Un appel de 11 mosquées marseillaises contre les “amalgames” et “représailles”
Deux jours après les attentats du 13 novembre, un collectif de onze mosquées marseillaises[1] a tenu à délivrer “un vibrant témoignage de solidarité et de compassion en directions de toutes les victimes parisiennes”. Réunis dimanche devant la mosquée El-Taqwa de la porte d’Aix, les responsables associatifs ont appelé “l’ensemble des Français à ne pas se laisser tenter par le cycle infernal des amalgames et des représailles, qui serait la meilleure façon de cautionner les actions criminelles des assassins parisiens”, rapporte l’AFP. Les terroristes “sont des gens qui n’ont pas de religion”, a ajouté Amir Tazir, président de la mosquée.
[1] Frais-vallon, Busserine, Porte d’Aix, Capelette, Félix Pyat, Maurelette, Flamants, Cèdres, Bleuets, Font-vert, Malaval.
Source : AFP
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Onze mosquées sur combien de mosquées en tout et de lieux de prière à Marseille ?
« Les terroristes « sont des gens qui n’ont pas de religion », a ajouté Amir Tazir, président de la mosquée ».
Ce n’est pas une révélation. Mais les terroristes qui se réclament de l’Islam ont une mentalité, qui se conserve et se transmet dans le milieu familial, une mentalité où la femme ne pèse pas grand-chose : http://www.lemonde.fr/international/article/2015/11/03/une-jeune-femme-lapidee-dans-le-centre-de-l-afghanistan_4801911_3210.html
Il est arrivé à Marseille que devant les menaces de son grand frère une femme saute dans le vide depuis son balcon. D’autres exemples heureusement moins graves abondent.
Entre ce déni d’égalité à l’égard de la femme, et le mépris humain qui a conduit aux tueries de Paris ou d’ailleurs, il n’y a que l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette.
Alors qu’enseignent ceux qui prêchent dans les mosquées à l’égard de cette mentalité qui fait de la femme un sous-être, premier degré d’autres dérives ? Et quel exemple ceux qui prêchent dans les mosquées donnent-ils de l’égalité de la femme dans leur vie privée ?
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France 3 a montré différents lieux de culte à Marseille après les attentats : des églises aux nefs voûtées, la grande synagogue à la façade imposante, et une mosquée de quartier dans un immeuble délabré.
Je ne me reconnais dans aucune religion, mais le contraste des conditions d’accueil des fidèles dans cette ville me choque. Combien de mosquées en tout, je ne sais pas, mais sûrement trop de lieux indignes.
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