Municipales 2026 à Marseille
Cinq printemps et un bilan
“Les agents municipaux attendaient l’arrivée du Printemps marseillais, ils ont déchanté”
[Cinq Printemps et un bilan] Le Printemps marseillais avait promis de rénover l'administration municipale à son arrivée au pouvoir. Mais cette réorganisation des services a mis à mal la confiance des agents, qui avaient pourtant nourri de nombreux espoirs.
Des agents municipaux marseillais manifestent contre la réorganisation des services devant l'hôtel de ville, en 2022. (Photo : SL)
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La phrase mise en exergue dans le titre, tirée de l’interview du représentant de la Cfdt, est fausse. (Comme toutes les affirmations qui généralisent les points de vue. Tous les agents ne sont pas du même moule. Comme tous les Français. Certains, nombreux, “n’attendaient” pas le Printemps Marseillais, et voulaient que rien ne change, surtout pas. (Notamment dans certains syndicats…) Aujourd’hui tous les agents ne sont pas “déçus” du Printemps Marseillais. Certains s’en fichent. D’autres préfèrent la situation actuelle.
Certaines remarques ou revendications concernant les conditions de travail existeraient aussi sous d’autres équipes municipales.
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Il serait intéressant de savoir comment s’expliquer les 11.7% d’augmentation du nombre de personnes de 2021 a 2025. La ville s’est-elle agrandie ? Avons-nous plus de services rendus ? Est-ce un effet de bord entre deux études (qui correspondrait à une plus grande utilisation de personnel intérimaire) ?
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Se faire l’écho uniquement de l’avis de syndicalistes dont beaucoup (pas tous heureusement) avaient trouvé une place confortable de co gestion avec Gaudin, ne fait pas généralité et ne relève pas d’un grand journalisme.!
A quand un article sur les agents qui ont retrouvé un peu plus de clarté dans leurs missions, les services qui ont été renforcé significativement en compétences pour assurer un service public sur des sujets essentiels, etc…
Certes, le changement n’est pas abouti. Mais, ce type d’article un jour de conseil municipal va être sans doute bien utilisé , j’entends déjà « même Marsactu trouve que vous ne faites pas votre boulot »…
Cet article ne contribue en rien à donner une clarté aux débats actuels .
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Tout à fait d’accord. En ces temps difficiles c’est vraiment rajouter de l’huile sur les braises en generalisant de la sorte. Mais Matsactu n’est pas tjs très bon dans l’intitulé des titres.
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Le vrai problème a été la cogestion du personnel municipal sous l ère Gaudin avec FO.
Ce n’est pas le rôle d un syndicat.
Il est toujours difficile de revenir sur des pratiques de copinage dans la gestion du personnel.
Ça fait des déçus ( ceux qui ont bien profité du système) et des contents (ceux qui ont été écartés pendant des années).
Il n’y a qu à Marseille ou un émondeur peut être propulsé ingénieur !
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Un “ingénieur” de pacotille qui est à la retraite depuis quelques années mais, visiblement, n’a trouvé aucun remplaçant pour s’exprimer au nom de FO, si l’on en croit cet article.
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Le titre résume assez bien le sentiment des agents qui, globalement, attendaient véritablement un changement avec la nouvelle mandature. Ceux qui craignaient le changement, surtout chez les cadres, avaient déjà prévu leur départ pour une autre collectivité. C’est donc la désillusion qui s’est vite imposée en voyant la défiance généralisée de la nouvelle équipe vis à vis de l’ensemble des agents, perçus davantage comme des groupies de Gaudin que comme des défenseurs du service public. Une réorganisation n’est jamais simple, surtout dans une aussi grande structure. Mais celle menée en début de mandat a été violente. Même Mr Canicave reconnaît que si c’était à refaire, il y aurait davantage de rondeur… Bref, il y a bien eu une déception, les attentes de part et d’autre n’ont à l’évidence pas été comprises. Espérons que le nouveau mandat, quelque soit la majorité au pouvoir, sera moins violent avec l’administration, qui n’a d’autre vœu que de fonctionner.
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Quand les zombies chassent les sorcières, les administrés restent sur leur faim.
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On aurait aimé avoir le taux de turn-over chez les cadres avec des points de comparaison. Le renouvellement des grands chef est d’usage, mais descendre plus bas dans l’organigramme et y ajouter des chargés de mission politisés revient à politiser le personnel, à légitimer la manœuvre inverse au prochain revirement, donc à casser la neutralité des fonctionnaires et à perdre beaucoup de ressources pour juste défaire ce que la précédente majorité a fait.
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Les fonctionnaires marseillais ont eu de quoi être perplexes en effet :
– d’abord on leur change leur nouveau Maire (Michelle Rubirola, dont ils pouvaient penser que c’était elle, ben non, c’était l’autre !).
– Ensuite on leur change leur nouveau Directeur Général des Services (Le premier nouveau était un fonctionnaire expérimenté, apparemment, il n’avait pas vocation à diriger les services sous le nouveau-nouveau Maire).
– Après on n’arrête pas de tout leur changer : le DGS (5 en 5 ans je crois), les n-1 du DGS, les n-2, -3, -4. On recrute des stars en vogue dans les salons parisiens, qui jouent leur numéro d’étoiles filantes, et qui repartent vers des cieux plus brillants avec le label “Marseille finishers”.
– Ensuite on peuple les services de commissaires politiques incultes en affaires administratives, tout camarade qu’ils soient.
– Enfin on les emboucane avec des discours convenus et des animations assommantes sur le changement, le transversal, le corporate etc etc, la novlangue habituelle des cabinets de conseils (les grands gagnants de l’histoire).
Pendant ce temps, les cadres et les agents de bonne constitution, qui avaient quand même maintenu le paquebot à flot et fait tourné vaille que vaille le service public, étaient déconsidérés. Classé ringards par des jeunes fous qui découvraient ce que c’est qu’une administration, sans se faire épauler par de vrais professionnels.
Triste histoire assurément. Peut être parce que le Printemps Marseillais est devenu triste : des enthousiastes de surface qui n’ont pas la force de rester idéalistes quand ils commandent. Les pires conformistes qui soient.
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Encore un article décevant qui donne l’illusion à première vue d’un grand travail d’investigation, mais qui en réalité ne donne à entendre que quelques points de vue parcellaire. Si le recours au contractuel a été nécessaire, c’est que oui il y a eu une multiplication des actions publiques rendues, dans un contexte aux besoin sociaux grandissant, aggravé par un désengagement des politiques sociales et culturelles de la région notamment.
Plus de police municipale, plus de moyens pour les équipements sociaux, un programme éducatif de territoire, un plan de rénovation des écoles, une offe culturelle augmentée, etc.
Marsactu avez vous la mémoire courte ou ne travaillez vous pas assez ses sujets ?
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