette situation, la Ville a résilié le bail avec le promoteur. Le dossier est maintenant entre les mains de la justice. Dans l’attente de l’issue du procès, la ville doit assumer le coût exorbitant de conservation de la villa Valmer. Cette décision, motivée par des considérations politiques et idéologiques, pourrait avoir des répercussions coûteuses pour la collectivité si elle n’est pas accompagnée d’une réflexion stratégique claire et de moyens adéquats pour préserver ce patrimoine historique.
Conclusion: L’Appel à une Gestion Responsable
Ces exemples illustrent la tendance au dogmatisme politique qui caractérise la gestion de la municipalité de Marseille sous Benoît Payan. Il est urgent que des mesures soient prises pour remédier à cette situation et rétablir la confiance dans la gestion des affaires publiques. Les Marseillais méritent des dirigeants qui agissent dans l’intérêt de la ville dans son ensemble, plutôt que de servir des intérêts politiques partisans ou personnels. À défaut, les choix dogmatiques et idéologiques de la municipalité continueront à coûter cher à la ville, compromettant son avenir et celui de ses habitants.
Jean-Philippe Vigneron
Responsable délégué Renaissance des 6e et 8e arrondissements de Marseille, je suis passionné par l’avenir de notre ville. Engagé dans la politique locale, mes articles visent à stimuler des discussions constructives pour façonner un Marseille dynamique et inclusif. N’hésitez pas à partager et commenter, votre participation enrichit cette conversation vers un avenir politique positif que nous construisons ensemble.
Commentaires
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Petite précision je n’ai pas donné une liste exhaustive mais illustrative de la situation à Marseille. L’exemple récent du bassin de nage ou le cinéma César n’ont pas fini de faire couler de l’encre comme nous le verrons dans d’autres épisodes de mon blog…
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Tellementz hâte de lire votre dénonciation du Dogmatisme Politique de la Métropole ou du Département, sans parler de celui de la Région. Vous qui êtes trans partisan et affirmez agir en toute indépendance, je compte sur vous.
Vous ciblez des dépenses exclusivement culturelles ou patrimoniales, donc un. Domaine « non essentiel » à la vie du citoyen (je n’invente rien, le Oresident de la République l’a dit lors du second déconfinement pour justifier la fermeture des lieux culturels).
Je suis déçu. J’aurais aimé lire votre dissertation sur le coût faramineux de la police municipale ou des sapeurs pompiers, ces services publics qui nous coûtent si cher et qui ne rapportent rien. Pire : ils sont déficitaires à 100% !
Cela viendra après votre dénonciation du Dogmatisme Politique de Madame Vassal, j’en suis persuadé
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@ruedelapaixmarcelpaul
J’espère ne pas vous décevoir à l’avenir mais l’actualité actuelle m’oblige à m’intéresser au Maire dont l’action est une grande source d’inspiration pour mon blog… 😉
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Je ne comprends pas… pour l’actualité actuelle vous invite à vous consacrer exclusivement au maire ? La Buzine et ses pagnolades c’est tout ce que vous voulez sauf actuel. Quant au bordel de la villa Valmer, son origine n’est pas due aux errements de la mairie actuelle
La ZFE enterrée, les transports ferrés urbains réduits à une ligne de tram sur trois et un métro fermé le soir, le scandale du festival de jazz – survivance du gaudinisme culturel, la « grande consultation » sur les transports dont on ne voit toujours pas la conclusion, le rapport salé de l’IGAS sur l’ASE (service départemental), etc la liste est infinie, pourquoi pas un mot sur cette gabegie d’argent public si mal géré par la métropole ou le département ? On est sur des sommes et sur des missions autrement plus conséquentes qu’une bastide mal gérée par ses précédents gestionnaires.
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alain gilles
j’espère que vous ne tenez pas ce blog sur votre temps de travail…
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Franchement, êtes-vous convaincu que vous portez grâce à votre blog les erreurs, dérives, âneries de nos zélus, et plus particulièrement celles de Benoît Payan ,à notre connaissance. Bien évidemment celles de Vassal ne sont pas traitées, ” on ne mords pas la main qui vous nourrit”.
Ceci dit ,pas besoin d’un blog dont l’introduction et la conclusion sont d’une enflure surannée, Il suffit d’être abonné à Marsactu, c’est tout.. Donc votre utilité est tout à fait restreinte et limitée en
la matière.
Votre verbiage à un seul intérêt, me rajeunir,cela rappelle à ma mémoire mes “planches”ou bien mes notes de “conf” du temps jadis.
Initiateur de débats, initiateur d’idées
dites vous , adossé à une carrière de haut
fonctionnaire territorial, dites vous aussi et qui devrait donc théoriquement avec agilité et intelligence, nous éclairer, nous lecteurs dénués de toutes capacites selon vos propres termes .Dans ce cas de figure ,cela aurait pu être intéressant, pourquoi pas.
Mais à cet instant, rien de tout cela, le vide.Pas d’idées, aucune piste,aucune proposition avancées.
J’en tire une conclusion rapide,votre ramage visiblement ne correspond pas à
votre plumage.
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Je vous remercie pour votre commentaire, qui ne manque pas d’humour et de subtilité. Bien que critique, votre point de vue est clair et franc, ce qui est toujours apprécié. J’ai eu un certain plaisir à vous lire même si vous n’avancez aucun argument.
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Je pourrais avoir des arguments n’en doutez pas, mais à une seule condition, avoir des idées dont je puis débattre.
Mais malheureusement, j’ai le vide sidéral en face de moi.
Sommes habitués. Gone with the wind.
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