Prise en charge express de jeunes migrants : aussitôt mis à l’abri, aussitôt remis à la rue
Prise en charge express de jeunes migrants : aussitôt mis à l’abri, aussitôt remis à la rue
Une dizaine de jeunes migrants, qui assuraient être mineurs, ont été remis à la rue par le département mercredi 27 septembre. L’institution a jugé la veille qu’ils avaient plus de dix-huit ans et leur a prié de partir du bâtiment propriété du Département dans lequel ils avaient été mis à l’abri cinq jours avant, comme Marsactu a pu le constater sur les documents remis aux intéressés. Après un bref répit, ces jeunes ont été reçus ce lundi par un membre de l’Addap, l’association mandatée par le département pour leur prise en charge, qui a conclu à leur non-minorité. Jusqu’alors, ces jeunes dormaient dans la rue, faute de places d’hébergement en nombre suffisant.
Après une brève occupation de l’église Notre-Dame du mont, le jour même de la visite du pape, ils avaient été assurés, expliquent leurs soutiens, d’une mise à l’abri a minima d’une semaine pour se reposer avant cette phase d’évaluation. Ils témoignent tous de leur surprise quant à la rapidité du processus. Des membres de collectifs, qui étaient rassemblés devant le bâtiment, dénoncent “une évaluation express et bâclée“, ainsi que l’absence d’un diagnostic médical et social qui aurait dû, selon eux, être réalisé en amont.
Commentaires
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C’est vrai que c’est dur pour tout le monde en ce moment……..
Le Département ne semble plus avoir les moyens adaptés à cette mission, compte tenu de l’ampleur des besoins qui ont explosés.
Ces vrais ou faux mineurs ont été envoyés en éclaireurs et ont bénéficié d’un voyage de rêve (!!) tous frais payés, vers un futur paradis. Maintenant, Il va falloir qu’ils s’accrochent pour exécuter le retour sur investissements des commanditaires…
Des papiers ? Sans nom, sans dates, sans origine.
Un toit ? Reste-t-il encore des toits locaux inoccupés ?
Une école ? Quel système existant pour ce type de population ?
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Bonjour. À l’inverse des discours pré-conçus et invérifiables, comme celui des “faux mineurs envoyés en éclaireurs” à l’aide d’un “voyage de rêve tous frais payés”, nous tentons justement de redonner des noms, des visages et de reconstituer les trajectoires des personnes migrantes. Car le travail journalistique consiste à rétablir les faits. L’espace commentaires de nos articles n’a pas vocation à être le tremplin de discours déshumanisants.
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Est-que je suis en train de lire un commentaire d’un lecteur de Rivarol ou de Marsactu .
Le niveau se dégrade à la vitesse V .
Faut-il en arriver à une modération style La Provence?
Je n’ai pas soutenu Marsactu depuis le début pour y retrouver ce genre de prose.
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La prose des no-border : » Le ou la mineur-e migrant-e est avant tout un-e enfant« . « la reconnaissance et le respect de la présomption de minorité«
« le maintien de la prise en charge au-delà de 18 ans si la situation l’exige «
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Il n’ya rien de choquant dans cette prose, juste une réalité humaine, non ?
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La réalité-humaine est un concept philosophique, principalement associé à l’existentialisme, qui se réfère à la nature fondamentale de l’existence humaine. Elle englobe les expériences, les émotions et les perceptions individuelles qui déterminent notre perception du monde.
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