À Aubagne, inquiétude autour d’un futur hôpital “obsolète” avant même sa construction
À Aubagne, un nouvel hôpital doit être construit pour remplacer l'établissement actuel, sur un terrain en périphérie. Les syndicats s'alarment d'un projet qu'ils jugent mal dimensionné pour les besoins du territoire.
Le nouvel hôpital d'Aubagne devrait être construit sur la plaine des Gargues, (Photo : JV)
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comme souvent dans notre région, les décisionnaires agissent et réfléchissent ensuite.
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Pas seulement dans notre région. Pendant que quelques pitres dits “experts” s’agitent en pérorant sur la “valeur travail”, dans aucun domaine on n’écoute les experts de chaque domaine : ceux qui travaillent tous les jours, au contact de la dure réalité, d’autres êtres humains, de l’espace, du temps, pas des tableaux Excel.
Une illustration consternante, avec la désorganisation des lycées entraînée par la réforme Blanquer annoncée au son des rodomontades sur “la reconquête du mois de juin”. Emploi du temps en miettes, absentéisme et abandon très brutalement accrus. Relisons les alarmes lancées par les syndicats d’enseignants, des associations pédagogiques lorsqu’elle fut annoncée : la situation actuelle était décrite par le menu.
Si ces décideurs qui n’ont jamais personnellement reçu une personne en souffrance et en panique à l’hôpital ne corrigent pas leur projet, dans quelques années ce ne sera pas la peine d’écrire un article. Il faudra juste ressortir ceux d’aujourd’hui. On le savait. Cela ne changera rien à la carrière et aux salaires des gens qui décident du haut de leurs bureaux, persuadés de leur omniscience. Ni à la carrière et aux salaires de ceux qui font le taf. L’ennui est que ces derniers arrivent de moins en moins à tenir jusqu’à la fin (repoussée de deux ans par les mêmes décideurs !), et que la bonne volonté, le dévouement et le sens du service public ne suffisent pas à donner envie aux jeunes de s’y mettre.
Mais c’est comme pour le climat : après nous le feu, entretemps on sera montés dans la hiérarchie et on dira comme le Président : ” qui aurait pu prédire…? “
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