En comparution immédiate, des “émeutiers” lourdement condamnés pour l’exemple
Prévues sur trois jours, les comparutions immédiates des interpellations du weekend ont démarré ce lundi à Marseille. Les audiences se sont concentrées sur des faits de pillage et n'ont pas laissé apparaître de motivation politique définie.
Un barnum incendié par des émeutiers en début de soirée, rue Saint-Férréol. (Photo : Emilio Guzman)
L’audience a commencé en retard. Le temps pour la présidente de la salle du deuxième étage du tribunal correctionnel de Marseille, Nathalie Marty, de lire un petit texte écrit à l’avance. C’est déjà une précaution hors normes. Elle y parle des “faits dont tout le monde a eu connaissance” : la révolte, les émeutes, la violence qui s’est exprimée dans les rues de Marseille après la mort de Nahel. “En cas de culpabilité, les sanctions seront individualisées mais tout en tenant compte de l’exemplarité qui s’impose.” Et ce lundi aux comparutions immédiates de Marseille, il a beaucoup été question d’exemplarité.
Ses cheveux noirs sont relevés d’un chouchou rose. La petite Lina* a des traits d’enfant. Vendredi dans la nuit, elle est interpellée près de la rue Saint-Ferréol. Elle vient de jeter un sac blanc au sol, rempli dans le magasin Snipes, une enseigne de streetwear. Ses deux compagnons sont mineurs. “Au début, je suis descendue avec ma cousine pour le rassemblement pour Nahel. Puis vers Sadi-Carnot, la police a commencé à gazer donc on est parties dans l’autre direction. Et c’est là que j’ai vu le magasin ouvert. J’aurais pas dû.” Elle est poursuivie pour “tentative de vol par effraction” et fêtera ses 19 ans cet été. En prison.
Nous n’en saurons guère plus. Les 19 comparutions doivent être liquidées dans la journée. Il y en a aussi 12 dans la salle du dessus et un nombre incalculable dans celle du rez-de-chaussée. Lina a juste le temps d’expliquer ce qui a provoqué sa “bêtise” ce soir-là : “l’adrénaline, l’influence et la curiosité”. On ne saura pas la valeur des vêtements retrouvés par les policiers dans le sac blanc. L’audience permet d’apprendre que Lina est déscolarisée, qu’elle a vécu dans un climat familial violent, mais que son casier est vierge. Elle devait commencer une formation d’auxiliaire de vie prochainement. Elle a été condamnée ce lundi à 4 mois de prison avec mandat de dépôt. “Ça veut dire quoi ?”. On lui répond que cela signifie qu’elle partira directement en prison. Elle s’effondre.
Casiers vierges et peines de prison ferme
L’exemplarité, Souleymane*, 21 ans, s’en souviendra aussi. Il a été interpelé rue Paradis dans la nuit de vendredi avec six pantalons Hugo Boss, quatre paires de lunettes et du cannabis pour sa consommation. “Je suis sorti pour la manifestation pour Nahel. Puis j’ai fait acte d’opportunisme. Je regrette, mais vous pouvez vérifier sur les vidéos : à aucun moment je ne suis rentré dans les magasins.” Souleymane est fils de diplomate. Il s’exprime très bien. Il étudie en master à Marseille, connait des jours très difficiles depuis que son visa a pris fin. Ses derniers mots : “le mois dernier, je ne me suis nourri que de riz. Avec du sel. J’ai écrit des lettres d’excuse aux magasins.”
Il m’a interdit de contacter ses proches. Il a honte.
L’avocate de Souleymane
“Il va falloir indemniser tout ça !”, s’insurge Pierre Bruno, l’avocat de la métropole, qui a annoncé débloquer un fonds pour indemniser les commerçants et s’est portée partie civile. L’atmosphère est électrique : les bancs du public sont remplis de militants politiques venus soutenir les interpelés du week-end. Ils s’insurgent contre l’avocat : “assassin ! Fils de chien !” La police évacue tout le monde. Les familles des proches seront autorisées à revenir au compte-gouttes. Mais Souleymane n’a pas de famille ici. “Il m’a interdit de contacter ses proches. Il a honte”, explique son avocate.
La procureure, Sylvie Odier insiste sur l’indemnisation des commerçants : “on doit porter la voix des victimes !” Elle demande 18 mois de prison. Souleymane n’a aucun casier judiciaire. Il est condamné à 10 mois ferme avec maintien en détention. Il a rendez-vous à sa sortie, en avril 2024, pour régler les intérêts civils des deux boutiques. Il garde la face, par politesse.
Violences sur policier indéterminé
Yanis* vient du 15e arrondissement. Il est le clone de ses deux frères et de sa mère, qui dit avoir tout fait pour lui : “l’éducation, les bonnes manières, le lycée privé pour le bac pro”… À 19 ans, il n’avait jamais eu de problème avec la justice. C’est bientôt son tour. L’angoisse monte. “Depuis ce midi, vous avez vu des gens ressortir ?” On répond : négatif. Yanis est poursuivi pour violence sur un fonctionnaire de la police nationale. La soirée du vendredi a été courte. Il a été interpelé peu après 19h avec une arme par destination : une raclette en fer. “J’étais sorti acheter une casquette. Puis j’ai vu la foule arriver. J’ai ramassé la raclette mais j’avais pas prévu de la lancer.”
La présidente le rappelle à l’ordre : “même si vous la lancez pas, est-ce que c’est pas déjà une violence ?” Yanis répond : “je ne sais pas, mais moi à la base j’ai aucun problème avec la police, je me suis laissé emporter par la foule.” Yanis avait le visage dissimulé. “Le parfait rôle de l’émeutier”, estime la procureure. La défense s’énerve : “on est sur des violences sans ITT [interruption temporaire de travail] ! Le fonctionnaire de police ne s’est pas constitué partie civile, il n’est pas là ! Pour les jeunes qui manifestent parce qu’ils se sentent en insécurité face à la police, la seule réponse de la justice, c’est la détention ?” Ce lundi, oui. Yanis est condamné à un an de prison, dont deux mois ferme avec mandat de dépôt.
Enseignes discount
Au rez-de-chaussée du tribunal, la dernière audience de la soirée poursuit la longue litanie de “vols par ruse” commis dans le cadre des divers pillages. La seule nuance tient aux lieux des exactions : ici un Foot locker, là le Cash Converter de Grand littoral, un magasin de moto ou le Zeeman du boulevard National (3e). Salim* est le premier d’une longue soirée à se présenter devant le tribunal. Il a été arrêté alors qu’il sortait de ce magasin discount “d’un quartier populaire du centre-ville de Marseille”. L’enquête de police établit bien qu’il est entré dans le magasin au petit matin, dimanche alors même que le local commercial venait d’être pillé. Sur lui, la patrouille de police ne trouve rien et il est d’ailleurs poursuivi pour une simple tentative.
Contre lui, il a ce français hésitant qui lui vaut le concours d’un interprète, son absence de domicile fixe et cette envie de cigarette qui, selon ses dires, l’amène à sortir de chez sa sœur qui l’héberge, au tout petit matin. Il a aussi un casier déjà chargé de cinq condamnations et des addictions au shit, à l’alcool et au Lyrica, un médicament détourné.
Le procureur souligne les attentes des Marseillais face à leur ville “outragée, vandalisée, martyrisée”.
S’il souligne la nécessaire individualisation des peines, le procureur insiste sur “l’enjeu considérable d’une réponse particulièrement attendue par nos concitoyens, ceux d’une ville de Marseille outragée, vandalisée, martyrisée”. Il souligne encore que “face à l’émoi d’un trouble exceptionnel à l’ordre public, le principe de la justice est d’apaiser, de pacifier en envoyant un message de sécurisation”.
Quel sort pour les interpelés mineurs ?
Il demande un an ferme avec mandat de dépôt. Il obtiendra six mois ferme assorti du paiement des dommages et intérêts de 1000 euros pour la métropole, pour laquelle Pierre Bruno est venu plaider toute la journée. Avec parfois le vice-président Christophe Galtier à ses côtés, pour dire que le simple nettoyage des rues aux magasins vandalisées a coûté près de 240 000 euros de surcoût à l’institution.
Les comparutions doivent se poursuivre jusqu’à mercredi. À l’ombre de cette justice rendue pour l’exemple sous l’œil des médias, les magistrats doivent aussi sceller le sort des dizaines de mineurs interpelés durant ce week-end d’émeutes, jugés à huis clos comme le veut la loi. Ils sont les premiers à être descendus dans la rue. Mais qui sont-ils ? On entend parler d’un jeune de 14 ans, breton, en vacances chez sa famille, qui a rejoint les attroupements après les avoir vus sur l’application Snapchat. On nous parle aussi d’un mineur isolé interpelé en flagrant délit dans le Monoprix de la Canebière : “il était en train de manger du fromage”.
*Les prénoms ont été modifiés
Merci pour cet article.
De la prison ferme pour du vol opportuniste.
Certes cela va faire peur à certains, mais est-ce vraiment adapté aux jeunes personnes dont on a ici un rapide portrait ?
Est-ce que ça ne rajoute pas de l’injustice ?
N’a-t-on rien qui soit plus éducatif ?
L’impression que l’on a arrêté (et donc lourdement condamné) les plus facile à arrêter.
Où sont donc ceux qui ont forcé les rideaux de fer ? Ceux qui ont lancé et organisé le pillage ? Ceux qui ont acheté en grande quantité, puis distribué, les mortiers d’artifice ?
Je suis perplexe.
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Je partage votre perplexité. Sentiment de malaise en lisant cet article.
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Malheureusement pour ceux sur qui c’est tombé, c’est très éducatif. Cela protégera les milliers de ceux qui, dans le futur, ne descendront pas dans la rue la prochaine foi et qui éviteront donc d’avoir un casier judiciaire. Cela protège aussi les commerçants de demain. Bref, si cela permet de faire société, peut être devons nous aller au delà d’un premier sentiment de malaise légitime.
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Le “vol opportuniste” me paraît pouvoir correspondre au cas du mineur isolé, surement pauvre, surement déjà au centre-ville, qui profite d’une vitrine brisée pour manger un fromage, peut-être hors de portée pour lui habituellement. Ca reste du vol évidemment… mais c’est bien l’occasion qui fait le larron comme dit l’adage.
Par contre le “vol opportuniste” pour ceux qui sont descendus équipés, en scooters, de leurs quartiers, pour piller les magasins de hi tech ou de parfums… là c’est juste du vol, et c’est prémédité : du cambriolage donc ? Et j’ai bien l’impression que la plupart de ces “professionnels” ne se sont pas fait choper, eux.
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Tj13, je ne sais pas quelle société on construit en condamnant à de la prison ferme des jeunes qui se sont enflammés parce que, rappelons-le quand même (même si ça ne semble pas avoir d’importance pour grand monde), un gamin de 17 ans s’est fait assassiner par un policier. Je ne sais pas non plus quelle société on construit quand ce même policier a plus d’un million d’euros sur une cagnotte participative pour “le soutenir”.
Comme Electeur du 8e et MarsKaa, je suis bien mal à l’aise à la lecture de cet article mais aussi de quelques commentaires qui viennent y répondre.
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Un point orthographique : interpellé, merci 😉 vous l’aviez bon au féminin d’ailleurs
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bravo pour votre intervention
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Dans d’autres tribunaux les poursuivis sortent avec des peines aménagées, du sursis, des TIG pour ceux qui n’ont pas de casiers… on ne comprends plus rien. Pendant ce temps là Guerini est toujours sénateur.
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Et oui @jemamo13 : “Pendant ce temps là Guérini est toujours sénateur”.
Suivant que vous serez puissant ou misérable… etc etc etc… 😐
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“Justice nique sa mère, le dernier juge que j’ai vu avait plus de vices que le dealer de ma rue” Assassin, “Je glisse”
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Il y a plus de monde pour commenter et pleurnicher sur les condamnations infligées aux casseurs et aux pilleurs, que pour venir soutenir ces pauvres commerçants qui ont tout perdu
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Sauf la vie ?.. sauf des mois de liberté ?.. ce quils ont perdu les assurances pourront le compenser. Nahel, lui, aucune assurance peut le ramener a la vie
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et les gamins condamnés aussi lourdement n’ont plus.
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*non plus.
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Quel rapport entre la mort de ce pauvre enfant et les pillages ? !!!!!
C’est plus de l’opportunisme de situation qu’un hommage
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Oui vous avez raison, aucun rapport.
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L’un n’empêche pas l’autre. Mais bon, pour ça, il faudrait sans doute arriver à réfléchir autrement qu’en opposant tout tout le temps.
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Petits anges partis pas assez tôt du magasin qu’ils ont pillé.
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Je ne sais pas si certains commentaires réalisent que ces peines sont exorbitantes.
Mais pourquoi donc diable accepté la comparution immédiate !
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Ils ne pensaient peut être pas morfler à ce point.
Effrayant.
Et la métropole qui se porte partie civile…
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Ces peines sont énormes par rapport aux faits pour lesquels ils ont été interpellés à l instant T
Il faut faire un exemple et ceux qui ont été arrêtés payent pour tous les autres
Pour la plus part ils ont un casier vierge et du coup la prison va juste les faire tomber dans la vraie délinquance par dégoût par révolte
Si on ressitue en dehors du contexte des émeutes les faits évoqués pour les mineurs auraient juste fait l objet d une condamnation à un TIG pour les mêmes informations
C est toujours le danger des jugements sous pression médiatique il faut des coupables pour faire retomber les mécontentements compréhensibles des commerçants…
Merci marsactu pour cette article changez rien vous êtes au top la plus part du temps
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Les actes étaient particulièrement graves et devaient être sévèrement sanctionnés. Mais la prison n’apportera rien à ces gamins si ce n’est d’en sortir encore plus déstructurés.
A quand une réflexion sans parti prix ni postures idéologiques (qu’elles soient d’un côté ou de l’autre) sur des sanctions adaptées à ce type de délinquance (qui a de l’avenir…), sanctions réelles mais qui devraient comporter aussi un contenu éducatif.
Mais je rêve… Je crains fort que dans ce pays, on n’aura jamais un débat honnête et serein sur ce type de question, entre les partisans du knout et ceux adaptes de la culture de l’excuse facile.
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Remarque complementaire: ce que j’ai pu lire de la part de certains commentateurs vient, malheureusement, corroborer mon dernier paragraphe.
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Pour vous suivre, la solution des TIG serait la plus intelligente. Nettoyage des TAG par exemple ,mais se pose la législation du travail des enfants pour les plus jeunes.Si,si.Pour les plus de 15 ans, cela serait possible,mais il faut un encadrement sérieux et sans complaisance. Les portes et murs marseillais n’attendent que cela.Pour les majeurs,le Droit commun s’applique . Faut assumer.
Être trop dur pour les mineurs sans antécédents sûrement pas, mais sûrement pas trop laxistes non plus.Certains voudraient quasiment voir les sanctions se limiter à 100 lignes avec ” je ne pillerai pas à l’avenir”, il y a des limites à tout.
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Justice de classe envers des racisés!
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Des racisé.es!
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Je rigole!
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A ceux qui pensent que c’est “éducatif” et qu’il faut arrêter de “pleurnicher” sur le sort de ces quasi gamins, une seule question : les peines d’emprisonnement ont-elles jamais, dans ce pays où les prisons sont surpeuplées et souvent indignes, remis qui que ce soit sur le droit chemin ? La prison résout-elle les problèmes de misère, d’indiscipline, de délinquance ?
Non, elle se contente de retirer provisoirement du paysage des individus qui, lorsqu’ils en sortent, sont rarement en meilleur état que lorsqu’ils y sont entrés. Elle devrait en théorie contribuer à leur réinsertion, elle ne le fait en pratique jamais.
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Remarque complémentaire : c’est sans doute pour ces raisons que les délinquants politiques comme Sarkozy, Guérini, Balkany, et j’en oublie, n’y vont jamais ou – dans le cas de Balkany – en sortent fissa. Les juges le savent : la prison ne sert à rien.
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Vous venez de donner une partie de la réponse au problème. L’éducation est la solution, sauf dans le cas de sujets les plus difficiles. En cas de dérapages violents, et il y en eu ces derniers jours, des sanctions doivent êtres appliquées .La prison ?.Oui pour les majeurs primo délinquants. Aménagée sans doute dans les conditions d’application des peines suivant les cas,mais surtout avec des moyens humains, formés,compétants et dans une logique de reconstruction.Et là le bas blaisse vous avez raison.
Pour les “quasi gamins”, sauf cas exptionnel, ils sont récupérables. Déménagement quand cela est faisable,aide supplémentaire à l’école cela existe mais sûrement pas assez,le sport et de l’encadrement avec des associations positives.
Pleurnicher ou excuser cela revient à mettre la poussière sous le tapis.En revanche,être lucide sur le problème et que nos politiques ne jouent pas un double jeu, notamment chez les extrémistes à droite et à gauche.
Les moyens financiers sont là, il manque malheureusement le lien social donc l’humain.
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“Pour les “quasi gamins”, sauf cas exptionnel, ils sont récupérables.”
Voilà comment on parle d’autres aujourd’hui. Et après on s’étonne que ça vire au vinaigre.
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Précision : l’expression courante ” poussière sous le tapis” ,n’est chez moi ni péjorative, ni meprisante, elle signlfie que l’on se voile yeux ou que l’on évacue le problème. Ni plus ,ni moins.
Cela va sans dire ,mais il vaut mieux le dire en l’écrivant.
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Polipola, récupérables,ou sauvables ou intégrables ou aidables. Prenez ce qui vous fait plaisir ou ce qui vous satisfait ,
Après, si vous pensez que la notion d’aide doit être exclue ,là vous avez un sacré problème.
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Il fallait des peines exemplaires certes ces quatre nuits de folies devaiient être sanctionnées … mais. En lisant cet article j’ai cette impression : les moins habiles, les moins malins se sont fait pincés – comme c’est souvent le cas – et ils paient. Quid de ceux qui ont fixés les rdv sur les réseaux, qui ont fait circuler les informations, puisque ceux là semblent avoir répondu à une sorte d’appel et disent avoir été entrainé/ Mais quid aussi de ceux qu’on voit briser les vitrines à la masse pour que la foule entre etc … La prison ? En sortiront-ils meilleurs ou pire ?
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Leur seule chance dans leur malheur, c’est que je ne sois pas juge, sinon ils passeraient 2/3 étés aux baumettes.
Les gens qui se comportent comme des animaux en pillant des tabacs à 50, méritent qu’on les considère comme des animaux.
Pour ceux qui les comprennent, qui les excusent presque, c’est à cause de tels raisonnements que l’on en est là !
Une société a besoin d’ordre, de fermeté.
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Ouah ! En fait je déduis de cet article que tous les comparus étaient de pauvres victimes et qu’il n’y avait aucun coupable. Personne n’aurait dû être condamné. Ce sont de terribles erreurs judiciaires. D’ailleurs, il ne s’est rien passé lors de ces soirées. Juste des manifestations pacifiques. Circulez, y a rien à voir ? Je rêve !
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