Les dockers du golfe de Fos en grève ce lundi
Les ouvriers dockers et les personnels de la manutention portuaire du golfe de Fos suivent l’appel national à la grève de la fédération CGT cette semaine. Ce lundi 5 et vendredi 9 février, de 10 h à 16 h, les dockers seront à l’arrêt sur une période de quatre heures. Mercredi 7 février, ils feront grève toute la journée et se rassembleront devant la sous-préfecture d’Istres à 10 h.
Parmi leurs revendications locales, les dockers de Fos sont déterminés à ce que les bassins Ouest du Grand port puissent continuer à exister et à se développer “car le cœur industriel du port bat à l’Ouest”, peut-on lire dans un communiqué. “Il ne saurait y avoir de « Marseille en grand » sans « Fos en grand »“, résument-ils. Ils sont notamment inquiets des mutations engendrées par de possibles suppressions d’emploi chez l’aciériste ArcelorMittal, par l’impact du potentiel développement des axes routiers sur la zone industrialo-portuaire de Fos et du fret ferroviaire, pouvait-on lire dans les pages de La Marseillaise ce matin.
À l’échelle nationale, les dockers protestent également contre la réforme des retraites et en faveur d’un investissement de l’État de 10 milliards d’euros ayant pour but de développer les activités du port. Depuis le 1ᵉʳ octobre 2023, la suppression des heures supplémentaires et des shifts exceptionnels est effective et les ouvriers dockers se sont mobilisés par des arrêts du travail en novembre et décembre. Les prochaines modalités de mobilisation concernant les prochaines semaines seront décidées ce mercredi.
Commentaires
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Tiens, les dockers des bassins Est à Marseille ne rejoignent pas le mouvement ?!
Auraient-ils des craintes sur l’avenir industriel du port qui serait à l’Ouest ?
ça risque d’être cocasse : les uns vont vouloir garder le terminal “Multimodal” de Marseille, les autres en voudront un à Fos …
Perso, j’adhère à l’analyse du bloc “occidental” … “le cœur industriel du port bat à l’Ouest”. Reste plus qu’à trouver des moyens de maintenir de la circulation sanguine à Marseille. Il y a sûrement des solutions. Autres que du transbordement de boîtes qui auront toutes les peines du monde à traverser un bout de Marseille, alors qu’elles pourraient atterrir à Fos (ou en repartir) comme des fleurs (par la route, le train et le fleuve).
Si ces messieurs pouvaient discuter intelligemment entre eux, et répartir le boulot judicieusement (en pensant un peu aussi aux concitoyens de Marseille, pitié pour nos poumons et nos oreilles, merci !). Et si le GPMM pouvait bâtir une vraie stratégie pour l’avenir, ça nous évitera bien des conflits et surtout de la casse sociale à terme.
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