Marseille a connu sa première nuit d’émeutes après la mort de Nahel à Nanterre
La bibliothèque de l'Alcazar, fermée suite à l'intrusion dans la nuit du 29 juin.
Poubelles brûlées, vitrines brisées, pillages rue Saint-Ferréol notamment, le hall de l’Alcazar envahi par les fumigènes… Marseille a connu sa première nuit d’émeutes en protestation après la mort du jeune Nahel, 17 ans, à Nanterre suite au tir d’un policier lors d’un contrôle. Plusieurs centaines de jeunes se sont déplacés ce jeudi 29 juin dans le centre-ville après le rassemblement organisé en début de soirée devant la préfecture.
La préfète de police Frédérique Camillieri comme le maire de Marseille Benoît Payan (divers gauche) ont lancé des appels au calme. Un important dispositif de sécurité a été mis en place incluant notamment l’usage d’un hélicoptère de gendarmerie qui a survolé le centre-ville jusque tard dans la nuit. Selon la préfecture de police, 38 policiers ont été blessés et 58 personnes ont été interpellées.
“Les violences et les dégâts dans notre ville sont inexcusables. Nous nous tenons aux côtés de la famille”, a réagi Benoît Payan en ouverture du conseil municipal, ce vendredi matin. Pour lui, cette affaire fait écho à la mort de Souheil, tué par un policier le 4 août 2021 à la Belle-de-Mai. La veille, la présidente de la métropole Martine Vassal (divers droite) avait appelé au “calme” et à la “justice”, en introduction du conseil métropolitain.
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