Fermeture du métro en soirée pendant deux ans : la RTM sort les rames
Après l'annonce de la fermeture du métro le soir à 21h30 en semaine, le temps d'essais en vue de l'automatisation, la RTM tente de reprendre la main sur une communication désastreuse. Les professionnels de la culture et de la vie nocturne ne cachent pas leur inquiétude.
Catherine Pila, présidente de la RTM, entourée de responsables de la régie, de la métropole et d'Alstom, a défendu la nécessité de fermer le métro en soirée à partir de novembre 2023.
“Nous vous avons réunis aujourd’hui pour vous annoncer une bonne nouvelle : les essais dynamiques du nouveau métro vont démarrer.” Au lendemain des informations de Marsactu sur la fermeture du métro les soirs de semaine – sauf le vendredi – pendant de longs mois, pas question pour la présidente de la RTM Catherine Pila d’y voir autre chose que la promesse d’une “révolution dans les transports marseillais”. “Nous comptions vous l’annoncer la semaine prochaine, mais l’information étant sortie, nous anticipons”, poursuit-elle. De multiples acteurs s’interrogent sur l’absence de communication de la régie à moins d’un mois des premières interruptions le 23 octobre.
Aux côtés de l’élue, les techniciens de la métropole et de l’entreprise titulaire du contrat de renouvellement des rames et d’automatisation, sont formels : l’arrêt anticipé du service à 22 heures est la solution la plus adaptée à la complexité de ce chantier, inégalée dans l’histoire récente du réseau. “Chaque nuit, nous devrons déconnecter l’ancien système de pilotage, basculer sur le nouveau, faire nos essais, puis restituer le système en l’état pour la reprise du service. Au vu des exigences réglementaires multiples, notamment de sécurité, nous avons besoin d’un temps conséquent”, justifie Édouard Vagnogne, directeur du projet au sein d’Alstom. En laissant une plage de six heures pour les essais et travaux, la mesure permet “un équilibre entre le désagrément pour les usagers et le raccourcissement au maximum de cette période, pour avoir au plus vite ce nouveau métro”, argumente Claude Faucher, directeur général adjoint de la métropole délégué à la mobilité. Les tests dureront “le temps nécessaire” à la validation par l’État. Pressée de préciser, la RTM finit par l’évaluer à une période de deux ans.
Une riposte très politique
Face aux critiques, Claude Faucher défend un “sens du service public chevillé au corps” de tous les acteurs du projet. Un manifeste qui fait écho au communiqué cinglant du Printemps marseillais, publié le 26 septembre. “En tant que patron de cette entreprise, je suis choqué que l’on puisse dire que « la RTM n’a pas d’autre objectif que de faire détester les transports en communs »”, s’émeut le directeur général Hervé Beccaria. Un peu plus tôt, Catherine Pila tentait une approche plus politique face à cette mauvaise séquence de communication : “La NUPES marseillaise nous critique, elle est dans son rôle, nous nous sommes dans l’action. Est-ce que la majorité municipale entre dans une phase de test pour les écoles, le logement, la vidéo-surveillance, la valse des cadres de l’administration ?”
Notre objectif était de communiquer la semaine prochaine, avec une information dense
Catherine Pila, présidente de la RTM
Une riposte qui masque mal la question plus fondamentale posée par l’adjointe au maire Audrey Gatian, le maire des 4/5 Didier Jau et de nombreux élus : pourquoi communiquer si tard sur un choix jamais discuté avec les acteurs de la ville ? “Notre objectif était de communiquer la semaine prochaine, avec une information dense”, réitère Catherine Pila, qui rappelle que la RTM a “appris quelques jours avant [plus d’un mois, ndlr] la piétonisation du Vieux-Port décidée par la municipalité. Nous avons dû refaire notre service en urgence.”
Les professionnels sur les dents
À l’écart de ce ping-pong, de nombreux usagers des deux lignes de métro ont exprimé surprise et mécontentement, notamment sur les réseaux sociaux, face à cette annonce. Pointant, comme certains acteurs de la vie commerçante et culturelle marseillaise, une communication défaillante de la part de la régie. “Ce qui est complètement fou, c’est que l’on n’ait pas cherché à solliciter les associations de professionnels avant de prendre cette décision”, cadre Hazem El Moukaddem, président de l’association des commerçants de La Plaine. “Si nous avions été informés en amont, nous aurions pu prendre le temps d’informer la clientèle, de la préparer un peu à ce changement.”
une décision désastreuse aux conséquences catastrophiques dans une conjoncture déjà complexe
Hazem El Moukaddem, association des commerçants de La Plaine
Cette sensation d’être placé devant un fait accompli, Bernard Marty de l’union des métiers de l’industrie de l’hôtellerie dans les Bouches-du-Rhône (UMIH 13) la partage. Très agacé, il pique : “Alors quoi, dans un mois, on fout les gens dehors à 20 heures ?”. Le porte-parole des cafetiers et restaurateurs dénonce “une mesure prise à l’emporte-pièce”. Comme d’autres représentants du secteur, il craint que la fermeture du métro à 21h30 les lundi, mardi, mercredi et jeudi, ait des répercussions économiques sur l’activité. “Les gens seront découragés de sortir, cela aura évidemment un impact”, anticipe-t-il. Hazem El Moukaddem voit là “une décision désastreuse aux conséquences catastrophiques dans une conjoncture déjà complexe.”
Du côté des salles de spectacles, la crainte d’une baisse de fréquentation se fait aussi entendre. Face à cette “rupture de service”, Olivier Jacquet, de l’association La responsabilité des rêves, nouvelle gestionnaire de l’Espace Julien, ne cache pas son désarroi. Le professionnel redoute un contrecoup “majeur” pour l’établissement. “Le public de cet équipement de centre-ville voué aux musiques actuelles se déplace énormément avec les transports en commun. Nous craignons donc un impact dramatique en termes de fréquentation et de budget.”
Premières annulations
Au théâtre Joliette, Joris Besson, responsable de la communication et de la presse, souffle : “Deux ans… c’est très long.” Passée la “stupeur” de l’annonce, la direction du théâtre prévoit elle aussi “une perte” de spectateurs. Dès hier, “ça a été très concret” : des appels ont prévenu que “des restrictions et des annulations” seront à prévoir dans les sorties de lycéens en option théâtre. “Cela va aussi soulever des questions de logistique, d’hébergements dans l’accueil des artistes, mais aussi de déplacements pour les équipes, notamment d’intermittents qui travaillent au démontage des spectacles. 21h30 c’est à peine l’heure où l’on sort de la salle”, assure le porte-parole qui craint que la vie culturelle ne se resserre “encore un peu plus sur l’hyper-centre”.
On voudrait tuer la vie nocturne de la deuxième ville de France, on ne s’y prendrait pas autrement!”
Bernard Marty, Umih 13
Sur la même ligne, Hazem El Moukaddem prévient : “Cela va renforcer la ségrégation territoriale que connaît Marseille. Car si les clients ne vivent pas tous dans le centre-ville, mais au Nord et au Sud, cela vaut aussi pour les serveurs, les cuisiniers… En clair toute une partie de la ville sera coupée des activités culturelles et ludiques.” Un autre professionnel enfonce le clou : “Les premiers frappés par cette décision sont les secteurs du commerce et de la culture. Et tout le monde s’en fout !” Pour Bernard Marty, “on voudrait tuer la vie nocturne de la deuxième ville de France, on ne s’y prendrait pas autrement !”
La gratuité ? C’est cadeau !
Ces inquiétudes tranchent avec la sérénité affichée par la présidente de la RTM. Catherine Pila mise sur les bus de substitution, proposés à une fréquence identique de 10 minutes, sur le tracé des lignes de métro. “La question des déplacements ne se pose pas. Simplement au lieu de se faire sous terre en métro, il se fera sur terre en bus. Il n’y aura pas de déperdition”, martèle-t-elle, annonçant en outre la gratuité sur ces trajets, “cadeau” aux Marseillais.
“La serveuse qui rentre chez elle à 23h30 elle n’a pas envie d’attendre à un arrêt de bus tout sombre, elle préfère la station de métro, c’est plus sécurisant”, tance Bernard Marty qui par ailleurs “[voit] mal comment des bus de surface pourraient se montrer aussi efficaces en temps et en fréquence qu’un métro”. Dubitatif, lui aussi, Olivier Jacquet réclame d’urgence “de vraies alternatives”. Les estimations égrenées par la régie ne concluent “pas à une très grosse différence de temps de parcours” à la faveur de la “circulation fluide”, en surface, durant cette plage horaire.
Mais à quoi sert le métro le soir ?
“Il faut être conscients de la réalité de la fréquentation du métro sur cette période de 22 heures à 1 heure. Cela représente 4560 voyageurs par soir, soit 1,4 % du volume total d’une journée”, pose Hervé Beccaria. Même dans la plage la plus fréquentée de la soirée : “Nous avons moins de 70 voyageurs par rame. Même si par extraordinaire ils montaient tous au même arrêt, ce n’est pas impossible à assurer avec un bus.” C’est presque à se demander à quoi sert le métro la nuit, finalement.
Ces arguments soulignent le faible recours aux transports en commun à partir de 22 heures, le métro et le tramway étant secondés par un réseau de bus famélique. “Le nouveau réseau de bus, ce sera pour 2025”, rappelle Catherine Pila. De même que l’extension du tramway qui aurait permis de suppléer une partie du métro. Vivement la “révolution”.
Toujours dans la finesse, Sainte Catherine Pila, toujours cette morgue, cette autosatisfaction. Toujours cette propension à la petite politique politicienne. Comme si c’était “la Nupes marseillaise” (sic) la responsable des défaillances de la RTM dans sa communication avec les usagers, et pas sa présidente.
Comme si le whataboutisme (“les écoles, le logement”, que sais-je encore…) pouvait servir d’excuse.
Je note d’ailleurs la mode actuellement en vigueur, dans la droite locale, de qualifier de “Nupes marseillaise” l’équipe municipale. C’est faire à la fois un anachronisme et une erreur d’analyse politique, mais ces gens si rigoureux ne sont pas à une approximation près.
Les réactions des professionnels cités dans l’article, comme ceux des usagers sur les réseaux sociaux, montrent que le sujet ne se résume pas à une querelle politicienne. Les usagers ? Quels usagers ?
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Dans ses annonces orales, dans les stations de métro, la RTM ne parle pas d’usagers mais de clients.
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Je lis cette phrase hallucinante dans La Provence du jour : “Interrogée sur la communication tardive de cette fermeture aux usagers, prévue seulement à partir du 9 octobre, Catherine Pila a rétorqué que ‘ce n’est pas à la majorité municipale de nous imposer son calendrier’.”
Mais bon sang, quel est le rapport avec la majorité municipale ? Est-ce que la président par hasard, et non par compétence, de la RTM est au courant qu’il y a des usagers dans le métro ?
Au fait, où est le vice-président aux transports de la métropole ? Pas de son ni d’image depuis longtemps de son côté. Gérée par de telles lumières, on comprend que la mobilité métropolitaine fasse du surplace.
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Très très mesquine cette justification de Mme Pila sous la forme puérile “c’est l’autre qui a commencé”, pas vraiment digne des enjeux sociaux et économiques des transports publics. Démonstration supplémentaire, s’il en était besoin, du peu de considération de la Métropole pour Marseille. Au fait, Mme Pila habite-t’elle Marseille et utilise-t’elle les transports en communs marseillais?
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Madame Pila habite au Roucas blanc
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On nous ressort encore et encore l’argumentation de la piétonisation du vieux port… Cet argument infantile remonte à chaque fois qu’on demande des explications valables : “nous n’avons pas à en donner, car une fois on nous a mis devant le fait accompli” ; Avancez vers le mieux au lieu de sombrer vers le pire. Jamais de Mea-culpa sur rien, que de l’auto-satisfaction et la porte fermée à toute forme de concertation. Ces transformations se font avec nos impôts, nous méritons que l’on nous rende des comptes et du respect.
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J’hallucine…
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Ce que l’article ne dit pas (peut-être parce que que la réunion d’information n’a pas abordé ce point), c’est : et si on ne coupe pas le métro 4 soirs par semaine à partir de 21h30, comment organise-t-on les essais du nouveau métro ? et quand pourra-t-il être mis en service ?
Parce que là, on a un métro qui a bien plus de 40 ans, donc un matériel ancien à la merci d’une panne. Et pour un modèle comme ça, pas sûr que le fabricant fasse encore des pièces détachées…
Alors oui, certainement que la RTM communique pas assez, pas assez bien, mais compte tenu de la situation actuelle, quel autre choix s’offre à nous ?
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Ce n’est pas la nécessité des essais à blanc qui est discutée, c’est le fait que la RTM ne se soit pas aperçue plus tôt qu’il convenait d’informer ses usagers. C’est aussi le fait qu’il n’y a eu aucune concertation, nulle part.
Peut-on fermer un peu plus tard (sur la ligne 4 à Paris, les fermetures interviennent à 22h15) ? Peut-on éviter de fermer les deux lignes simultanément ? Quel est le calendrier précis des fermetures (sur le site de la RATP, on voit jour par jour les fermetures prévues durant les mois à venir pour chaque ligne concernée) ?
Là, nous avons une décision qui tombe du ciel au dernier moment, et prière à chacun de se débrouiller. Et une Mme Pila qui n’a aucune honte à dire qu’elle comptait “l’annoncer la semaine prochaine”, donc trois semaines seulement avant les premières fermetures… On voit que cette dame n’utilise jamais le réseau RTM.
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Pila c’est vraiment la même que Vassal. Comme si agir était une fin en soi. Même quand ils se prennent des murs, ils agissent quand même. Risibles, nuisibles, mais toujours là !
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Catherine Pila, en plus d’être une politicienne malhabile et d’avoir la répartie d’un enfant de 7 ans, semble être une personne tout à fait détestable.
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D’ailleurs, Marsactu a évité d’évoquer le minable “adjointe à la coquille vide” envoyée à Audrey Gatian. Chez Pila, il y a beaucoup de choses qui sont vides je crois…
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Les gens vont se procurer des trottinettes électriques qui le soir venu, tels des essaims de lucioles, vont tournoyer en tous sens et percuter toutes sortes de choses.
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Dans un cas très similaire (replacement de vielles rames de métro par des nouvelles rames sans conducteur), voici comme la RATP gère cette période de « marche à blanc » et communique pour la Ligne 4 https://youtu.be/Oyk-uReS5g4
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La marche à blanc de la ligne 4 parisienne n’est pas du tout la même étape que là où nous en sommes à Marseille
Comme dit dans la vidéo, il s’agit de l’ultime phase, où l’on fait fonctionner les rames comme sur un service normal quand l’ensemble du système est prêt
À Marseille, pas de marche à blanc pour l’heure mais des essais dynamiques où l’on vérifie le passage correct de la rame sur tous les points de la voie puis le comportement à différentes vitesses, le bon fonctionnement du pilotage, et des situations variées (freinage d’urgence…)
C’est un processus plus long et complexe
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@ Aurélien Tasso
Certes mais vu la longueur des lignes cela ne nous dit pas pourquoi il faut fermer si tôt le soir et SIMULTANEMENT les deux lignes pendant deux ans.
Les essais dynamiques peuvent fort bien se faire ligne par ligne.
Est-on certain qu’on a déjà deux rames opérationnelles pour circuler tous les soirs sur les deux lignes dès la fermeture du réseau ?
Je pense qu’une nouvelle fois (et l’annonce tardive en est l’illustration) on a affaire à une incapacité totale de planifier de façon fiable les travaux et évolutions.
Mais à Marseille ce n’est malheureusement pas spécifique à la RTM, cela semble être une tare locale, incluse dans le “C’est Marseille, bébé”.
Une autre illustration en est le fameux plan bus 2025 : les résultats de la concertation étaient annoncés pour fin JUIN.
Quelqu’un a-t-il vu quelque chose à ce sujet ?
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Nous serons probablement informés du nouveau réseau de bus trois semaines avant sa mise en place. Mme Pila semble considérer que c’est un délai suffisant pour les usagers.
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Que Dame Pila et son armée de fidèles conchient le monde du spectacle, majoritairement à gauche, cela n’étonnera personne.
Mais qu’ils se mettent à dos l’UMIH13, qui leur a été toujours favorable…
Cette droite marseillaise est formidable, elle se met à dos les corporations et organisations qui lui sont potentiellement favorables. Le diocèse avait tancé Vassal en 2020. C’est au tour des bistrotiers et restaurateurs de tancer Pila en 2023
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8eme, je souscris à votre diagnostic concernant madame Pila, car à ce niveau cela relève d’une pathologie,mais au sujet de la concertation ceux d’en face ne valent pas mieux. Ils nous la jouent
” friendly”, mais en fait que du cinéma.
Mais cela n’excuse en rien ce délire des essais.
Après, franchement qu’elle n’utilise pas la RTM, elle n’a pas tort,vu le niveau de services offert.
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Mais peut-être que si les élus utilisaient quotidiennement le réseau, nous n’en serions pas là aujourd’hui : offre insuffisante, qualité de service médiocre.
Gaudin avait un jour justifié le parc automobile pléthorique de la ville par l’insuffisance de l’offre de transport en commun : c’était sympa pour les concitoyens qui ne bénéficient pas d’une voiture de fonction ou de service offerte par la ville, mais ça ne lui a pas donné l’idée de mettre en place une vraie politique de développement des transports collectifs.
Il y a deux façons de concevoir un réseau : une offre efficace et attractive destinée à être une alternative crédible à la voiture individuelle, ou une offre minimale destinée à ceux qui n’ont pas de voiture individuelle. Partout, c’est le premier concept qui prévaut depuis deux ou trois décennies. Sauf à Marseille, où c’est le second, car on en est encore à croire que les transports en commun, c’est seulement pour les pauvres et les écoliers – qui peuvent bien attendre un peu.
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8eme, vous avez sans doute raison et effectivement il faut être volontariste en tant que zuzager de la RTM pour utiliser ses services.
Mais ce dernier volontarisme ne va pas jusqu’au sacrifice ou à l’autoflagelation en utilisant les moyens mis à notre disposition par la RTM Je peux faire autrement et j’en profite. La marche à pied entre autre et l’automobile .Mes dernières utilisations pour aller voir des matchs de rugby ont été, comment dire, pittoresques. Ecossais et Africains du Sud etaient étonnés, pour etre gentil . Pour le second match , la reflexion etait en français avec différents accents, “c’est Marseille:. Ils avaient résumé la situation. Une honte et un calvaire.
Je tape plus que volontiers sur Gaudin et son orchestre, mais cette ville est une cause perdue.
Les successeurs de Jean Clôôôôde sont aussi mauvais , 15 jours d’illusions et puis s’en vont .Sous d’autres formes ,c’est la même chanson.
Seul point positif. Avec cette équipe de branques ,Marsactu à de beaux jours devant lui.
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