Projet de chaufferie à Arkema Saint-Menet : solution miracle ou greenwashing ?
L'usine de plastique Arkema, dans le 11ᵉ arrondissement de Marseille, prévoit d'installer une chaufferie non pas alimentée en gaz mais en déchets. Quel est donc ce procédé d'un nouveau genre ? Quelles garanties environnementales présente-t-il ? Marsactu vous explique en huit questions.
Le site Arkema à Saint-Menet. (Photo : Flickr/marcovdz)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Bref l’état, l’adéme, et les industriels Dalkia et EDF pensent que ce sont des solutions a promouvoir et de l’autre des associations font peur a des riverains. L’argument est que bruler du bois au lieu de bruler des produits pétrolier, c’est mal ? Bref que du renouvelable (bois) c’est moins bien que du gas ??? Laissons vivre notre industrie.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Il y a déjà quelques unités de ce genre dont l’une que je connais un peu au sud de Nancy.
On peut lire : https://atee.fr/system/files/2020-02/2018.06_Rapport_ANCRE_CSR.pdf
ou rechercher “CSR meurthe et moselle”
Selon moi, il est préférable de bruler dans de bonnes conditions (avec les filtres appropriés) tout ces meubles de cuisine en aggloméré, l’huile de vidange, etc … plutôt que de ne pas les recycler et même, souvent, de les recycler.
En effet, le recyclage des composites et des mélanges est une opération difficile voire quasi impossible. Alors soit on les interdit à la vente soit on les brûle en fin de vie.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je suppose que les métaux toxiques dans les fumées, même si une certaine partie sera éliminé par filtre, vont retomber dans les alentours. Apres ce qu’on a vu dans la région Lyonnaise ou les toxines se trouve dans les légumes, je trouve ça totalement incompatible avec le discours de promouvoir le circuit court et injuste pour les producteurs de la région d’Aubagne.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Moi aussi je trouve cela incompatible avec une vie saine dans nos ville mais le problème c’est que ces déchets sont là … et que le plus souvent je les vois s’étaler sur les trottoirs des quartiers nord de Marseille.
Ils sont là, qu’est-ce qu’on fait ? On les enterre ? Les composés chimiques nocifs percoleront doucement dans les sols et la bombe explosera plus tard.
Personnellement, je pense utile d’en tarir la source.
Mais cela aura un coût à court terme que nous ne sommes pas forcément prêt à payer : la majorité des consommateurs (dont je fais partie) les utilisent car c’est d’un bon rapport utilisation/prix malgré le fait qu’on finisse par les jeter car ce n’est pas si durable que ça et, aussi, que ce serait pire pour l’écologie de les bruler dans sa cheminée ou en plein air, ce qui se fait malheureusement trop souvent.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pour cerner l’impact global d’une chaufferie CSR sur l’environnement local, il est essentiel d’évaluer plusieurs aspects :
Émissions atmosphériques : Analysez les émissions de gaz à effet de serre, de particules fines et d’autres polluants atmosphériques pour évaluer l’impact sur la qualité de l’air local.
Gestion des déchets : Étudiez comment la chaufferie contribue à la gestion des déchets locaux, en favorisant le recyclage énergétique plutôt que l’enfouissement, ce qui peut réduire la pression sur les sites d’enfouissement.
Bruit : Évaluez les niveaux sonores générés par la chaufferie, car le bruit peut avoir des implications directes sur la qualité de vie des résidents locaux.
Consommation d’eau : Si la chaufferie utilise de l’eau dans ses processus, examinez l’impact sur les ressources en eau locales, en particulier dans les régions où la disponibilité de l’eau est une préoccupation.
Effets visuels : Considérez l’impact esthétique de la chaufferie sur le paysage local, ce qui peut influencer la perception communautaire.
Emplois et économie locale : Évaluez la création d’emplois locaux et les retombées économiques positives liées à la construction et à l’exploitation de la chaufferie.
L’analyse de ces aspects devrait permettre une évaluation plus complète de l’impact global de la chaufferie CSR sur son environnement local.
Se connecter pour écrire un commentaire.
.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Est ce que ce projet n’est pas plus neutre ou même positif en terme d impact sur l environnement que celui de la centrale de gardanne qui pour fonctionner nécessite du bois prélevé au Brésil et dans d’autres forêts primaires .
Au regard du contexte du site le projet de chaufferie n’aura pas d’impact paysager car dans le site d arkema idem pour le bruit.
Faut il rappeler que le site d arkema St menet existe depuis plus de 60 ans et que les riverains continuent à en découvrir l existence !
Se connecter pour écrire un commentaire.
Un site classé Seveso est une installation industrielle présentant des risques importants en raison de la manipulation et du stockage de substances dangereuses. Les effets sur les habitants directement impactés peuvent inclure des préoccupations liées à la sécurité, la santé et l’environnement. Cela peut engendrer des mesures de protection renforcées, des plans d’urgence, et parfois des restrictions d’urbanisme dans les zones proches du site pour minimiser les risques potentiels.Les habitants peuvent ressentir un stress accru lié à la perception des risques, et il est essentiel que les autorités communiquent de manière transparente pour assurer la sécurité et rassurer la population. De plus, des mesures de suivi médical et environnemental peuvent être mises en place pour évaluer et atténuer les impacts potentiels sur la santé et l’écosystème local.
Se connecter pour écrire un commentaire.