À Belsunce, le parking de la Providence révélateur d’un quartier au futur flou

Décryptage
le 16 Jan 2023
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Depuis le début de l'automne, le petit parking a fermé pour devenir, après travaux, une place. Le mécontentement des commerçants du quartier a mis en lumière le fait que les aspirations des collectivités et la réalité économique de Belsunce ne coïncident pas vraiment.

Le parking de la Providence est censé avoir fermé ses portes il y a plusieurs semaines. (Photo : IH)
Le parking de la Providence est censé avoir fermé ses portes il y a plusieurs semaines. (Photo : IH)

Le parking de la Providence est censé avoir fermé ses portes il y a plusieurs semaines. (Photo : IH)

C’est un simple espace ouvert au milieu d’un enchevêtrement de petites rues au cœur du quartier de Belsunce (1er), un simple parking. Le futur de la place de la Providence a beau être un épiphénomène, il est ce petit événement qui met en lumière les dynamiques sous-jacentes.

Après la fin de la délégation de service public qui permettait l’exploitation du parking, la métropole a accordé, à travers sa société d’aménagement la Soleam, trois millions d’euros pour des travaux. Comme annoncé pour la première fois il y a maintenant dix ans, le parking doit devenir une place, au grand dam des commerçants du quartier qui voient dans cet équipement un rouage essentiel à leurs activités de proximité ou de vente de textile en gros. Une nouvelle fois, Belsunce tangue, pris en étau entre un lieu de résidence sans aucun espace vert et une place-forte commerciale en déshérence.

Exit Chinatown

Sabine Bernasconi, ancienne maire de secteur, avait rêvé le quartier en “Chinatown”. Une façon, à ses yeux, de mettre en valeur la présence d’une communauté déjà bien implantée. Dans les innombrables voies à sens uniques et aux trottoirs étroits entre le cours Belsunce, la Canebière et la gare Saint-Charles, il y a en effet de nombreux grossistes en textile, très souvent d’origine chinoise après avoir été maghrébins ou pieds-noirs.

Les grossistes sont au nombre de 115 à Belsunce, et ils représentent à eux seuls 42% des 582 emplois du secteur, en faisant le premier pôle du secteur dans le Sud de la France. Un chiffre important, mais en déclin. Il est destiné à être dépassé par l’implantation du Marseille International Fashion Center (MIF) dans le 15e arrondissement, qui en abritera à terme 200 dans un lieu moins prisé pour sa localisation.

Le taux de vacance a augmenté ces dernières années, pour atteindre 30% en 2021.

Le secteur historique des grossistes à Marseille est donc destiné à se réinventer. Mais l’évolution la plus marquante dans le quartier ces dernières années est l’augmentation de locaux commerciaux vacants, passés d’un chiffre déjà haut de 18% en 2018 à 30% en 2021. Et la majorité des commerces qui ont fermé sont des grossistes. Une érosion déjà bien entamée que la fermeture du parking viendrait accélérer.

Thérèse Basse, de l’Association des commerçants et artisans de Marseille Belsunce (ACAM) est assez remontée : “On a un début d’année très triste, avec beaucoup de questions. Une fois qu’ils sont partis, les clients ne reviennent pas“. Elle décrit des commerçants pris de cours, par une fermeture étrangère aux besoins de l’activité ou même du quartier : “On a été mis devant le fait accompli, la métropole nous a reçus pour la première fois fin septembre“. Un peu plus d’une semaine plus tard, le parking était fermé.

“Si on ne veut plus de grossistes, il faut le dire”

La transformation d’un parking en plein air en place plus verte, ce qui semble être de prime abord tout ce qu’il y a de plus classique dans le réaménagement d’une ville moderne, crée donc l’émoi. “Si on ne veut plus des grossistes, il faut le dire, mais on a simplement besoin d’une vision”, déplore Thérèse Basse. Corinne Pellegrini, élue à la chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence brandit le spectre de la fin d’une fonction historique du quartier : “Ce qu’on voudrait, c’est avoir au moins une concertation, si ce n’est un gel ou un report au sujet de la place Providence”.

Elle évoque des chiffres d’affaires qui s’écroulent depuis la fermeture du parking, de 30% à 80% selon les commerces. Mais elle aussi reconnaît le besoin de travaux : “Ce n’est pas une affaire politique, il faudrait effectivement un aménagement de cette place.” Depuis la montée au créneau des commerçants cet automne, l’aménagement promis est entré dans une phase floue, entretenue par le ping-pong habituel entre métropole et Ville.

Un calendrier inexistant

Première étape, des fouilles archéologiques ont été annoncées sans autre forme de calendrier. Pas même pour les institutions concernées : Sophie Camard, maire du premier secteur, dit ne pas être au courant de la date de début des fouilles : “C’est un des nombreux sujets de tension avec la métropole…”

Une métropole qui a renvoyé la balle à la mairie sur le futur de la place et du quartier, notamment en fin d’année dernière à travers un courrier de sa présidente à Benoît Payan : “L’opposition à l’aménagement se cristallise, interrogeant la poursuite du projet, écrit Martine Vassal. Je souhaite par la présente connaître votre avis sur ce projet et votre attachement à sa poursuite“. Sophie Camard ne se dit pas dupe : “La Soleam est ravie qu’on prenne les coups, mais c’est elle qui pilote les projets, lance les appels d’offres”.

Conflits d’usage entre commerces et habitants

La tension entre fonction résidentielle et fonction commerciale n’est pour elle qu’un prétexte : “Chacun joue sacrément au faux-cul“. “Et même si l’activité des grossistes est importante, ils ne peuvent pas privatiser tout un quartier“, pose-t-elle. L’élue rappelle que s’il est raisonnable d’espérer un développement du commerce de proximité, d’artisanat ou de restauration, le constat actuel est celui de locaux vides, bien avant la fermeture du parking. Un avis partagé par Corinne Pellegrini, qui a une crainte : “On risque une vraie désertification du centre-ville de Marseille“.

Dans ces conditions, le futur du quartier est pour le moins flou. Des consultations publiques ont eu lieu, révélant les tensions, sans consensus évident. “Je m’inquiète, car même à Noailles avec les complications que l’on connaît, il y a une vision, car il y a une collaboration, reprend Sophie Camard. À Belsunce, à travers les consultations locales, on avance avec certains habitants, et on affronte une opposition de la part d’autres acteurs sans qu’on arrive à un consensus“.

Une régie de quartier pour recréer du lien

En ce début d’année, le maire de secteur parle d’une nouvelle tentative pour concilier les positions : elle vient de recevoir des habitants qui se disent favorables à une place de la Providence verte. En parallèle, elle annonce le recrutement d’une directrice qui devrait mettre en place une régie locale pour Belsunce et Noailles dans le courant de l’année. Dans le but, espère-t-elle, de reconnecter un quartier avec ses institutions et d’en dessiner les contours d’un futur partagé. La présidente de l’association des commerçants, Thérèse Basse salue cette future régie de quartier et affirme être constructive : “Il y a beaucoup de propositions qui ont été transmises, pour une redynamisation inclusive du quartier.”

En attendant, l’ordinaire de Belsunce a repris ses droits : les camions et voitures occupent une bonne partie du décor, stationnés et circulant tant bien que mal, provoquant les klaxons jusqu’aux allées Gambetta. Supposément fermé depuis le 3 octobre, le parking s’est auto-organisé comme beaucoup d’autres choses ici.

Alors que les travaux sont loin de démarrer, les commerçants ont décidé de rouvrir le parking. (Photo : IH)

Plus de gardien ni de barrière, mais un signe “Ouvert” tagué à la bombe, avec une flèche encourageant à stationner. Une initiative des commerçants du quartier, que Thérèse Basse assume : “On a pris la décision d’ouvrir le parking pour ne pas mourir. Ça ne devrait pas se passer comme ça, mais humainement ce n’est pas vivable“.

Pas très loin, des chibanis, vieux maghrébins du quartier historiquement implantés à Belsunce, y ont apporté leurs propres chaises. Ils sont les thermomètres vivants du quartier, et font le point sur l’actualité, de la rue Longue jusqu’en Ukraine. Café à la main, on peut se joindre à la discussion et entendre des descriptions de certains bâtiments à l’état toujours inquiétant, ou discuter d’un point de deal qui créerait des problèmes quelques rues plus haut. Loin des tensions entre ville verte et commerçante, ils se préoccupent surtout du présent du quartier.

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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Article intéressant par la diversité des personnes interrogées.
    L’avenir n’est pas si flou, certains font l’autruche ou sont de mauvaise foi, non ?
    Ce quartier au coeur du centre-ville ne peut pas rester en l’état.
    Des immeubles doivent être réhabilités.
    La place de la voiture en ville doit être reduite.
    Les pietons de passage et les habitants retrouver un espace public agréable et répondant à leurs besoins.
    L’activité économique de ce quartier ne peut tourner autour des seuls grossistes en textile. Comme il est dit dans l’article, les grossistes ne peuvent “privatiser” tout un quartier.
    Si cette activité nécessite un balais de fourgons de livraison, elle est très mal située.
    Son implantation historique était lié à la proximité du VieuxPort, où étaient arrimés les bateaux, et de la gare.
    Mais aujourd’hui, si tout se fait par le port de Fos et par camions sur autoroute, cette localisation ne se justifie plus.

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    • liovelut liovelut

      Effectivement, il va forcément y avoir un changement, les grossistes en textile à Belsunce ça n’a pas trop de sens… mais plutôt que le sabrer petit à petit, il faut un vrai plan d’accompagnement, pour changer l’activité du quartier sans pour autant trop le dénaturer (au hasard, ne pas gentrifier le quartier et repousser hors du centre ses habitants pauvres).

      C’est ce manque de planification qui est vraiment déplorable… tout comme le comportement de la métropole/soleam et de la mairie à se rejeter la faute et se refiler la patate chaude

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  2. Marseille1er Marseille1er

    Il est clair que c’est un projet difficile par les intérêts apparemment totalement opposés d’usage du quartier. Mais c’est vrai que c’est notamment le point de vue des commerçants qui est présent dans la presse depuis le début du projet. Le bilan de la concertation a été accessible au mois de décembre ici:
    https://www.marseillechange.fr/wp-content/uploads/2022/12/2022-10-20-bilan-place-Providence-approuve%CC%81.pdf
    Il y avait aussi un calendrier, donc je ne pense pas qu’on puisse dire que c’est au jour du lendemain que ça se passe. Mais bizarrement la vignette n’est plus visible dans les rubriques de ce site de la métropole.

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  3. Malleus Maleficarum Malleus Maleficarum

    Allez voir le quartier, accessible uniquement par des rues qui ne sont pas faites pour les tailles de camions utilisés par les grossistes, et on comprend vite que remplacer la tartine d’enrobés par un jardin est bien plus pertinent.

    Après effectivement la situation est floue par absence de stratégie urbaine (j’y inclus les implantations commerciales), comme c’est le cas sur Marseille depuis plus de 40 ans.

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  4. Un urbaniste Un urbaniste

    Incroyable fermer un parking… sans rien y faire ensuite. Les fouilles archéologiques se programment souvent 6 mois à l’avance, avec l’INRAP ; j’ai l’impression que des personnes incompétentes ont fermé le parking… avant de solliciter l’INRAP. De plus, les fouilles peuvent se faire sur la moitié du site, puis l’autre moitié, ce qui permet de maximiser le calendrier et de préparer les commerçants (et de trouver des solutions).

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    • Regard Neutre Regard Neutre

      La planification urbaine et stratégique organise l’aménagement de l’espace sur les territoires.
      Élaborée dans la très grande majorité des cas par les collectivités territoriales ou par leurs groupements, elle permet :
      —de contrôler l’évolution des territoires et de maîtriser leur développement urbain ; et, chacun à leur échelle, de donner un cadre aux projets d’aménagement.
      —Parce qu’aménager, sur place , suppose de croiser et de concilier de nombreux enjeux thématiques.
      Y a t-il un véritable pilote dans la maîtrise d’ouvrage de la 2ème ville de France?
      Un ancien cantonnier.

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  5. polipola polipola

    Une fois de plus la forme est tellement mauvaise que ça déteint sur le fond : un parking que l’on transformerait en place apaisée en devient même une ineptie ! Bravo la compétence politique et technique de la métropole, c’était pas gagné mais ils l’ont fait !

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  6. Alceste. Alceste.

    Etonnante pratique de la part des politiques, incapables de gérer les affaires publiques et qui viennent expliquer aux grossistes ce qu’est une clientèle et comment ils devraient travailler. Faut oser.
    La plateforme textile crée au nord de Marseille (Grand Littoral) est un échec , un de plus, et qui devait se substituer aux grossistes de Belsunce. Mais nos politiques ne se posent bien entendu aucune question au sujet de ce flop.
    Ces grossistes, contrairement à ce qui est annoncé ne recoivent pas par conteneurs complets “in situe” , ils font du groupage éclaté par un transitaire et leurs clients ( boutiques, forains, demi-grossistes) viennent à Belsunce pour prendre quelques pièces ou passer commande.
    Après , bien entendu l’urbanisme est à revoir l’entretien des immeubles aussi.
    Certains veulent éradiquer soit les activités économiques, soit les activités des tribunaux et du monde judiciaire du centre ville, continuez, Marseille est à l’agonie économiquement , encore effort et elle crévera définitivement.
    Mais les trottinistes seront heureux.
    Pour mémoire quand même , ce quartier a toujours été le quartier des grossistes, et je dis toujours.Après que les nuls de la mairie ou de la métropole aient laissés se dégrader ce quarier volontairement , ce n’est quand même pas la faute des acteurs économiques.

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    • RML RML

      En même temps quand on vous lit, on comprend plus le problème. Pas de gros camions, des livraisons bien gérées, le parking ne sert donc à rien…

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  7. Andre Andre

    L’aménagement de la “place”de la Providence en espace

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    • Andre Andre

      L’aménagement de la “place ” de la Providence en espace piétonnier est un.vieux projet inscrit au PRI Belsunce (plan de rénovation urbaine loi Malraux initié par Vigouroux.) Le parvis actuel de la bibliothèque n’en fut que la première tranche, selon aménagement global qui devait structurer l’espace selon un axe E/O.
      Sauf que la partie Nord du parking de surface actuel devait accueillir un parking souterrain sous immeuble, nécessaire aux activités commerciales du quartier. Il semblerait que ce projet d’ensemble soit oublié.

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  8. Alain PAUL Alain PAUL

    Article très intéressant qui met bien en évidence les contradictions d’usage dans ce quartier avec – en plus – la dialectique Ville/Métropole.
    C’est sûr que le matin les commerçants ont besoin de se garer sans payer trop cher, ensuite il vaut mieux ne pas essayer.
    C’est impossible de satisfaire tout le monde sur un si petit espace.
    Dieu merci les archéologues vont bien occuper le terrain … Une activité pour la régie de quartier !

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    • Alceste. Alceste.

      Ce qui est cocasse dans cette histoire et avec les fouilles de l’INRAP ,c’est que lors des dernières fouilles préventives de l’Alcazar, nos amis archeologues avaient découvert une tannerie datant de l’époque médiévale,mais pas de trottinettes.
      Comme quoi le quartier a une vocation autour des “cuirs” et des “tissus” depuis des siècles. C’est un côté intéressant de l’affaire

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  9. Zumbi Zumbi

    Pour y passer souvent je peux assurer qu’un très grand nombre de véhicules, dont des véhicules-ventouses, n’ont rien à voir avec les grossistes — au demeurant personne ne se gêne jamais pour arrêter son fourgon devant un magasin, non seulement pour charger-décharger, mais pour tchatcher un moment, même quand il y a quarante véhicules à l’arrêt derrière.

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    • Alceste. Alceste.

      Le charme marseillais du je m’en foutisme ni plus,ni moins.Passez devant St Joseph la Madeleine, Provence ,à la presse du Burel ou au Scoubidou à Delibes.Méme chanson et même comportements du m’en fouti généralisé.

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  10. Patriarche Patriarche

    Ce sont les clients qui utilisent le parking le temps de passer les commandes qu’ils viennent récupérer avec leur véhicule. Il me semble que le parking Gambetta peu très bien les accueillirs…

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    • Alceste. Alceste.

      Oui sans doute, hors mis les odeurs d’urine,hors mis les bagnoles fracturées,hors mis qu’ il est difficile de transporter des cartons de fringues avec un diable sur les trottoirs marseillais encombrés et en travaux permanents,hors mis le fait que les diables ne peuvent emprunter des ascenseurs sempiternellement en panne.
      Hors mis, tout ceci effectivement Gambette serait pratique..

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  11. Catherine Catherine

    La Majorité des habitants y sont favorables. Mais depuis que le parking a été “ré-ouvert” par les commerçants, en dehors de petites notes présentes sur le grillage du parking( la dernière signalant que le parlking allait être vidé le 3 mai, ce qui n’est jamais arrivé) aucune nouvelle.
    Des courriers d’habitants ont portant été envoyés en février, en mai à la soleam, à la mairie, à l’inrap mais aucun retour n’a été obtenu.
    Cet article est vraiment la dernière information publique sur ce sujet.
    Alors, que nous attendons cette place depuis 2017.
    @Marsactu, avez-vous des nouvelles sur ce

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