Mes châteaux d’If: 22 vla Gaston!
Mes châteaux d’If: 22 vla Gaston!
On ne l’attendait plus. Il est revenu aussi réussi qu’avant, le cadavre de Franquin à peine déterré par un canadien qui dessinait des nombrils. Réussi parce que la mouette et le chat défoncent toujours le décor et que leur héros animaliste leur bricole des espaces hors normes qui tuent en retour l’employé de bureau.
La voiture de Lagaffe est toujours un danger ambulant. Longtarin sur les startings blocks verbalise encore. Lagaffe reste prisonnier de son époque : Il vit toujours en 1970 dans une grande ville au ciel gris. Son téléphone à cadran le rappelle. Sa bagnole au charbon année 30 aussi. Son ami Jules de chez Smith enfonce le clou contre le patronat: « Les patrons j’te jure» Oui les patrons qui entravent la créativité, la liberté et je dirais même l’activité sportive quand notre super héros fait de la tyrolienne jusqu’au bureau d’en face. Jeanne a un peu changée, plus délurée moins effarouchée, elle semble vouloir conclure avec ce grand dadais absolument hermétique à la relation amoureuse. Gaston a toujours 10 ans.
Gaston parvient même à mettre Prunelle en maladie et a épuiser Fantasio venu le remplacer. Meilleure qu’une section syndicale au complet, Gaston pourfend sa maison d’édition.
Les chutes sont grandioses, le génie d’invention toujours là et le psy remercie Gaston, le Moi absolu. Un nouveau personnage :le dessinateur raté apporte une touche comique dans cet album hommage à Franquin. En bref, on rit comme des baleines.
Le retour de Lagaffe. 22. Dupuis. 12,50 euros.
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