Pollution à l’ozone : la mairie de Marseille demande la gratuité des transports
La gratuité des transports en commun à chaque épisode de pollution à l’ozone ? C’est ce que demande la Ville de Marseille à la métropole. Ce mercredi, la mairie indique qu’une alerte de niveau 2 doit être déclenchée par la préfecture des Bouches-du-Rhône. “Cette mesure de gratuité, qui se pratique dans de nombreuses métropoles, permettrait de favoriser le report de l’automobile vers les transports en commun, et participerait grandement à diminuer la pollution de l’air”, peut-on lire dans le communiqué municipal.
De son côté, la métropole a déjà annoncé qu’elle n’honorerait pas cette demande. Dans un communiqué, elle détaille à son tour les mesures mise en place en cas de pic de pollution. À la gratuité des vélos électriques pour une courte durée s’ajoutera, à partir de demain, celle des parkings relais pour les automobilistes munis d’un titre de transport RTM, ainsi que la possibilité d’utiliser un ticket solo toute la journée sur le réseau. “L’offre du tramway de la RTM sera ajustée en fonction de la fréquentation”, précise également la métropole, sans plus de détails. Des mesures déjà mises en place lors des épisodes précédents. Rien de nouveau donc, sous le soleil et l’ozone.
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
40 assassinats en 8 mois à Marseille dont pratiquement 1 par jour la semaine dernière et la grosse préoccupation actuelle du premier zédile de la ville , c’est la gratuité des transports. La drogue pourrit Marseille, mais visiblement cela ne le concerne pas. Peut être une réaction cette semaine sur Marcelino et le recrutement de l’OM de sa part ?.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Y’a qu’à et faut qu’on sont les 2meilleurs ouvriers de Marseille.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Encore un exemple de gestion catastrophique et anachronique des transports par la Métropole. Il faut absolument et sur le long terme endiguer la voiture et encourager les déplacements en transport en commun et en vélo.
La gratuité est une réponse en cas de pollution à l’ozone. Une étape seulement.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Et si les autres actions relevaient plutôt de mesures de police (municipale ou nationale), de plans de circulation décourageant le transit automobile inter-quartiers, ?…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le ticket gratuit! Mesure symbolique sans commune mesure avec le problème et qui me surprend toujours. Cela peut interesser les personnes qui n’ont pas de voiture et qui de toutes façons prennent le bus.
Mais celui qui prend sa bagnole pour descendre en ville n’en est pas à un ticket de bus près. Il le fait car, justement, il n’y a pas de bus! Ou pas assez, ou trop compliqués… Les TC dans cette agglomération ont 30 ans de retard et ce n’est pas un ticket de bus gratuit ou moins cher un jour ou deux qui y changera grand-chose. Encore de la com politique!
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je suis d’accord avec vous : cette mesure est totalement inutile face à la pollution dont souffre la ville. Car ce n’est pas un ticket gratuit qui amènera les automobilistes et scooteristes à ne pas circuler avec leur vehicule.
La chape d’air chaud, l’absence de vent, on ne peut rien y faire.
Par contre, reduire les degagements polluants c’est possible et juste essentiel (et urgent) pour des raisons de santé publique.
Faire une campagne pour inciter ceux qui le peuvent à ne pas prendre leur voiture à tort et à travers, à reporter les déplacements non indispensables etc…
Interdire temporairement la circulation de certains véhicules trop polluants.
Voir du côté du port, des navires à quai, ce que l’on peut faire pour reduire encore et toujours les dégagements polluants.
Et puis réfléchir à l’échelle métropolitaine pour reduire la circulation sur les autoroutes qui convergent vers Marseille ou la traversent.
Et puis vegetaliser la ville le plus possible ! Etc…
nos responsables politiques locaux (Region, département, métropole, municipalités) ne sont toujours pas à la hauteur des enjeux. En attendant, nous respirons cet air, la pollution se depose dans nos poumons, sur notre peau, nos cheveux, sur le sol de nos appartements, notre linge étendu,… et les maladies respiratoires et dermatologiques, dont certains cancers, augmentent en nbr de personnes touchées et en gravité…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je circulais hier sur une autoroute (où la vitesse maximale autorisée était réduite de 20 km/h pour cause de pollution, ce dont visiblement tout le monde se foutait) et voyais ce message : “Pollution : privilégiez les transports en commun”.
Pour privilégier ceux-ci, encore faut-il qu’ils existent. L’offre de transport collectif à Marseille est notoirement sous-dimensionnée, et peine à faire face aux besoins. Quelle est sa capacité d’absorption d’une fréquentation supplémentaire si cet appel au civisme est entendu ?
Même remarque sur le ticket gratuit, vieille rengaine de ceux qui pensent qu’on peut compenser une offre de mauvaise qualité par son accès libre. Ce n’est pas vrai. Mes activités professionnelles m’ont amené à regarder de près les expériences de gratuité des transports : la première demande des usagers est de disposer d’un réseau adapté aux besoins, efficace et fiable. La gratuité est une demande presque secondaire. A Dunkerque, souvent présentée comme un exemple, sa mise en place s’est accompagnée d’un renforcement de l’offre et de la modernisation du matériel roulant : c’est ce qui explique sa réussite.
J’ajoute que ceux qui utilisent leur voiture ne le font pas gratuitement : au contraire, ils utilisent le mode dont le coût kilométrique est le plus élevé. Croire qu’un ticket gratuit les convaincra de monter dans un bus bondé est une vue de l’esprit.
Il est particulièrement préoccupant, cela dit, que notre réseau de transport en commun soit aussi étique : nous n’avons aucune capacité d’adaptation en cas de pic de pollution, de flambée des prix des carburants ou de durcissement des politiques de lutte contre la pollution. C’est ce qui explique en partie l’échec total de la ZFE marseillaise, qui existe depuis bientôt un an sans l’ombre d’un résultat.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je me rappelle des groupes de parole organisés par le PM dans les quartiers N où j’habite. La question des transports était prioritaire.
Tout est possible a promettre pour arriver au Château !! Sauf celle de voir débouler le PS après Rubirola. Ahaha.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Une belle mesure rapidement efficace pendant le pic de pollution : interdire l’entrée au port des navires de croisière, parce qu’avec les voitures crit’air, on fait petit bras
Se connecter pour écrire un commentaire.
Trop timide. Il faut payer les gens pour qu’ils prennent les transports en commun.
Se connecter pour écrire un commentaire.
TRANSPORTS GRATUITS pour ceux qui habitent à l’extérieur…
LES CROISIÈRES SONT UN CRIME pour ceux qui habitent à proximité…!
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le traffic maritime est une sœure bien plus importante de la pollution de l’air à Marseille, et en cette saison nous avons surtout des paquebots en volume de pollution. Je ne vois pas trop l’effet que la ville attend avec une zfe…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ce n’est pas tout à fait exact. Voyez mon commentaire ici : https://marsactu.fr/bref/persistance-de-la-pollution-a-lozone-les-voitures-les-plus-polluantes-interdites-en-ville/#comment-1640118
Se connecter pour écrire un commentaire.