La métropole vote très largement en faveur du pacte financier et fiscal

La réforme financière de la métropole imposée par la loi était à l'ordre du jour du conseil métropolitain.

Le maire divers-gauche de Marseille et la présidente divers-droite de la métropole ont des raisons de se réjouir à l’issue du dernier conseil métropolitain de l’année. “C’est historique, se félicite Benoît Payan. Nous venons de rétablir ensemble de la justice et de la solidarité au sein de notre métropole”. Les principaux rapports de la séance étaient le fruit des ardentes négociations autour de la réforme de la métropole. Hormis l’abstention et le vote contre des élus de la majorité aixoise et de l’extrême droite, les conseillers métropolitains ont adopté le principe d’une dotation de 22, 44 puis 66 millions, notamment au bénéfice de Marseille.

“Nous avons franchi une étape importante dans la construction de la métropole de l’an 2, s’est réjouie Martine Vassal, à l’issue de la séance. Le travail ne s’arrête pas là. Nous devons continuer à travailler pour trouver le moyen de financer la solidarité communautaire. Je ne souhaite pas augmenter la pression fiscale. Il faut donc trouver de nouveaux critères pour les reversements aux communes“.

Le vice-président au budget, Didier Khelfa, poursuivra les négociations, “commune par commune” à partir de janvier, avec comme horizon la prochaine visite du président de la République, “ses conseillers nous donnent trois mois”. En cas d’échec, le gouvernement pourra remettre sur la table de l’Assemblée, le vote de l’amendement déposé par les sénateurs de gauche et repoussé par la droite, il y a quelques jours. “Nous avons cette épée de Damoclès, constate le maire de Saint-Chamas. Aujourd’hui, personne ne veut d’une fin des reversements aux communes qui tomberait comme un couperet“.