Contre le réseau de deal, les Campanules “occupent le terrain avec du thé et des gâteaux”
Depuis une semaine, des habitants de cette cité du 11e arrondissement se relaient pour occuper le bas des immeubles. Ils manifestaient ce dimanche, entre refus de voir leur cadre de vie transformé et crainte de devoir l'abandonner.
Les habitants mobilisés contre le trafic de drogue ont fait le tour des bâtiments pour faire grossir leurs rangs. (Photo : JV)
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Bravo à ces habitant.e.s qui se sont mobilisés, et qui ont le courage de le faire. Félicitations à l’élu d’être venu, à la préfecture d’être attentive.
Le problème pris à la racine (empêcher l’installation du point deal) est plus facile à traiter.
D’où la question lancinante : pourquoi ailleurs a-t-on laissé s’installer et se développer les points de deal ?
Les pouvoirs publics ont les moyens d’agir.
Les premieres victimes des trafics sont les habitant.e.s des cités, des enfants, des femmes, des vieux, des gens qui travaillent, des gens normaux ! qui subissent la stigmatisation de leur cité (ou de leurs origines, ou de leur condition sociale…), alors qu’ils sont victimes d’un trafic qui vient d’ailleurs et contre lequel les pouvoirs publics n’agissent pas suffisamment, notamment à l’échelle locale.
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Quant aux clients friqués du 12e, du 5e, du 8e,…il faudrait aussi qu’ils arrêtent d’aller se fournir dans les cités, qu’ils prennent conscience
qu’ils sont un mailon du trafic, donc une cause du malheur des habitants des cités, et qu’ils trouvent d’autres derivatifs à leur mal-être.
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Cest sur que si la demande chute, l offre aussi…
Mais comment faire?
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“Ce que je leur dis, c’est que si quelqu’un fait ça, c’est lui qui va avoir des problèmes. On ne doit pas en venir à l’autodéfense.”
Quand un responsable politique commence à dire “s’il vous plaît pas d’autodéfense”, c’est peut-être parce que les moyens mis en place pour assurer la tranquillité des citoyens ne sont pas suffisants, ou alors pas les bons ? (je sais, le maire de secteur peut pas y faire grand chose…)
Parce que bon, “pilonner” les points de deal, c’est ce qu’on fait depuis des décennies, et si ça marchait on l’aurait vu, je crois…
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““pilonner” les points de deal, c’est ce qu’on fait depuis des décennies”
Je passe une centaine de fois par an devant la Castellanne et je n’y ai vu en 10 ans que 4 ou 5 fois des camionnettes de police. Les autres jours les guetteurs sont confortablement installés dans des fauteuils et les barricades de filtrage mises en place par les dealers sont bien présentes.
Donc on ne pilonne pas tant que ça !
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oui, pilonner ????
et je confirme, comme pascal L, je passe devant des cités, où non seulement il y a des guetteurs de 13-14 ans installés dans des fauteuils mais également des pancartes avec indication des tarifs, des fermetures de voies avec des blocs, ou des barrières…
et qui pilonne ??? une voiture de flics par jour, pas forcément tous les jours, qui passe le plus vite possible devant les cités fermées ?
on ne doit pas avoir la même définition de l’activité pilonnage…..
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A quand un article d’investigation sur les clients ? On a l’impression de lire et d’écouter un peu toujours les mêmes analyses, que ce soit dans la presse écrite et audio-visuelle. Si le business marseillais (et d’ailleurs) de la drogue fonctionne si bien c’est que la clientèle est là, pas très loin. Quel est son (ses) visage(s) ? Ses habitudes ? ses moyens ? sa conscience de la situation ? Osons le mot : sa culpabilité ?
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Je suis en accord avec votre point de vue. On voit bien que les pilonnages et autres ne fonctionnent pas.
Il faudrait en effet prendre le problème autrement
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Je serais en effet très curieux de connaitre la “sociologie” de la clientèle !
Bon sujet pour un journal d’investigation local indépendant et intelligent, non ?! Il y a quand même des risques … Se pointer à l’entrée d’un point de deal pour poser des questions aux clients, ça va pas plaire à ceux qui tiennent la boutique. Il faudrait trouver un moyen d’investigation !
(et on pourrait s’apercevoir au passage que la plupart de ces clients préfèreraient aller acheter leur boulette au bureau de tabac à côté de chez eux …).
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Evidemment qui sont les acheteurs ?? On le sait plus ou moins, mais là encore il faudrait aller jusqu’au bout. Tant qu’il y aura un marché aussi lucratif, il y aura du deal. Alors au delà de toute hypocrisie et morale de bisounours il y a deux solutions : soit on légalise, soit on casse le marché en mettant dans la boucle les acheteurs, sans eux, pas de deal.
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Je crois que ce sont, en effet, les deux seules options.
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Je ne suis pas un spécialiste…mais une question, sans doute idiote, me taraude.
Alors que l on peut se procurer des drogues de synthèse ( qui font des dégâts terribles) en deux clics sur internet, comment se fait il que le commerce du cannabis en passe encore par le point de deal in situ?
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